Bien, toujours dans le thème du retard, j'en ai un peu trop accumulé je crois ! En effet, je n'ai pas pu vous poster le chapitre 12 de Lumière car je faisais mon devoir de bénévole à la Japan Touch donc je suis rentré très tard et j'étais trop exténué pour le faire. Bref, fini les explications, voici le chapitre 12 !
- Non… C’est impossible… Une Couleur ne peut pas attribuer ce genre de pouvoir. Tu ne devrais pas…
Un coup de pied dans la mâchoire n’est pas forcément le meilleur des moyens pour te dire de te taire mais c’est ce que Mr Montagne avait trouvé. Merde, il ne devrait pas être capable de se transformer en pierre et ensuite de se mouvoir, c’est insensé ! Dixit le mec capable de faire apparaître des objets de nulle part.
S’il y a bien une règle importante avec les Couleurs, c’est qu’elles ne modifient en aucun cas le physique de quelqu’un, elles peuvent certes accélérer la régénération des cellules mais de là à changer la structure moléculaire d’un corps tout en gardant les capacités physiques d’un humain… Non, c’est juste impossible.
- Bah alors, surpris hein, me demanda-t’il d’un air moqueur, le grincement de son poing qui se repliait accompagnant la remarque. Ça t’étonne tant que ça, fit-il en frappant le sol à l’endroit où j’étais juste avant de me relever.
Allez, reprends toi mon gars, tu vas pas être déstabiliser pour si peu ! Il va falloir que tu fasses honneur à ta Couleur, que tu lui montres les capacités du Bleu Multiple. C’est parti !
Des bras se mirent à jaillir de partout, attrapant, frappant en tout sens mon adversaire, cherchant à l’arrêter ; bizarrement, ce dernier se laissa faire mais hélas, je ne compris pourquoi que trop tard : en chutant, il eu accès à une flaque d’eau qu’il lui suffit de toucher pour se transformer et ainsi se libérer. Là, j’étais dans la merde ! Il réapparut derrière moi pour me donner un coup du tranchant de la main dans la nuque, le tout s’accompagnant d’un très vilain craquement.
- Bon, et d’un d’éliminé, dit-il en me voyant choir la tête en avant. Où peuvent bien être les autres maintenant ?
- Tu veux dire les autres moi, j’espère !
Des dizaines de clones apparurent soudainement, sortant de nulle part pour encercler l’homme de pierre, continuant de se multiplier, multipliant eux-mêmes des billes d’acier ; une tornade métallique se forma peu à peu autour de nous, empêchant toute sortie.
- Tu crois réellement pouvoir me tuer ainsi ? Je peux fusionner avec n’importe quoi, y compris l’acier de tes billes, et tu le sais ça !
- Je le sais bien hélas, lançai-je d’une centaine de voix, créant un écho insoutenable, mais je suis aussi réellement désolé de ce que je vais te faire maintenant. Essaie de te transformer encore une fois et tu meurs.
- C’est ça, cria-t’il pour couvrir le rugissement ambiant.
Il attrapa une poignée de billes au passage, les absorba et commença à avancer en direction du tourbillon. Puis il s’arrêta.
- Qu’est-ce qui m’arrive bordel de merde !? Pourquoi mes jambes sont bloquées !?
Je ne lui expliquais même pas : à force de trop jouer avec le feu, il s’est brûlé. On ne change pas de constitution moléculaire sans en subir les conséquences, ses jambes étant devenu du véritable acier impossible à bouger.
- Je te l’avais bien dit, le hélai-je soudainement. Adieu !
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- Aaaaahh ! Mes yeux ! Mes magnifiques yeux !
- Mais tu vas t’arrêter de hurler à la fin !
Je parcourais le labyrinthe dans tout les sens, fracassant les miroirs sur mon passage pour marquer mon chemin mais l’endroit se révélait être sans fin. Merde, il est où ce salaud ?
- Tu crois pouvoir me battre, n’est-ce pas, commentai l’Apollon de foire sur les glaces réfléchissantes. Tu ne pourras pas et tu le sais déjà. Je suis invisible, tu ne pourras jamais me trouver. Tu te demandes sûrement pourquoi tu ne peux plus sortir : et bien c’est…
- Oui, c’est parce que c’est une illusion, et c’est aussi pour ça que je te trouves pas, bla bla bla. On le connaît le discours à la fin !
Bon, en attendant, j’ai pas que ça à foutre, faut que je le chope et que je le massacre. Je pense que je vais y mettre fin assez rapidement. Mon corps s’entoura de lumière liquide jaune et je me mis à flotter.
- Speed Of Light.
Un flash lumineux et les couloirs défilèrent sans que je m’en aperçoive. Je sais pas si vous vous rendez compte mais quand tu vas à 90km/h, ton champ de vision est très réduit, je vous laisse donc imaginer à 300 000 km/s. Cet état était particulièrement dangereux pour mon corps car il est impossible de se déplacer à cette vitesse sans en subir les conséquences ; mais bon, il fallait bien que je l’utilise à un moment ou un autre. Je me mettais à émettre des flashs lumineux dans l’espoir de l’éblouir et mettre fin à son illusion quand je sentis quelque chose me heurter violemment et me couper dans ma course. Cette décélération brutale me fit tourner la tête et je vomis tout mon soûl sur le plancher du labyrinthe : merde, qu’est-ce qui s’était passé ?
Je regardais autour de moi, constatant au passage que je me trouvais non pas dans un couloir de miroirs mais dans une pièce circulaire au centre du palais des glaces ; au sol, se trouvait un petit bonhomme d’un physique commun, rien à voir avec l’autre dieu de tout à l’heure. Je compris ce qui était arrivé : l’illusion me faisait penser à un immense dédale alors qu’en réalité, je tournais en rond comme un abruti ; quand j’avais enclenché la célérité, ma vitesse avait, je ne sais trop comment, créer un appel d’air et cet abruti devait être juste à côté, il s’est fait happé par le vent et m’a percuté.
En attendant, cet imbécile était maintenant blessé alors autant en profiter. Je remarquais alors le caméscope dans sa main.
- Attends ? Je rêve ou tu me filmais en train de tourner en rond comme un con !? Alors là mon gars, t’es mort !
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Bon, je crois bien être en mauvaise posture : un géant aquatique me pourchasse dans un parc d’attractions, un fou furieux à qui je viens de carboniser la moitié du visage en est aux commandes, si je me fais attraper, je meurs noyé dans son corps. Bon, bonne chance.
Heureusement, j’ai de la chance, mes flammes sont tellement chaudes qu’elles peuvent passer au travers de son golem. Mais bon, ça ne sert pas à grand-chose, je n’arrive même pas à le retarder.
- Reviens là espèce d’enfoiré, je vais te faire ravaler tes belles paroles ! Tu vas tellement morfler !
Allez, voilà qu’il se met à me hurler après. Bon, après mes petits calculs, je pense qu’il ne pourrait pas me rattraper à cause de sa taille, et aussi parce que je suis imbattable à la course. Seul Ike peut me dépasser et encore, il lui faut presque activer sa Couleur. Donc, à moins qu’il ne m’intercepte, il ne peut m’avoir au corps à corps.
Un tentacule me prit les pieds me faisant chuter : j’aurais mieux fait de ne pas y penser. Le bras aquatique m’entoura et me porta à hauteur du visage de mon adversaire qui respirait de manière laborieuse.
- Je sais pas comment je vais te faire souffrir mais en tout cas, je sais que je vais le faire.
- Bravo, tu es sûr de ce que tu veux faire au moins, c’est un bon début non ?
La grimace qui apparut sur son visage ne me fit augurer rien de bon. Rageant, il m’enfonça dans son corps d’eau croupie :
- Tu sais quoi ? Laisse tomber, je vais te tuer d’un coup !
L’eau entra dans mes poumons, je n’arrivais plus à respirer. Tant pis, je dois survivre.
Je créais une grosse sphère de lumière verte entre mes mains, l’enflammant ensuite, et la fis exploser autour de moi. Je pus de nouveau me sortir de l’eau, utilisant la même technique que tout à l’heure dans le bassin. Je me relevai et fixai le golem et son créateur de mes yeux illuminés d’émeraude, et lui lançai :
- Je suis le Rédempteur, je suis celui qui purifie toute forme de vie, celui qui purge le mal hors des êtres vivants. Celui qui va te défaire.
- Comment ? Tu crois parler à qui, enfoiré !? Tu parles à celui qui va te tuer !
Le bras gauche du monstre plongea dans la piscine à proximité, pompant l’eau pour faire gonfler l’autre, prenant peu à peu la forme d’un immense poing qui se dressa au dessus de ma tête. Le sourire machiavélique du personnage ne me fit même pas sourciller alors qu’il continuait à cracher des insultes :
- Je vais te crever, te clouer au sol, te noyer, t’écarteler, te castrer et donner tes couilles à manger à tes potes quand on les aura capturé, je vais te…
- Met d’abord de l’ordre dans tes insultes et tu auras peut-être une chance de me toucher.
Son bras explosa sous mon jet de flammes, lui arrachant un cri inhumain de douleur.
- La rédemption est impossible pour toi. Disparais dans les flammes !
I*******************I
- Ah putain ! Mon dos !
L’enfoiré… Merde, ça fait mal…
- Comment tu vas faire maintenant, osa-t’il demander. Juste, si tu voyais l’état de ton dos, c’est vraiment moche !
Quoi ? Oh non… Je sens mes muscles, c’est pas cool. Bon, au moins, je pisse pas le sang, ça doit être son pouvoir. Et ça fait pas mal non plus donc c’est bon pour moi.
- Bon, t’as pas de chance, ça va être très long pour te tuer vu que tu saigneras jamais. Je peux pas. Je le déteste. Je peux pas le toucher. Je veux le tuer. Je me détruis si je l’approche. Je le détruis si je l’approche. Je dois pas devenir berzerk. Je dois devenir berzerk. Je deviendrais fou. Je deviendrais puissant. Je me détruirais encore plus vite. Je le détruirais encore plus vite.
Je dois le tuer, même si je dois en crever. Allez, en avant.
- Raaaaaaaaah !!!!!
Je sens la puissance monter en moi. Je me sens partir également. Dans tout les cas, prépare-toi à faire dans ton froc, ça va chier pour toi !
- Wow… Fais gaffe mec, tu vas pas tarder à passer en Super Saiyan ! Euh, attends, tu veux vraiment courir au suicide comme ça ? Tu sais que si tu me fonces dessus, tu vas être transformé en sable ?
Vitesse et puissance en croissance exponentielle. Je ne peux qu’assister impuissant à l’impact. Mon poing arrive à hauteur du visage du gamin qui ne réagit pas. Il doit penser pouvoir me battre tranquillement. Il est fichu.
- Allez, dessèche-toi ! Pourquoi ça marche pas ?
Son nez commence à se désagréger, mon aura s’est étendu suffisamment pour le toucher sans que je sois blessé. Tant mieux, c’était ce que je cherchais.
- Echec et mat, connard !
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- Bon, avec la dose que je viens de lui coller, il devrait être tombé dans le coma. Plus qu’à l’achever.
J’entends sa voix mais je ne peux pas réagir, je suis sûr qu’il va m’abattre comme un chien, une balle dans le crâne alors que je suis au sol. Oh putain, c’est vraiment trop con de mourir comme ça !
- Euh… Merde, c’est quoi ce foutoir !? Pourquoi tu te relèves encore !?
Qui ? Moi ? Mais j’ai rien fait, je vois même pas où je suis alors t’imagines bien que je peux pas vraiment me repérer et encore moins bouger.
- Pourquoi tu te relèves !?
Wow, tu vas te calmer l’hystérique ! Je sais pas ce que tu es en train de voir mais c’est pas moi !
- ZUUL MOTHAFUCKA ! ZUUL !
Euh… Pardon ? C’est ma voix qui viens de dire ça ou bien j’ai rêvé ?
- Fuis misérable mortel ! Je suis de retour des Enfers pour te pourrir la vie jusqu’à ce que tu décèdes ! Tu vas payer pour ce que tu m’as fait !
- Non, non, non ! Crève !
J’entends des tirs qui fusent près de mes oreilles : mais c’est qu’il sait pas tirer ce mec ! Bref, en attendant, je sais toujours pas pourquoi il s’excite comme ça. Je peux décemment pas m’être relevé et encore moins parler alors qu’est-ce qui se passe nom de Dieu ?
- Je vous promets que je le referais plus, promis juré ! Mais s’il vous plaît, ne me tuez pas !
- Jure pas, tu vas perdre ta tête ! Le Pantin de l’Âme ne pardonne pas, surtout quand on s’en prend à lui !
D’accord, j’avais complètement zappé ça : si je tombe dans l’inconscience, ma Couleur se déclenche toute seule et me contrôle, elle prend mon relais en gros mais en profite aussi pour me faire dire un peu n’importe quoi. Bon, d’accord, c’est aussi ce que je pense mais y a des fois où je suis bien obligé de me retenir sinon je dis que des conneries.
Bon, en attendant, ce mec est légèrement dans la merde : regardez-le, le pauvre, il est en train de se mettre à chialer !
- Me tuez pas, par pitié !
- La ferme ! Je t’offre le sommeil éternel, comme tu le faisais avec tes victimes ! Tu devrais être content !
Rassurez moi : mes blagues sont pas si pourries que ça, non ?
P*******************P
- Ah putain, mon crâne !
Le flot de paroles cruelles continuait à ravager mon cerveau, des insultes, des moqueries, des boutades qui, mises bout à bout, se révélaient atrocement méchantes et perverses. Je sentis deux grosses mains comme des planches à pain enserrer ma tête dans une prise assurée. Oh shit…
- Crève maintenant, lança le géant à la voix fluette.
Un craquement sec et trois vertèbres brisées plus tard, j’étais mort, mes yeux qui disaient bonjour à ma nuque. Bon… Tout de même, ça fait un peu chier. Certes, j’avais fait des tests mais j’étais pas allé jusqu’à me tuer pour voir si je revivais, c’aurait été un peu con si je n’avais pas pu justement. Vous imaginez : tiens, je vais me faire sauter le carafon avec ce pistolet pour voir si je peux me régénérer après !
Tiens, la lumière à nouveau. C’est sûrement ça le fameux tunnel dont m’a parlé Bastian… Ah non, c’est juste les lampadaires. Attends… Quoi !? Je suis pas censé être mort !
- Aaaaaaaaaaaaahhhhh !!! Mais t’es mort, t’es mort ! Mais… ? Aaaaaaaaah ! Wow, c’est un putain de trouillard lui au final ! Bon, c’est vrai qu’à première vue, le Chœur Mortuaire fait bien flipper mais là, c’est assez comique quand même ! Je pense que je devrais en profiter pour le battre.
- M’approche pas, putain ! Ou sinon je te brise la nuque à nouveau !
- Et je revivrais à nouveau, répondis-je du tac au tac, même si je n’en étais pas sûr du tout. Tu veux que je te montre un autre effet de cette capacité ?
Je me mis à fredonner un air lugubre et ramassai un carreau d’arbalète au sol puis, d’un geste vif, le plantai dans ma main la transperçant de part en part. Contrairement à la normale, ce n’est pas moi qui reçut la douleur mais le géant qui poussa un bref cri de surprise et regarda sa main ; au moment où j’enlevais le carreau, ma blessure disparut et un trou se forma dans celle de mon adversaire.
- Que… C’est quoi ce bordel, hurla le mastodonte paniqué. C’est quoi ton pouvoir à la fin !? T’étais pas censé pouvoir attaquer, tu peux que soigner !
- Le Chœur Mortuaire me permet de soigner mes blessures puis de les déplacer sur quelqu’un d’autre. Tout ce qui implique de la douleur, des pertes de connaissance ou de sang, des os brisés et tout ce qui fait bien mal en général, l’autre le ressent et moi, j’ai rien !
Je m’approchais de lui, le carreau toujours dans la main gauche, et le pointais vers mon cœur. Je vis à son regard qu’il avait compris mon intention et il faillit se jeter sur moi.
- Stop mon gars, tu sais que si tu me tues, tu décèdes aussi ? De toute façon, je revivrais donc ça n’aura servi à rien au final. L’homme s’affaissa avec un air de désespoir absolu au visage et, les yeux regardant le sol, il se résigna à mourir. Je me mettais derrière lui et je lui soufflais à l’oreille avant de lui frapper la nuque du tranchant de la main :
- T’as bien de la chance d’être tombé sur moi et pas sur un autre.
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- T’es foutu mec, laisse tomber et viens qu’on en finisse. Je vais te tuer et te laisser dans le même état que tes hommes.
Attaques venant de plusieurs fronts. Impossible de toutes les contrer. Même si la protection du Rouge est efficace, les balles vont trop vite pour toutes les stopper sans préparation préalable. Ou je mobilise ma défense en sacrifiant toute possibilité de mouvements ensuite, ou je reste ainsi et je risque de finir écrasé. Il me faut réagir absolument.
- Tu sais plus quoi faire maintenant, hein ? Allez, fais pas ton timide !
Chargement bouclier de lancer interrompu par impact de balle. Impossibilité de tout intercepté. Impossibilité de rechargement des boucliers. Situation critique.
- Ouais allez, ras le cul, t’as qu’à crever tout seul dans ton coin.
Attention : les balles se resserrent. Risque d’écrasement en forte hausse. Préparation du bouclier protecteur. Pression trop forte exercée sur le bouclier, préparer l’expansion. Expansion prête, lancer. Pression disparue. Sentiment de colère en hausse importante. Question ironique
- Tu sais ce que tu es ? Un cadavre en devenir.
Cage en charge instantanée. Cage prête à placer. Cage placée.
- Que… Mais qu’est-ce que tu as fait !? Libère-moi !
Fermeture de la cage demandée. Présence d’un corps dans la cage, confirmer fermeture ? Fermeture confirmée.
- Si il retrouve des morceaux de ton corps, ils pourront s’estimer chanceux.
L*******************C
Oh putain oh putain oh putain ! Cours Light, cours !
- N’essaie même pas de fuir ! Tu as osé insulter notre chef, tu dois mourir pour ça !
Mais merde, je peux faire quoi face à lui ? Il vient de se créer une armure de samouraï et me pourchasse, il faut que je fuis, je peux pas combattre décemment. Et en plus, il se remet à lancer ses gouttes de sang.
- Ah ah ! Touché !
Aïe… Ouais, en effet, je l’ai bien senti. Mais attends… Merde, c’est que c’est vachement acide ce truc ! Comment c’est possible ça ?
Le taré sanguinaire apparut devant moi, donna un coup en taille que j’évitai de justesse suivi d’un coup de poing que j’évitais un peu moins. Dans les dents. De nouveau aïe. Le sang se mit à couler entre mes lèvres et je vis mon adversaire tendre la main vers moi, mon sang se mit à flotter et se rassembla en une fine aiguille qui se pointa pile entre mes deux yeux.
- Et maintenant, voyons à combien de décibels tu vas monter dans ton agonie, lança-t’il sarcastique.
Je ne réfléchis pas plus longtemps et fis retentir une nouvelle explosion sonore juste à côté de l’aiguille ce qui la fit éclater ; heureusement que j’avais mis la bonne fréquence. Je me remis en fuite, cherchant à lui échapper quand soudain, un grand bang se produisit et je me retrouvais une centaine de mètres plus loin. Qu’est-ce qui venait de se passer ?
Je regardais mes chaussures fumantes et compris aussitôt : je venais de passer le mur du son pour quelques instants. Et j’avais très mal maintenant. Je ne sais pas comment j’avais fait ça mais ça pourrait m’être bien utile. Je pense qu’il est également temps de sortir mon arme secrète, mon pistolet à aiguilles. Certes, mon attaque ne tient qu’à un fil, une supposition sur un pouvoir qui vient d’apparaître mais c’est la seule solution que j’ai.
Je le vois arriver, ce salaud en armure rouge. Je dois tout miser sur ma nouvelle capacité mais je ne sais pas réellement comment le faire. Bon, d’accord, j’ai peut-être bien une petite idée mais après, c’est purement théorique.
- Viens mourir de ma lame ! Le samouraï sanglant t’attend !
Je me mis en position de course et quand il abattit son katana, je tapais un sprint puis supprimais le bruit tout autour de moi pour le faire se réapparaître sur mes côtés, en cône. Ouais, dit comme ça, ça paraît complètement ridicule mais ma Couleur consistant à la base à annuler les sons et les reproduire plus tard, je ne faisais que créer les vibrations d’air contraires pour la première utilisation et celles correspondantes pour la seconde. De ça, j’en ai conclu que je pourrais potentiellement manipuler les frottements de l’air, me permettant d’aller plus vite mais de là à la vitesse du son, je ne pensais pas, je croyais juste pouvoir appliquer ça à mes balles pour ainsi percer son armure de sang.
Je me retrouvais donc dans son dos et dégainai mon pistolet quand il se retourna et, d’un air fier et moqueur, lança :
- Quoi ? Tu crois pouvoir me battre avec un petit flingue de merde ? Tu te prends pour qui à me sous-estimer ainsi !? Ma défense est impénétrable !
- Je pense plutôt que tu me prends de haut mon gars. Tu vas prendre cher si tu continues dans cette voie !
Le visage crispée et parcouru de tics d’énervement, je le vis se ruer sur moi pour me donner un coup de la pointe de sa lame, attaque que j’esquivais facilement. Des coups en taille, des attaques d’estoc, du plat, je me faufilais en frôlant l’arme de manière parfaitement consciente et délibérée. Quand je pris un pas d’écart en arrière, je tirais ma première aiguille et annulait tous les frottements d’airs, rendant mon projectile extrêmement rapide auquel même son armure ne put résister ; l’aiguille se planta dans son biceps droit, le faisant lâcher son katana.
La sangle de cuir qui retenait sa jarre se déchira et la cruche se renversa sur le sol, déversant des flots d’hémoglobine qui se rassemblèrent en lances de deux mètres de long, le sang de leur créateur se mêlant à celui qui s’échappait du contenant.
- Tu vas regretter ce que tu as fait, ceci est ta dernière vision !
Quand il se mit à lancer ses piques sur moi, le monde ralentit à mes yeux et je me retrouvais dans son dos, sur ses côtés, devant son visage, le submergeant d’aiguilles vibrantes de vitesse, de coups, d’images de moi qu’il détestait tant. Quand je m’arrêtai, ce fut pour le retrouver à genoux sur le sol dur et glissant du sang des lances qui avaient raté leur cible.
- Je suis censé t’être supérieur… Pourquoi tu peux me battre, c’est impossible…
Je mis la main sur l’aiguille plantée dans son épaule gauche et transmit une vibration qui se répercuta dans l’armure et la fit revenir à l’état liquide. Il me regarda avec des yeux déments plein d’incompréhension.
- Pourquoi, demanda-t’il, pourquoi…
Je plaçais le canon de mon arme entre ses deux yeux et soufflais avant d’appuyer sur la gâchette :
- Il faut bien que les enfants surpassent un jour leurs parents. Retourne dans le néant.
Silence.
Voilà, à la semaine prochaine ! Promis juré !
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L'imagination est le propre de l'homme car "nous sommes faits de la même matière que les rêves" (William Shakespeare)
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Sujet: Lumière 
Lun 28 Oct - 3:58
