Falméria volume 3 : Confrontations, pour l’équilibre
Chapitre 1 : Confrontation décisive, des préparatifs effrayants
Je flottais allégrement dans l’air tandis que mon cher petit frère lui, apprenait lentement à recouvrir son corps d’une fine couche de terre condensée, semblable à une armure. Cette sensation lui rappelait Phylis à en juger par son visage, tandis que Gaïa fidèle à elle-même ne cessait de lui rappeler de trouver le bon état d’esprit. J’ai d’ailleurs médité sur ces prérequis d’utilisation et classé les éléments avec les états d’esprit associés, ce qui m’a donné ceci :
_ L’air : L’élémentaliste qui veut en prendre le contrôle doit être fier et humble à la fois, il doit tempérer son ardeur ainsi que l’air qu’il condense ou la laisser ressortir selon l’usage, sa personnalité doit être changeante de fait.
_ L’eau : élément curatif et destructeur, l’impassibilité prime quand l’offensive est donnée, tandis que la gentillesse et la tendresse ressortent lors de soins.
_ La terre : La prudence est de mise quand l’élémentaliste veut protéger son corps ou faire rempart contre les sorts adverses avec un mur, La confiance et l’énergie quant à elles servent au renforcement de sa puissance et à l’utilisation de séisme et autres magies offensives.
_ Le feu : Il est avec l’air, sous réserve du vol, l’un des éléments purement offensifs, les sorts engendrés par les flammes n’ont qu’un seul but, réduire à néant toute vie où ils ont été lancés. De ce fait, l’utilisateur doit être emplit d’une énorme soif de destruction et d’une rage telle, qu’il peut à tout moment être pris de folie meurtrière.
En examinant cela de plus près il paraissait évident que Phyrez allait devoir retrouver l’état frénétique que les ténèbres avaient engendrées, cela serait certainement très dangereux pour lui comme pour nous. Durant les mois suivant j’eu de nombreuses discussions avec les gardiennes tour à tour, sur la marche à suivre une fois la barrière brisée, et sur la dernière épreuve de mon frère. En ce qui concerne notre libération, il apparaissait évident d’aller contacter chaque peuple pour faire front commun, en espérant qu’il en reste une fois le temps écoulé. Pour le cas de Zéphyr elles allaient exceptionnellement toute participer à plusieurs échelles.
Le temps passa et en une année seulement, il réussit à faire sien le pouvoir de la terre, la partie la plus ardue arrivait, maitriser les flammes. Le plus dur dans cette épreuve, c’est qu’il devait étouffer son état d’esprit après l’avoir déchainé, et cela en une seule journée. Toute semblaient s’apprêter à retenir une bête gigantesque car les mesures prises étaient draconiennes. Gaïa avait construit une cage de plusieurs épaisseurs large d’une dizaine de mètres, tandis que Selkie remplissait les espaces volontaires avec de l’eau et se tenait prête à réprimer les flammes. Aril elle, se tenait dans les airs et avait matérialisé un mur de vent, qui empêchait non seulement le passage mais projetterait violemment l’imprudent qui tenterait de le traverser, au sol. Yoko quant à elle attendait face à Phyrez qui lui était retenu prisonnier par un vase élémentaire à triple couche, la terre immobilisait son corps, cette dernière était entourée d’eau qui elle-même était contenu par un vase matérialisé par le vent. Une crevasse pleine de lave les séparait.
Toutes ces précautions me semblaient exagérées, et même cette phrase de Yoko m’avait semblée étrange. « Tu ferais mieux de ne pas y assister, mais je ne t’en empêcherait pas. »
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Plume écarlate