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 Lumière

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Norvgroen
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Norvgroen


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MessageSujet: Lumière   Lumière I_icon_minitimeLun 28 Oct - 4:01

Wilackan
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Lumière Icon_minipost-da18Posté le: Ven 15 Mai - 17:18 (2015)    Sujet du message: LumièreLumière Icon_quote-9079c Lumière Icon_edit-9079d Lumière Icon_delete-907a2 Lumière Icon_ip-907a3


Bien, voici le chapitre 15, le plus long de la nouvelle mais surtout, l'avant-dernier ! Je vous souhaite une bonne lecture !




- Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu as fait ?                                                                         
 

Ryan se tourna peu à peu vers le scientifique qui était parti de l’éclat de rire très parodique du grand méchant mais là, je trouvais cela particulièrement énervant.                
 

- Réponds bordel, s’énerva le militaire. Qu’as-tu fait à Ike ? Qu’est-ce que tu nous as tous fait ?                                                                                                                                         
 

- Ah, ça, demanda Nicholas après s’être repris, comme si c’était quelque chose qu’on voyait tous les jours. J’ai juste renié l’indigo.                                                                                  
 

Grand blanc.                                                                                                                          
 

- Pardon, s’exclama Orek. Tu as renié l’indigo ? Mais ça veut dire quoi ce bordel ?!          
 

- Tu veux comprendre ? Très bien. Je renie la couleur orange.                                          
 

Avant que nous ne puissions intervenir, je vis les yeux du Scandinave devenir bruns tout comme les cheveux de Gerald. Toutes traces de couleur orange s’étaient évaporées instantanément.                                                                                                                           
 

- Non non non non non ! Putain de merde, tu vas dérouiller, cracha Orek les larmes aux yeux en tendant la main. Quelques secondes passèrent avant qu’il ne se rende compte de la disparition de son pouvoir. Il baissa le bras et, traumatisé, se roula en boule sur le sol.         
 

- Arrête tout de suite et rend-leur leurs pouvoirs, hurla Phillip qui serrait Ike dans ses bras. S’il te plaît…                                                                                                                         
 

Nous n’osions l’attaquer de par notre ignorance de ses capacités ; nous savions juste qu’il pouvait supprimer les couleurs de l’existence, chose quand même impossible à réaliser à la base. Mais quelqu’un capable d’une telle chose pouvait sûrement faire bien pire, d’autant plus un esprit dément comme celui-là.                                                                               
 

- Vous savez quoi ? On va jouer à un petit jeu, commença le scientifique, cabotin. Vous êtes six, on va tirer avec un dé pour voir qui va perdre sa Couleur en premier ; seulement, ça va se jouer entre Bastian, Ryan et Gerald.                                                              
 

- Pourquoi faire ça Nicholas, demanda ce dernier. Il faut que tu stoppes cette horreur tout de suite !                                                                                                                                            
 

Je le vis réfléchir un instant puis hausser les épaules :                                                            
 

- Oui, tu as raison, je vais tous vous supprimer maintenant, ce sera plus rapide.                          
 

Le monde tel que je le connaissais s’effondra, ma vision bascula en teintes de gris. S’il nous avait choisi tous les trois, c’est parce que nous représentions les couleurs primaires issues de la lumière, celles sans lesquelles les autres n’existeraient pas. On allait avoir encore plus de mal à le battre maintenant…                                                                                        
 

- Mais tu te rends compte de ce que tu viens de faire, espèce de sombre demeuré, hurlai-je à l’encontre du scientifique. Tu te rends compte de l’étendue de ton action ?! Tu viens de priver l’humanité de sa vision ! Tu viens de commettre un meurtre impossible à l’échelle planétaire et encore, peut-être même plus ! Tu as déformé la lumière selon tes envies, tu l’as complètement dénaturé !                                                                                         
 

- Oui. Et alors, lâcha Nicholas d’un ton négligent.                                                               
 

Je restai estomaqué : comment pouvait-il lâcher une remarque pareille alors qu’il venait tout juste de changer la face du monde ? Il prit un fauteuil qui traînait dans la pièce et s’assit, me fixant de ses yeux qui s’assombrissaient de plus en plus. Je soutins son regard un certain temps avant de réaliser que ses yeux devenaient réellement noirs, ce n’était plus une expression, de l’encre semblant couler depuis ses iris et se répandre tel une nappe de pétrole dans la mer.                                                                                                                                
 

- Qu’as-tu fait Nicholas, souffla Light. Ne me dis pas que tu es passé par cette horrible machine toi aussi ?                                                                                                                              
 

- Ah, ça ? Mais je l’ai fait bien avant que n’importe lequel d’entre vous ne le fasse mon cher, siffla-t’il à l’attention de son ancien lieutenant. Que crois-tu ? Je n’allais tout de même pas te lâcher sur le terrain sans que tu n’éprouves des remords face aux massacres de ces innocents vieillards. Tu n’es pas un tueur à la base, je t’ai recruté parce que tu présentais des capacités de discrétion assez impressionnantes je dois dire mais c’est tout. J’en ai juste profité pour te faire un petit lavage de cerveau pour que tu ne ressentes plus de pitié, un grand classique je dois l’avouer, et tu pouvais passer à la machine, c’est-y point merveilleux ! J’en profite au passage pour m’auto-complimenter, j’ai vraiment bien fait de te choisir, tu as obtenu une magnifique Couleur de substitution.                                                                          
 

- Tu… Tu m’as fait un lavage de cerveau, balbutia Light. Mais… Mais comment ?                      
 

Le scientifique soupira bruyamment, semblant comme agacé par nos remarques.            
 

- Bon, très bien, je vais vous le dire vu que de toute façon, vous ne pouvez ne plus me faire de mal sans vos Couleurs : quand je suis rentré dans cette machine comme tu dis, c’est parce que je n’avais plus de cobaye sous la main – vous avez pu les voir dans la pièce d’avant d’ailleurs – et mes expériences n’avançant vraiment pas du tout, je me suis enfermé dedans sans trop savoir quoi faire, j’ai calibré tous les paramètres au maximum et je me suis laissé aller. Etrangement, j’en suis ressorti vivant et grandi car je venais d’obtenir une Couleur rien qu’à moi, le Noir de la Négation telle que je l’ai appelé. En gros, je peux nier l’existence de telle ou telle chose, les couleurs par exemple, mais je ne sais pas encore si les répercussions sont si catastrophiques que ça ou pas.                                                                                             
 

- Attends, ça veut dire que tu ne sais pas si le monde s’est automatiquement adapté à leur disparition soudaine comme si elles n’avaient jamais existées et que nous sommes donc les seuls à nous en être rendu compte ou si les gens sont actuellement en train de paniquer à cause de ça, rugit Yohan. Mais tu es complètement inconscient !                                                 
 

Il mit la main sur l’arbalète de Phillip et, sans sommation, se mit à décocher des carreaux en direction du scientifique.                                                                                             
 

- Mais que crois-tu faire jeune homme, ironisa Nicholas. Je renie l’existence de ces carreaux !                                                                                                                                          
 

Dès l’instant où il eut terminé sa phrase, les projectiles se volatilisèrent comme s’ils étaient faits d’air pur. Je regardais fixement leur emplacement précédent mais je ne distinguais rien : ils avaient bel et bien cessé d’exister. Qu’allait bien pouvoir faire cet homme avec un pouvoir aussi terrifiant ?                                                                                           - Bon, par contre, je ne sais pas mais je n’arrive pas encore à le maitriser totalement, c’est d’ailleurs sûrement pour ça que vous êtes encore au courant de la précédente des choses que je renie, se mit à converser Nicholas d’un ton badin. Mais je pense qu’en m’entraînant, je serais en mesure de faire disparaître des personnes, des souvenirs et même des évènements historiques. Vous imaginez, pouvoir refaire le monde comme vous le souhaitez, pouvoir le corriger même quand il part sur des mauvais rails après que vous l’ayez modifié une première fois ? Ce serait tellement bien mais il va falloir que j’attende un peu…             
 

Je me redressais, cherchant des yeux Warren dont la Couleur ne devait pas encore avoir cessé d’exister mais je constatais alors sa disparition. Je pivotais donc en direction de l’homme aux pupilles noires - non, pas noires mais d’aucune couleur, comme un trou noir qui absorberait même la lumière – et lui dit :                                                                        
 

- Eut-été une époque, j’aurais été de ton côté dans ton projet de remodelage du monde mais seulement, je ne sais pas si tu te rends compte mais cela reviendrait à violer toutes les lois de la physique et de l’espace-temps, tu ne sais pas ce qui pourrais arriver si tu fais cela.                                                                                                                                             
 

- Et alors, qu’est-ce que j’en ai à faire, rétorqua-t’il d’un ton amer. Qui a dicté ces lois ? Ce n’est pas toi que je le sache alors qu’est-ce que ça peut te faire ? Et puis vous allez mourir de toute façon donc ça règle le problème. Au passage, on va s’éviter une bêtise de votre part : je renie la couleur grise !                                                                                              
 

Je fus pris de violents maux de tête tandis que ma vision s’adaptait à nouveau. Cette fois-ci, je fus plongé dans un univers bicolore, même pas un dégradé pour marquer une ombre. Seul deux teintes dominaient le monde désormais, le blanc le plus pur et le noir le plus absolu. Je ne sais pas si vous pouvez vous en rendre compte mais ce n’est pas du tout comme dans un manga, on ne voit pas les lignes du corps tel qu’ils sont dessinés dans les comics. On ne peut percevoir le monde en noir et blanc, tout se fond dans le décor, c’est absolument impossible de se relever sans repère. Je ne peux même plus utiliser ma technique de renforcement sensoriel dont je faisais usage lors de mes entraînements dans l’obscurité profonde. Tandis que le monde changeait douloureusement, je me mis à genoux et je recrachais une flaque de bile blanche comme le dernier des piliers de bar le soir de la Saint-Patrick. Je ne savais plus quoi faire, le rire psychotique de Nicholas m’emplissait les oreilles de sons discordants, je ne voulais plus qu’une chose, que tout cela s’arrête et peu importe les moyens employés.                                                                                                        
 

J’en venais presque à souhaiter mourir.                                                                              
 

- Alors ? Qu’est-ce que vous en pensez, se mit à criailler le scientifique, sa voix partant totalement en sucette. Je n’aimerais pas être à votre place franchement mais il le fallait bien. De toute façon, j’ai nié les maux de tête que ça pourrait m’occasionner donc je me sens frais comme un gardon. Bon, on commence à jouer, continua-t’il en s’approchant de Ryan, dans un état pas si éloigné du mien finalement. Il leva la jambe bien haut et, souriant de ses dents devenus noires également, il balança un coup de pied rageur dans l’estomac du militaire qui, se pliant en deux sous la violente douleur, finit par vomir ce que son estomac avait gardé pour le deuxième service sur ses chaussures. Je vis son sourire dément se transformant subitement en moue puis en rictus dégoûté. Il se mit à marteler la tête de Ryan avec ses semelles, lui crachant dessus et poussant des bruits suraigus.                    
 

C’est alors qu’une main fine aux longs doigts se posa sur l’épaule du dément et le reste du corps de Warren sortit du néant. Ses cheveux tombaient devant son visage doux et ferme à la fois, comme une mère qui viendrait de réprimander son enfant de la bêtise qui l’aurait probablement tué si elle n’était pas intervenue à temps.                                                       
 

- Faudrait peut-être voir à arrêter les conneries maintenant, tu ne penses pas, souffla-t’elle doucement.                                                                                                                  
 

Le scientifique se libéra de sa poigne et, la regardant comme le troisième type, la questionna d’un ton acerbe :                                                                                                                
 

- Et bien, tu fais quoi ici ? Tu fais pas comme tes potes, te rouler par terre en vomissant toutes tes tripes ? Et puis t’es qui au juste si t’es pas un des élèves dont j’ai dû m’occuper ?                                                                                                                                              
 

Warren le regarda légèrement surprise, se tourna l’air de voir si quelqu’un se trouvait derrière elle puis, finalement, se pointa du doigt étonnée en répondant :                                                
 

- Moi ? Oh, je suis juste le Passeur. Le Blanc du Passeur, ça te dit quelque chose vu que tu prétends être un expert dans la connaissance des Couleurs. C’est bon, tu percutes, ironisa-t’elle tandis que Nicholas reculait un peu plus, arborant un air perplexe.                                
 

- Oui, je vois maintenant, tu n’es qu’un moucheron de plus à supprimer. Je renie la couleur blanche !                                                                                                                                  
 

Alors que je m’attendais à ce que mes tripes se décident à refouler les survivants du premier retour, je ne ressentis rien, aucun changement ni dans ma vision ni dans le monde en général. Warren regardait le scientifique d’un air blasée, comme n’accordant pas d’attention aux pitreries d’un clown.                                                                                          
 

- Et bien, s’agaça Nicholas, pourquoi ça marche pas ce coup-ci ? Qu’est-ce qui s’est passé à la fin…                                                                                                                         
 

- Juste, il faudrait que tu te rendes un peu compte de ton erreur, lui expliqua la jeune femme. Tu viens certes de renier la couleur blanche mais moi, je ne suis pas la couleur, je suis le Blanc pur, celui qui naît directement de la lumière et non celle que tu peux trouver en tube de gouache chez n’importe quel commerçant. C’est comme toi, si tu renies le noir, tu vas supprimer la couleur mais pas l’essence même du noir, celle qui absorbe tout y compris la lumière. Malheureusement pour toi, on ne peut pas supprimer ces deux essences parce que sinon… sinon… Ben, ce serait tellement la merde que je n’ose même pas l’imaginer. En somme, tu te bouges le cul, tu remets le monde tel qu’il était et t’arrêtes de jouer au plus con parce que là, c’est pire qu’une bombe nucléaire ton truc.                                                         
 

Je vis le scientifique se ramasser sur lui-même puis doucement ricaner, une fumée noire commençant à s’échapper de sa blouse blanche ; il se redressa, sa peau noircissant à vue d’œil et cria :                                                                                                                              
 

- Pour qui tu te prends, petite conne !? Je possède le Noir de la Négation, je suis un dieu sur cette terre, et toi tu es juste censé être la Couleur la plus puissante mais tu es capable de quoi au juste !?                                                                                                                
 

- Il est en train de faire quoi là, commença à paniquer Orek. On dirait un démon de jeu vidéo.                                                                                                                                              
 

- Arrête cette folie maintenant Nicholas, hurla Gerald, il en est encore temps !               
 

- Toi, tu seras le premier à crever quand je pourrais nier votre existence, tu me débectes avec tes discours sur la paix, beugla Nicholas. Vous allez tous crever et je serais enfin débarrasser de vous, je vous explique même pas à quel point ça va me soulager de plus vous avoir dans les pattes.                                                                                                            
 

La nappe de fumée noire dégoulina de sous sa blouse et se mit à se répandre sur le sol comme une flaque huileuse, recouvrant peu à peu le carrelage. L’évitant soigneusement, je constatais au passage que chaque objet qu’elle touchait disparaissait à l’intérieur comme s’il s’agissait d’un trou menant dans les abysses. Elle se mit à s’étendre de plus en plus rapidement, laissant résonner la sourde menace d’une chute sans fin. Ike fut le premier à atteindre la porte quand celle-ci disparut sous nos yeux, laissant un mur blanc que nous ne pouvions franchir. La fumée s’approchais de nous quand Warren sauta par-dessus et nous ordonna :                                                                                                                                    
 

- Accrochez-vous à votre froc !                                                                                             
 

- Quoi, fit Phillips consterné alors qu’elle nous atteignait.                                                  
 

Je sentis la soudaine sensation de chute si caractéristique de son pouvoir et je sus qu’elle nous avait envoyé dans une autre de ses dimensions parallèles : si la première fois que nous avions fait les frais de ses capacités, elle nous avait téléporté de plusieurs étages  en même temps, nous faisant traverser un espace entièrement blanc, nous nous trouvions cette fois-ci dans une dimension parallèle à notre monde ; c’est difficile à expliquer pour quelqu’un qui n’a jamais vécu cette expérience mais je voyais la brume liquide s’épandre sous mes pieds sans que je ne tombe dans les abysses sur lesquels elle s’ouvrait.                 
 

- Qu’est-ce donc que ceci Warren, demanda Yohan intrigué. Tu es capable de nous faire léviter pour ne pas qu’on tombe ou un truc du genre ?                                                     
 

- Non, vous êtes dans une dimension de poche parallèle. Quoi, faites pas cette tête, ça veut juste dire que vous pouvez vous déplacer dans la pièce mais que vous ne pouvez pas interagir avec les éléments de cette même pièce, c’est pour ça que vous tombez pas. Et aussi pour ça que Nicholas alias Mister Cliché de scientifique fou peut pas vous voir.                           
 

- Vous préférez fuir à ce que je vois, se mit d’ailleurs à hurler ce dernier. Soit ! Mais vous ne pourrez pas vous cacher longtemps, je vais vous détruire et prendre le contrôle de cette planète.                                                                                                                                   
 

Warren sortit de la dimension de poche et un pistolet-mitrailleur d’une autre puis fit feu immédiatement ; bien évidemment, Nicholas fit disparaître toutes les balles et rouvrit la bouche mais la jeune femme l’interrompit :                                                                                               
 

- Non ! Tais-toi. Juste, la ferme. Je sais pas si tu te rends compte mais tu me soûles à un point que c’en ai plus possible. Non non non, fit-elle devant le scientifique qui reprenait une inspiration, le visage noir de rage, je t’ai dit de te taire, j’en ai rien à faire de ton discours ‘‘Je suis le futur maître du monde’’ et tout le toutim, t’es juste chiant à la longue.                     
 

Elle soupira en regardant le fou furieux d’un air effronté et celui-ci explosa finalement, ne pouvant se contenir plus longtemps. Un flot d’insultes peu convenable remettant en doute les pratiques sexuelles de Warren ainsi que la monétisation de celle de sa mère sortait vomissant de la gueule grande ouverte du fou furieux. Elle continuait à le fixer l’air déçue par son attitude grossière et ordonna finalement de s’arrêter où il en était. Nous regardions la scène mi abasourdis mi amusés à l’idée de le voir se faire rembarrer aussi facilement.                                                                                                                                       
 

- Mais pourquoi j’ai pas amené une caméra moi, souffla Orek un sourire crispé aux lèvres.                                                                                                                                                    
 

Nicholas reprit la parole sans se faire interrompre pour une fois :                                          
 

- Bon, je veux bien admettre que je me suis laissé un peu emporté dans le feu de l’action mais quand bien même, je réitère ma question, en quoi tu te crois suffisamment puissante pour me battre ?                                                                                                              
 

- Alors tu n’as vraiment rien compris de ce que j’ai dit tout à l’heure, soupira Warren. Je suis le Passeur, je suis capable d’ouvrir des portes sur d’autres dimensions et des univers parallèles, des univers où tu n’existes pas, où le monde n’existe pas, où le Big Bang n’a jamais eu lieu. Tu veux d’autres exemples ou ça te suffit pour comprendre l’étendue de mes pouvoirs ?                                                                                                                                             
 

- Je me moque de tes pouvoirs, ricana le scientifique, je peux supprimer tout ce qui existe en ce monde, même les couleurs ou les sentiments ! Et mon pouvoir ne fait que grandir : bientôt, je pourrais nier des évènements historiques, remanier le monde, créer mes propres univers parallèles.                                                                                                              
 

- Pff, soupira-t’elle, tu pourras pas supprimer mes pouvoirs donc ça revient au même.             
 

Elle fit un pas et chuta en avant dans l’un de ses portails. Seulement, elle ne revint pas vers nous.             
 

Toutefois, alors que Nicholas allait s’énerver de nouveau, une détonation retentit et, dans le dos du scientifique, Warren reparut armée d’un pistolet mitrailleur d’une forme assez étrange ; même ses vêtements avaient changé : vêtue désormais d’un chemisier blanc et d’un tailleur noir, elle se tenait sur des escarpins, ses cheveux coupés courts tranchés par une pointe blanche surplombaient des lunettes noir à grosses montures.                         
 

- Je rêve ou on dirait une secrétaire habillée comme ça, demanda Yohan.                       
 

Notre surprise fut d’autant plus grande quand surgit du néant une autre Warren vêtue comme une motarde, armée d’un fusil à pompe scié, puis une troisième en costume militaire et chignon avec un fusil d’assaut. Peu à peu, je compris avec mes amis que ces personnes n’étaient autres que des Passeurs venus d’autres dimensions : une jeune femme semblant tout droit sortie d’un univers steampunk fit son apparition avec dans la main ce qu’il semblait être un moulin à poivre mixé à une Gatling, une autre avec un drone et ainsi de suite ; elles apparaissaient autour du scientifique, l’entourant de façon à l’empêcher de bouger.                                                                                                                                              
 

- Maintenant mon gros, fit la voix de Warren portée par ses multiples versions tandis qu’elle apparaissait en compagnie de ses pistolets, faut te rendre à l’évidence, t’es foutu. Alors tu m’expliques comment ta machine marche et je t’enlève tes pouvoirs juste après.           
 

- Sûrement pas, brailla-t’il dans un dernier élan de rage. 
 

- Bon, tu l’auras voulu, lâchèrent les jeunes femmes en haussant les épaules. Leurs yeux se mirent à briller et le scientifique n’eut pas le temps d’user de ses capacités qu’il disparut dans un univers parallèle.                                                                                                  
 

- Tu viendras pas te plaindre après ça, rajoutèrent-elle avec un grand sourire. 
 


Bien, comme je le disais, je n'ai pas encore pu finaliser le dernier chapitre (oui, vous pouvez me huer) donc il ne sera pas sur le forum avant un petit bout de temps. De toute façon, je créerais une annonce pour ça donc vous le verrez bien. A la prochaine !
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