Forum japanimation, découvertes
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 Lumière

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Norvgroen
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Norvgroen


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MessageSujet: Lumière   Lumière I_icon_minitimeLun 28 Oct - 3:47

Wilackan
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Lumière Icon_minipost-da18Posté le: Dim 18 Jan - 00:42 (2015)    Sujet du message: LumièreLumière Icon_quote-9079c Lumière Icon_edit-9079d Lumière Icon_delete-907a2 Lumière Icon_ip-907a3


Bon, je l'avais dit y a bien longtemps, il faut que je termine ma nouvelle pour vous la remettre en ligne. Oui, voilà déjà un an que je vous ai fait découvrir ma première nouvelle sur le LOM de remplacement. Je me suis donc enfin décidé à vous en refaire profiter donc voici de nouveau le premier chapitre : il faut juste savoir que je n'ai rien changé (même si je pense que j'aurais dû le faire mais alors, j'aurais repris toute l'histoire depuis le début) comme ça, vous ne serez pas perdu. Je vous souhaite une bonne re-lecture et vous dit à vendredi prochain pour le chapitre 2 !



Chapitre 1 


 

Rouge : couleur des impulsions violentes traduites par la passion, l’amour et le sexe mais également la colère, le feu et le meurtre, le sang versé. Elle représente aussi la vigueur, la protection, la prévention, elle attire et réchauffe.                                                                      

Orange : couleur de la vitalité, de l’énergie, du déclin des saisons, du renoncement et surtout, couleur drapée de mystère, accompagnant les hindouistes et les bouddhistes.  

Jaune : couleur de la vie, de la joie, de l’or et du Soleil, représentante de la monarchie et de la lumière.                                                                                                                                  

Vert : couleur du hasard et de l’espoir, de la maladie, la jalousie et l’envie mais aussi de la nature et par conséquent, de la pureté et du renouveau.                                                              

Bleu : couleur du ciel et de la mer, l’infini, le rêve, le calme, la fraîcheur, la tristesse et la royauté, l’immensité inexplicable du divin.                                                                         

Indigo : couleur complémentaire mais indispensable, sans qui l’équilibre du chiffre 7 serait rompu, les sept jours de la semaine, les sept notes de musiques.                                              

Violet : couleur de la pénitence, de l’initiation, de la magie et du surnaturel, voire du deuil, de la fourberie.                                                                                                                         

Toutes découlent du blanc, de la lumière blanche, celle qui protège, qui guérit et purifie, qui amène la joie pour les hommes et la mort pour tous ses ennemis vivant dans les ténèbres, celle qui descend des cieux, incompréhensible, étrange et en même temps si belle et douce… 


 
Là vous vous dites : « mais pourquoi il me parle de ça ? Je suis pas là pour apprendre la symbolique des couleurs ! » Et vous avez raison. En fait, c’est sûrement parce que je suis en train de flotter entre des fleurs de toutes ces teintes, dans le ciel bleu, au-dessus d’une immense plaine au milieu de laquelle coule une rivière. Je me sens bien, je me sens détendu, seul, rien ne pourrait venir troubler ma tranquillité dans ce monde éclatant et calme à la fois…                                                                                                                                                       

- Monsieur ? Ho, monsieur ?                                                                                                  

Je repris conscience de ce qui m’entoure suite à l’appel du gamin face à moi qui venait pour payer son livre. Il me regarda, l’air légèrement soucieux, et me demanda :                

- Vous allez bien ?                                                                                                                 

- Oui, ne t’inquiète pas. Bon, ça fera 13 dollars !                                                                

Après qu’il m’eut donné l’argent et sois parti, je me ressaisis et regardai autour de moi : j’étais dans ma librairie, mon immense librairie souterraine et paisible. Le silence accompagnait ma respiration, les gens fouillaient dans les étalages pour dénicher leur futur coup de cœur, d’autres discutaient tranquillement… Je me regardai dans la glace et aperçus mes traits complètements tirés, mes yeux d’un bleu intense soulignés de cernes, mes cheveux noirs grisonnants noués en catogan, ma barbe de trois jours, mes lunettes rectangulaires redressées sur mon front : bordel, j’ai vraiment une tronche de déterré.  Je ne sais pas comment j’ai fait mais j’ai dû m’endormir sur mon livre pourtant passionnant. Bizarrement, ce qui m’inquiétais, c’est d’avoir vu toutes ces couleurs, ça ne me rappelais pas que des bons souvenirs.                                                                                                                     

- Tenez, me dit l’adolescent face à mon comptoir tout en me tendant un manga.  

- Merci. Ça fera 20 dollars et 70 cents.                                                                          

Il me regarda interloqué et me dit d’une voix aigüe :                                                         

- Mais non, il coûte 6,90 !                                                                                                     

- D’accord alors soit tu ne paies que pour celui-là, soit tu m’achètes aussi les deux qui sont cachés sous ton manteau… Alors ?                                                                                          

Je n’eus pas le temps de l’attraper qu’il fuyait déjà vers la sortie. Restant derrière la caisse, je le fixai et me concentrai : l’une de ses poches vira soudainement au bleu et augmenta de volume, très peu mais suffisamment pour lui faire perdre l’équilibre et l’envoyer se planter la face dans le torse d’un homme qui voulait rentrer. Sortant de derrière le comptoir, je pris le voleur par la capuche et sortis les mangas qu’il cachait sous sa veste avant de le ramener sur le trottoir.                                                                                                  

- Et rappelle-toi que j’ai des yeux partout ! La prochaine fois que je te vois faire ça, je te reconduis dehors à grands coups de pied dans l’arrière train !                                                 

- Et bien dis donc ! Toi qui d’habitude es si calme. Tu sais que ça n’arriverais plus si tu faisais installer des caméras ici.                                                                                                      

Je me retournais vers l’homme qui avait été percuté par l’adolescent et qui venait de me parler : grand, typé asiatique, les cheveux noirs de jais coupés courts, les traits fins et fermes, l’air vigoureux et les yeux couleur de nuit, indigo.         Je le reconnus aussitôt :                  

- Au moins, on ne peut pas dire que tu portes mal ton nom, Bastian Booker le libraire.             

- Ike Itagashita… Tout ça ne me rajeunis pas… Mais qu’est-ce que tu m’as manqué !       

Nous nous jetâmes dans les bras l’un de l’autre, heureux de nous revoir après tant d’années. Il faut dire que nous avions été dans le même institut, éduqués ensemble avec nos cinq autres amis.                                                                                                                              

- Comme je lui ai dit, à ce sale gosse, j’ai des yeux partout ! Tu t’en souviens ?                

- Oh que oui ! Tu avais utilisé cette technique pour regarder les copies du contrôles et tu nous les avais communiqué, tout ça parce qu’Orek n’osait pas s’occuper du prof !                      

Après une grande conversation sur nos souvenirs d’école, je me ressaisis et lui demanda :                                                                                                                                         

- Bon, j’imagine que tu n’es pas là pour parler chiffons alors explique-toi, s’il-te-plaît.             

Ike se leva et me regarda avec un long soupir : je pus alors voir qu’il paraissait exténué, vidé de ses forces. Ses yeux commencèrent à se brouiller quand il m’annonça :          

- Ivan est mort…                                                                                                                    

Je restai prostré et consterné : Ivan avait été le mentor d’Ike quand nous étions à l’institut et c’était souvent lui qui rattrapait nos conneries, nos idioties d’enfants enfermés dans un grand bâtiment alors il était comme un oncle attachant pour nous :                                 

- Merde alors. C’est… Comment dire… Ça doit être dur pour toi…                                      

- C’est vrai que toi, ton mentor est mort pour te protéger, me dit-il avec un air de reproche dans ses yeux.                                                                                                                        

- Ne commence pas avec ça, Ike ! Tu sais très bien que je m’en veux déjà énormément alors n’en rajoute pas comme ça. C’est tout ce que tu avais à m’annoncer ?     

Ike se calma et, tout en commençant à fureter entre les étagères, reprit la parole :             

- Plus exactement, il a été tué mais on ne sait pas encore comment. C’est pour ça que je suis venu te chercher, Ryan nous a tous convoqué et c’est moi qui suis chargé de te récupérer et t’emmener.                                                                                                                 

- Tu sais, j’aurais pu y aller tout seul, je suis grand maintenant, dis-je en allant prendre ma veste.                                                                                                                            

- En fait, je suis le seul à savoir où il faut se rendre, il m’a averti personnellement. Par contre, ça risque de durer donc je suis pas sûr que tu pourras revenir ici avant un bon bout de temps.                                                                                                                                          

- C’est pas grave. Jonathan, je risque de m’absenter très longtemps, je te tiens au courant, hurlai-je à mon assistant avant de sortir dans le froid mordant. Je rajoutai un sourire aux lèvres :                                                                                                                          

- Je crois que j’aurais préféré voir Gerald plutôt que toi. Il aurait pu nous réchauffer.     

- Espèce d’idiot, dit-il en me donnant un coup sur l’épaule. 


 
Bref, en espérant que ça vous aie plu, j'attends vos remarques et vos questions, tout ce que vous voulez me demander, la totale quoi ! Si la mise en forme vous paraît un peu étrange, des sauts de lignes là où il ne faudrait pas par exemple, c'est la mise en forme du forum qui fait ça sans raison particulière, ce qui est particulièrement agaçant soi-disant passant. 

 

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NORVGROEN
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Lumière Icon_minipost-da18Posté le: Lun 19 Jan - 20:39 (2015)    Sujet du message: LumièreLumière Icon_quote-9079c Lumière Icon_edit-9079d Lumière Icon_delete-907a2 Lumière Icon_ip-907a3


super on va avoir la fin de l'histoire Lumière 001-c17db4
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Lumière Icon_minipost-da18Posté le: Ven 23 Jan - 15:05 (2015)    Sujet du message: LumièreLumière Icon_quote-9079c Lumière Icon_edit-9079d Lumière Icon_delete-907a2 Lumière Icon_ip-907a3


Hello tout le monde ! Voici comme promis le deuxième chapitre de Lumière, bonne lecture et à la semaine prochaine !



Chapitre 2 


 

Nous étions à l’arrière d’une voiture militaire quand la personne à la droite du conducteur s’exclama :                                                                                                                       

- Bon, c’est pas que je m’ennuie mais c’est quand qu’on arrive ? Tu peux pas nous donner plus de renseignements, Ike ?                                                                                          

Lui, c’est Yohan Ysseï : deux ans de moins que nous, les cheveux bruns tirant sur le blond, mal coiffés comme s’il sortait du lit, glabre, le visage jeune et agréable, un physique de mannequin mais un peu petit ce qui le complexe énormément et, derrière ses lunettes de soleil, des yeux jaunes vifs. Il faut dire aussi qu’il a son caractère le gars : impatient, toujours habitué à avoir ce qu’il veut quand il le veut, c’est un ‘‘self-made man’’ qui se la joue play-boy milliardaire. Bon, en dépit de son mauvais caractère, il peut être sympa mais que quand Monsieur le souhaite.                                                                                                                                  

- Désolé Yohan mais Ryan m’a demandé de vous en dire le moins possible, il vous expliquera tout une fois là-bas.                                                                                                      

- En même temps, je sais pas si c’est vraiment rassurant d’être emmené par des militaires. Ça, c’est signe de gros problèmes qu’il va falloir qu’on règle ; même pas capable de se débrouiller sans nous !                                                                                                                     

Sur l’instant, je vis le conducteur se crisper sur le volant et Ike virer au rouge sous l’effet de la colère. Je dus donc jouer les pacificateurs :                                                                     

- Oh, doucement Joe La Gaffe. Dois-je te rappeler pourquoi nous sommes ici ?              

Ma remarque l’atteint violemment et, se rendant compte de son erreur, il se confondit en excuses auprès du soldat et encore plus auprès d’Ike, d’autant plus qu’une vive lueur indigo commençait à s’allumer dans ses yeux.                                                                   

- Bon, et surtout, repris-je à voix basse, je vous rappelle que nous devons rester calmes et ne pas causer de troubles, ne pas nous faire remarquer. Il ne faudrait pas les déranger dans leur travail.                                                                                                                   

Je regardai par la vitre défiler le paysage desséché et maussade à toute allure avant que celui-ci n’échappe à ma vue, nous venions d’entrer dans un tunnel. Les lampes éclairaient successivement nos visages, fermé pour celui d’Ike, renfrogné pour Yohan, et détaché pour le soldat qui nous conduisait à notre rendez-vous. Ryan Richards, celui qui nous convoquait, travaillais à la Défense Nationale en collaboration avec l’armée et apparemment, c’était pour une affaire vraiment sérieuse, pas que pour le meurtre d’Ivan.       

- Je sens que ça promet tout ça, me fis-je en guise de réflexion silencieuse. 

Nous entrâmes dans la salle de réunion dans laquelle nous étions attendus et je fus ébahi par tous les appareils électroniques qui nous entouraient : ordinateurs, écrans géants, cartes interactives, unités centrales, tout y était comme dans les films où tout l’état-major se réunit pour faire face à une situation de crise.                                                                             

- Ah ! Vous voilà enfin ! Dis donc Ike, t’aurais pas un peu traîné en route pour nous les ramener, nous dit un homme en se levant.                                                                                               

Il nous fixa de ses yeux violets éclatants partiellement cachés par une masse de cheveux blonds, nous gratifiant d’un sourire jusqu’aux oreilles. Sa chemise entrouverte aux manches retroussées, son jean noir, son pendentif en acier, tout lui donnait une allure de rockeur, ce qui n’est pas faux puisqu’il était producteur dans une maison de disque : Philip Precht, le joyeux de la bande, toujours à chanter, à siffloter un air quelconque, en n’importe quelle circonstance ; c’est une mauvaise habitude qu’il a appris tout jeune mais on s’en moque, ça nous détend.                                                                                                                 

- Allez, venez, vous êtes à la bourre, Ryan va encore gueuler si ça se trouve !                     

- Il n’a qu’à être plus patient, voilà tout, répliqua Yohan.                                                   

Nous prîmes place à la table circulaire après avoir salué les deux autres : Gerald Gesicht, un médecin humanitaire roux aux yeux verts, typiquement le genre d’homme qui peut se permettre de vous faire une remarque désobligeante et à qui vous ne sauriez répondre puisqu’il n’y a aucun reproche à lui faire, et Orek Olsen, blond aux yeux orange, grand et mince avec un léger collier de barbe, rigolard et fêtard avec ça, un bon scandinave en soi même s’il n’a pas hérité de l’incroyable courage – à moins que cela ne soit plutôt le signe d’une totale ignorance du danger - qu’on leur attribue d’habitude . Nous n’attendions plus que celui qui nous avait tous convoqués ici et ce ne fut pas long :                                     

- Bien le bonjour mes chers amis ! Je suis heureux de vous revoir, même si les circonstances qui vous ont amené ne le sont pas autant.                                                                      

Ryan Richards, costume noir et cravate rouge, cheveux bruns coupés courts, une mallette dans la main, nous fixait tous de ses yeux sérieux couleur de sang. Son entrée fit se lever tous les militaires présents dans la salle et saluer d’une manière très formelle.                    

- Et bien ! T’as du succès à ce que je vois, dit Yohan. Tu dois être un haut placé pour qu’il te salue de la sorte !                                                                                                                 

- Ce n’est pas le sujet. Repos !                                                                                             

- Toujours aussi aimable par contre, Monsieur a mangé du clown à ce que je vois, lança Orek, nous faisant sourire par la même occasion.                                                                     

Le regard que Ryan lui décocha le fit taire d’un coup. Soupirant d’agacement, il s’assit et commença à nous expliquer pourquoi nous étions là :                                                                     

- Bien, comme Ike a dû vous le dire, Ivan est mort. Mais pas de mort naturelle hélas, d’un assassinat. Et ce n’est pas le seul.                                                                                        

- Tu veux dire qu’il serait la victime d’un tueur en série, demanda Gerald.                     

- Oui. Ça risque d’être dur pour vous mais Oscar, Glenn et Pietro ont également été tués.                                                                                                                                                    

Voilà, le tact, c’est pour les mauviettes. Pas la peine d’avoir fait cinq années de psychologie pour comprendre à quoi équivalait ce silence : celui de la tristesse due à la perte de leurs mentors. Je vis les yeux d’Orek se brouiller de larmes, Gerald se prendre la tête dans les mains et Philip, en état de choc, se mettre à chantonner un air horriblement triste. Je me tournais vers Ryan et m’aperçus qu’il ne semblait pas si indifférent à ces meurtres comme aurait pu le laisser supposer le ton qu’il avait employé pour annoncer la mauvaise nouvelle.             

- Et qu’en est-il de Renato, lui demanda Yohan dont le prédécesseur était également mort depuis longtemps.                                                                                                                 

- Ce fut le premier hélas, répondit-il en reniflant tristement. Mais je ne voulais pas que vous le sachiez, je ne vous l’aurais appris qu’après avoir chopé l’enfoiré qui a fait ça.             

- C’est donc pour ça que tu nous as convoqués ? Pour qu’on t’aide à le trouver et qu’on lui fasse la peau, s’enquiert Gerald sur un ton agressif, ses yeux verts illuminés d’un feu émeraude.                                                                                                                             

- En partie, parce que j’ai une autre nouvelle d’une toute aussi grande importance à vous annoncer. Il nous regarda tous avant de reprendre la parole : comme vous le savez, je continue les recherches pour voir si d’autres personnes comme nous se déclaraient et, effectivement, c’est le cas. Un Blanc du Passeur est réapparu après 83 ans d’absence. 

 

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Lumière Icon_minipost-da18Posté le: Ven 30 Jan - 18:47 (2015)    Sujet du message: LumièreLumière Icon_quote-9079c Lumière Icon_edit-9079d Lumière Icon_delete-907a2 Lumière Icon_ip-907a3


Voici le chapitre 3, j'espère que vous le lisez bien au chaud chez vous !




Nous avons été séparés en deux équipes : l’une devait aller chercher le Passeur et l’autre allait enquêter sur la mort d’Ivan et des autres mentors. Je partis avec Ike, Philip et Orek direction Detroit, là où le radar de Ryan l’avait repéré. Nous n’avions hélas aucun indice sur la personne que nous devions trouver.                                                                                          
 

- C’est bien beau tout ça mais on fait comment une fois sur place, demanda Philip. Parce que la machine de Ryan, elle est bien gentille mais elle a pas la fonction trombinoscope donc on sait pas à quoi il ressemble.                                                                     
 

- Il ou elle, ça peut très bien être une fille, rajouta Orek. Mais c’est vrai que sans détails, on part mal.                                                                                                                                   
 

- On sait juste qu’il est jeune, dans la vingtaine, me rappelai-je. Il nous suffira après de chercher une personne avec un détail frappant, des cheveux ou des yeux blancs.                        
 

- Un aveugle ou un décoloré en somme, résuma Ike.                                                      
 

Cette blague nous fit décompresser alors que nous roulions à grande vitesse sur l’autoroute.  
 


 
 

******************* 
 

             
 

Nous avons été séparés en deux équipes : l’une devait aller chercher le Passeur et l’autre allait enquêter sur la mort d’Ivan et des autres mentors. En compagnie de Yohan et Gerald, je suivis Ryan jusqu’à la morgue pour voir les dépouilles de nos professeurs. Nous entrâmes dans la pièce blanche et froide et Ryan ordonna au médecin-légiste de nous laisser seuls un moment.                                                                                                                            
 

- Selon ce que j’ai lu dans le dossier, nos chers maîtres ont été attaqués par arme blanche, une coup net sur la gorge qui leur a tranché la carotide. Ils n’ont même pas eu le temps de sentir la douleur du coup, ils se sont vidés de leur sang sur le champ, nous expliqua-t-il.                                                                                                                                              
 

- D’accord, je veux bien croire que ça se soit produit ainsi pour Glenn, Pietro et Oscar mais ne me dis pas que c’est pareil pour Renato, dit subitement Yohan. Le coup n’aurait rien dû lui faire, non ?                                                                                                                                  
 

- C’est bien ce que je croyais mais tu peux constater par toi-même qu’il a eu lui aussi la gorge tranchée, répondit-il tout en ouvrant quatre casiers.                                                            
 

L’horreur totale : même si leurs corps étaient parfaitement conservés, les voir si pâles et immobiles me fila la nausée. D’autant plus que le trait rouge sous leur menton soulignait davantage la terrible vérité. Je vis Gerald se pencher sur le cadavre de son maître et se mettre à respirer difficilement. Je lui demandai, inquiet pour lui :                                                  
 

- Gerald ? Est-ce que tu te sens bien ? Eh, gars, ça va ?                                                            
 

Yohan eut tout juste le temps de m’attraper par le col avant que Gerald ne pousse un grand cri de rage mêlé de douleur et s’enflamme d’un feu vert émeraude qui lui léchait la peau sans le brûler.             
 

 
 

******************* 
 

             
 

- Oh, Bastian, ça va ? T’as l’air tout pâle. Tu n’es pas malade au moins ?                          
 

Je regardais les yeux orange d’Orek qui me fixaient d’un air interrogatif. Nous étions dans un bar miteux où le Passeur avait été localisé récemment et nous buvions un coup en écoutant les conversations pour peut-être glaner quelques informations intéressantes.              
 

- Gerald vient de voir le corps de Glenn : il a pété un câble et j’ai failli y rester.               
 

- Bordel ! Mais il peut pas se contrôler, celui-là, éclata Ike.                                                 
 

- Mais c’est l’hôpital qui se fout de la charité, dis-moi, se moqua Philip. Bon, à part le fait qu’il se soit enflammé, y a du nouveau par rapport au Passeur ? Ryan a trouvé d’autres indices pour nous aider ?                                                                                                                 
 

- Ben, il a sûrement comme nous un prénom et un nom qui commence par la même lettre, un W je pense. Après, c’est que des hypothèses mais on peut déjà essayer.                      
 

Nous sortîmes du bar et nous rendîmes sur tous les autres lieux où il avait été repéré, logement, travail, restaurant… La liste était plutôt longue et nous l’avions presque terminé lorsque nous rentrâmes dans un magasin de musique où ses traces nous menaient. Pendant que Philip regardait avec un plaisir immense les disques des groupes qu’ils avaient produits en compagnie d’Orek, je questionnais le vendeur en montrant une fausse plaque de la police fournie par Ryan :                                                                                                                                  
 

- Bonjour. Veuillez bien coopérer pour l’avancement de notre enquête. Nous aimerions savoir si vous avez eu des employés ou des clients avec un nom et un prénom en W et qui aurait des cheveux blancs.                                                                                                            
 

Mais pourquoi j’ai pas demandé à Ike de le faire à ma place. Lui, on dirait vraiment un policier ! 
 


 
 

******************* 
 

             
 

- Ike te fait savoir qu’il ne supporte pas quand tu t’énerves, dis-je à Gerald.                     
 

- Mais bien sûr ! Il se fout de moi là !                                                                                  
 

Nous étions devant la maison d’Ivan pour trouver des indices qui pourraient nous aider à avancer dans cette affaire. La crise de colère de Gerald nous avait bien marqué, tout comme le carrelage de la salle d’autopsie d’ailleurs. Heureusement que Ryan avait coupé les caméras, prévoyant comme il est avec son sixième sens.                                                              
 

- Allons-y, c’est ouvert, nous indiqua ce dernier.                                                                   
 

La maison était en parfait état, pas de trace de lutte, pas de verre brisé ni d’objets par terre, tout conformait au dossier, une agression si subite que la victime n’a pas pu se débattre. Seule la police était passé par là et elle n’avait trouvé aucun indice : le tueur devait donc être un  professionnel, un mercenaire. Ou un maniaque de la propreté.                             
 

- Il va falloir qu’on fouille toute sa baraque au vieux, demanda Yohan, l’air visiblement ennuyé.                                                                                                                             
 

- Bravo le respect pour les morts, répliqua Gerald sur un ton sec. T’es franchement immature des fois, rajouta-t-il. Bon sinon, qu’est-ce qu’on vient faire ici exactement ? Les policiers n’ont rien trouvé alors nous, on risque encore moins.                                                         
 

- Au pire, on n’aura qu’à aller fouiller chez les autres, s’il le faut vraiment, m’exprimais-je. Mais je peux demander à Ike s’il y a quelque chose qui pourrait échapper à la vigilance de n’importe qui, un détail ou autre chose que son mentor aurait caché et qui nous serait destiné, voire un passage secret, un truc du genre.                                                                   
 

- Oui, c’est vrai, on peut toujours essayer, approuva Ryan. Fais-le, on continue de chercher jusqu’à ce qu’il nous donne une réponse. 
 


 
 

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- Eh, Ike ? Les autres voudraient savoir si Ivan pourrait avoir dissimulé quelque chose à notre intention. T’as une idée ou pas ?                                                                                          
 

- Hum… Faut aller dans la cave et regarder dans les casiers à vins, nous dit ce dernier un peu hésitant. Y a un bouton pression derrière une bouteille de Mouton Rothschild 86 qui dévoile une planque ; peut-être qu’il y aura des papiers importants qui pourront les renseigner.                                                                                                                                       
 

- Du Mouton Rothschild 86, s’exclama Philip. Eh ben, il se faisait pas chier, ton maître !                                                                                                                                            
 

- Précise juste à Yohan qu’il n’a pas intérêt à toucher une seule de ces bouteilles sinon je lui refais le visage période cubisme, rajouta le Japonais.                                                        
 

Nous étions en route pour l’habitation du présumé Passeur, dont le vendeur nous avait donné l’adresse. Malheureusement, le garçon n’avait pas été clair du tout - ça impressionne vachement les plaques de police - et en plus, il n’avait pas de photos de la personne en question parce qu’apparemment, le patron l’avait embauché pour un travail au noir. Génial.                                                                                                                                          - Warren Wade, un garçon si on croit le prénom, habite au 42 Clay Street. Il a vingt-deux ans, enchaîne les boulots pour se faire un peu d’argent mais a une préférence pour les travaux dans la musique comme celui-ci, récapitula Orek. Il vit seul, pas de famille, pas d’amis, personne, rien. J’ai bien peur de tomber sur un geek ou autre chose du genre.                        
 

- T’es bête ! Si c’était un geek, il postulerait dans des magasins de jeux vidéo, dit Philip en souriant. Quoi ? Parce que ça vous paraît pas évident, nous rétorqua-t’il, tout fier de son raisonnement.                                                                                                                       
 

Nous arrivâmes devant chez lui et frappâmes à sa porte :                                                 
 

- Monsieur Wade, ouvrez ! Police ! Nous avons des questions à vous poser !         
 

Aucune réponse en provenance de la maison. Ike nous fit signe de nous taire et tourna la poignée ; la porte était déjà ouverte. Nous pénétrâmes dans l’entrée en faisant attention, écoutant pour entendre un bruit, essayer de reconnaître la situation.                               
 

- Ne bougez plus, j’inspecte la maison, leur ordonnais-je. Je me concentrais alors et, dans une explosion azur, je vis apparaître toutes les pièces de la maison. Je fis un rapide constat de ma vision : un bâtiment dépouillé, vide mais propre quand même, Philip qui fixais l’un de mes points de visions, Ike et Orek ensemble dans le salon, les escaliers, les chambres…                                                                                                                                         
 

- Là-haut ! Y a quelqu’un !                                                                                                     
 

Nous grimpâmes les marches quatre à quatre et débarquâmes dans une chambre où se tenait une jeune femme en tenue blanche, une mèche blanche dans ses cheveux bruns longs, des yeux pétillants. Il y avait aussi un homme aux yeux gris, un couteau à la main, sur le rebord de la fenêtre dans une position  figée légèrement ridicule, surpris de nous voir comme si nous l’avions interrompu. La femme nous regarda et nous sourit malicieusement :       
 

- Bonne chance à tous, nous dit-elle avant de tomber sur son lit et disparaître instantanément, nous laissant là complètement estomaqués. 
 


 
 

******************* 
 

             
 

- Il faut enlever la bouteille de Mouton Rothschild 86 du casier. Derrière, il faut presser un bouton pression et une cachette devrait s’ouvrir, expliquais-je à Gerald qui s’exécuta.                                                                                                                                         
 

Effectivement, un pan du mur poussa un bruit de canette qui s’ouvre avant de s’écrouler d’un bloc. Nous attendîmes que la poussière retombe pour regarder à l’intérieur du trou : nous en retirâmes de la paperasse, des dossiers qui n’avaient hélas aucun rapport avec notre affaire et une boîte fermé par un cadenas.                                                                     
 

- Bon, je vais chercher une tenaille parce que, perso, j’ai aucune compétence en crochetage, dis-je en me dirigeant vers les escaliers.                                                                 
 

- Attends, je m’en occupe, répondit Yohan en se penchant face au verrou. Il pointa son index devant la serrure, le bout de son doigt s’illumina en jaune et un fin rayon lumineux fusa, faisant éclater le cadenas.                                                                                                     
 

- J’aurais pu m’en occuper aussi, souligna Gerald. Je le faisais fondre et c’était bon.   
 

- Oui mais c’aurait été trop long contrairement à ma technique de gentleman cambrioleur, le taquina-t-il en ouvrant la boîte.                                                                            Nous n’eûmes pas le temps de regarder ce qu’il contenait que le coffret se mit à biper et une onde de chaleur étouffante, lumière éblouissante et bruit étourdissant en sortit. 
 


 
 

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- Et merde, lâchai-je des deux côtés. 
 


 
 

Voilà, à la semaine prochaine ! 
 

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Lumière Icon_minipost-da18Posté le: Mar 3 Fév - 20:35 (2015)    Sujet du message: LumièreLumière Icon_quote-9079c Lumière Icon_edit-9079d Lumière Icon_delete-907a2 Lumière Icon_ip-907a3


tu nous laisses en pleine action je veux la suite  Lumière Img131-4dcd merci pour ce bon moment 
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