Royaume de Falmaria

Admin Messages : 1006 Date d'inscription : 25/10/2019

Chapitre 6 : Semaine éreintante, crainte grandissante

Voilà une semaine maintenant que j’ai commencé à apprendre la magie et mes progrès furent fulgurant, j’étais moi-même étonner de l’ampleur de mon pouvoir mais aussi de l’habileté que j’avais pour m’en servir. Je pensais en avoir fait toute ma vie, je repoussais des boules de feu grâce à de grandes barrières, j’avais soigné la blessure que m’avaient infligée les faucheurs et j’étais capable de projeter, via mon sceptre d’argent, des tirs concentrés de lumière pure (mortels pour les créatures des ténèbres). Avant de pouvoir apprendre des sorts de plus haut niveau je devais acquérir la seule chose qui me faisait défaut, l’endurance magique. Je devais chaque jours la développée car c’est un facteur décisif, plus l’endurance est grande plus un mage peut jeter de sort puissants et en grands nombres.

J’aurais en 2 semaines, d’après Elerion, assez d’endurance pour me défendre correctement contre les faucheurs et apprendre le sort de purification (un sort létal et à grande échelle). Elana devait être revenue de sa recherche (qui ne donnait rien), aussi je décidais de rentrer pour lui faire part de mes progrès. Elerion voulait avant cela m’entretenir de la suite de mon apprentissage de la magie, car après avoir maitrisé celle de la création il fallait impérativement maitriser son opposée, la destruction. Le problème c’est que comme son nom l’indique elle est maléfique et très dangereuse, pourtant dans mon cas il semble que les risques soient moindres mais demeurent tout de même. Qui plus est, il faut trouver une académie qui puisse me l’enseigner, pour cela il m’indiqua que les elfes noirs la pratiquaient dans un village au cœur d’une sombre forêt…Mortis.

Après notre longue discussion (une heure tout de même) je passais la porte de la maison en m’annonçant, espérant qu’une jeune Elfe me saute dans les bras mais je fus bien déçu, je criais son nom dans la maison et n’entendant pas de réponse j’allais voir l’ancien pour lui demander s’il l’avait vue. Après quelques minutes je retournais dans la maison emplit d’une insoutenable inquiétude, l’ancien ne l’avait pas vue, il était actuellement 8h00 du soir (elle rentrait généralement vers 5h00). Quelque chose n’allait pas, elle était du genre ponctuel et c’était plus qu’un simple retard surtout en sachant ce qu’elle faisait. Pressé et en alerte je sortais en toute hâte de la maison et me précipitais vers la sortie du village.

J’étais pratiquement sorti de Yarelle quand Elerion apparu devant moi tel un éclair pour m’emprisonner dans une barrière. Indigner par sa conduite je lui demandais quelle signification avait ce comportement quand il me rétorqua avec violence « Et toi que comptais tu faire en agissant ainsi !!! Sait tu où elle se trouve au moins !!! ». En me parlant ainsi il me fit reprendre ma lucidité, mais j’étais troublé qu’il ait pu en savoir si long sans être présent. Ayant vu mon air étonné il me révéla qu’il avait un talent tel qu’il pouvait deviner les pensées des gens, pendant ma conversation il savait que je n’étais focaliser que sur elle et avait pressentit un malheur.

Je lui demandais ce que je devais faire alors, il me répondit que la seule chose à entreprendre c’était d’attendre, soit son retour soit ma maitrise totale de la création. A cette seule condition il me laisserait partir car je ne pourrais compter que sur mes pouvoirs, certes grands, mais encore endormis. Je décidais alors de me résigner à ce cruel coup du sort et attendais son retour avec grande impatience…était-elle en péril où était-elle sauve ?

Chapitre 7 : La chute d'Elana

Je suis Elana et ce qui va suivre s’est dérouler durant la semaine précédente, comme Zéphyr était encore mal en point je l’avais convaincu de me laisser me charger seule de la recherche des faucheurs, mais ce fut plus éprouvant que je ne le pensais. Ayant foi en mes compétences et le sachant en sûreté, je pouvais entièrement me focaliser sur la tâche qui m’avait été confié. Je traverser alors des clairières luxuriantes, des bosquets plein de vie et des plaines enchanteresse. Aucune trace des faucheurs où que j’aille, je rentrais donc le soir en étant quelque peu déçu et emplit d’interrogations. Mais la compensation était de voir Zéphyr maitriser de plus en plus son pouvoir mais surtout c’était de le voir guérit et heureux.

Je refaisais sans cesse le même trajet, à la recherche des sois disant troubles relatés dans les dires des villageois, mais cela ne donnait guère rien, je ne pouvais plus me fier à leurs allégations et décidait d’étendre mon périmètre de recherche. Mais la vie y était encore présente et c’est là que je me suis demander la chose suivante « Et si ces bêtes ne laissaient aucune trace délibérément, pouvaient elles être dirigées ? ». Jamais pareille chose ne s’était vue mais cela semblait l’explication la plus plausible, puisque partout où j’allais je ne voyais rien. Toujours plus loin je m’aventurais alors dans une grotte, ce que j’y vis alors…n’était qu’horreur. Devant moi se trouvait un immense amas de cadavre mutilés, mais le pire était de distinguer parmi eux des corps d’enfants et de fées. Je sortais de cette grotte aussitôt pour aller faire mon rapport séance tenante à l’ancien.

Après une longue route j’arrivais devant lui et commençait à rapporter ma découverte, il en fut très attristé et me demanda de continuer les recherches dans ce secteur, avec une voix pleine de rage, pour punir les responsables de cette ignominie. Cette découverte je l’avais fait le 6ème jour et je décidais de partir la nuit, l’obscurité ne me faisait rien car j’avais passé des années seule en sa présence. D’ailleurs Zéphyr est la seule personne à avoir pu s’approcher et me tirer de la solitude, je voulais lui aussi le faire partir, j’avais même l’intention de le tuer avec mon 3ème tir pourtant……je fus impuissante face à lui. Il ne s’en rappelle sûrement pas mais ce jour-là il se sauva la vie en utilisant une barrière. J’étais surprise et heureuse qu’il ait dévié mon tir que je décidais de le suivre pour échapper à la solitude.

Avant de partir je lui apposais sur le front un doux baiser et sortais du lit en toute discrétion. Je courais en toute hâte vers la sortie du village pour ensuite faire route vers la grotte découverte la veille. Je parcourais les mêmes paysages que les jours passés et je m’arrêtais sur une colline ou je pouvais avoir un point de vue d’ensemble. Je croyais qu’une hallucination se profilait devant mes yeux car je ne voyais plus les verts pâturages et les forêts enchantées de la dernière fois. Tout ce que je voyais c’était……L’enfer sur terre. Le vert était remplacer par le rouge des flammes qui consumaient les forêts et celui du sang qui recouvrait les plaines, une symphonie de douleur se faisait entendre alors que j’assistais à un véritable carnage. Les faucheurs chassaient tout ce qu’ils apercevaient, les vaches comme les fées étaient impuissante face à tant de cruauté.

La colère montais en moi et je commis l’imprudence d’engager le combat… seule contre cette nuée de créatures démoniaques. Mes flèches volaient avec fureur vers ces engeances maléfique qui succombaient à leur impact, mais quand 10 tombaient, 50 autres apparaissaient. Cette plaine était le théâtre d’un cauchemar sans nom, et j’y étais perdue corps et âmes. Je ne pouvais fuir car ils étaient partout, je décidais donc de me battre jusqu'à la fin, puis je fus frappée violemment par derrière, le coup fut si dur que je perdais connaissance tandis que la horde s’avançait. Je voyais ma fin approchée quand j’entendis une voix s’élever dans cette cacophonie, je voulais savoir d’où elle provenait mais avant de le pouvoir……je tombais.

Chapitre 8 : Un désastre imprévu, Zéphyr effondré

«Même submergé par la douleur, cette chanson enfouie dans ton cœur, te submergera de bonheur. » Quel est cette voix, elle me semble si familière et pourtant….
« Libre comme l’oiseau, solide comme les roseaux ; Toi qui partagea mon corps, Zéphyr mon seul trésor…… » Malheureusement je me réveillais subitement avant d’en avoir entendu d’avantage, mais ce sentiment familier, cette chaleur ressentie, il n’y avait aucun doute là-dessus. Mon passé était en train de resurgir, celui perdu il y a maintes années, mais pourquoi maintenant.

La dernière semaine d’apprentissage s’était déroulée sans encombre et j’avais pu obtenir une endurance suffisante pour me défendre moi et Elana. Cette dernière qui a disparue depuis une semaine maintenant n’a toujours pas donné signe de vie. Il va sans dire que j’étais vraiment inquiet, surtout après avoir eu confirmation que 3 villages alentours avaient été réduits à néant ainsi que ses habitants. Les forêts n’étaient plus sûres désormais et on recensait toujours un nombre croissant de mort ou de disparition chaque nuit. Mais hélas ce n’était que le commencement…. d’un énorme désastre.

La veille j’eu l’autorisation de me servir du sort de purification, néanmoins il devait être activé en cas de nécessité absolue car l’énergie nécessaire à son activation est considérable, je serais selon Elerion plongé dans le coma avec ma quantité actuelle. En plus du sceptre d’argent j’avais reçu une cape d’archimage qui projetait une barrière constante autour de son porteur en échange de son énergie. Je pouvais enfin partir à la recherche d’Elana que j’espérais trouvée saine et sauve.

J’ai ratissé chaque recoin des paysages jadis florissant qui ressemblait désormais à une parcelle de l’enfer. Je ne trouvais aucune forme de vie sur tout le trajet, les villages étaient détruits, aucun corps n’étaient sur le sol comme si ils avaient tous été emportés. L’espoir de retrouver Elana se faisait de plus en plus mince à mesure que j’avançais. Qui plus est la fatigue pour une quelconque raison commençait à me submerger.

Il n’était pourtant que 3h00 mais je ne pouvais y résister, c’est pourquoi je décidais d’aller me reposer dans un bosquet non loin en érigeant une barrière de 5 couches pour qu’on ne puisse m’atteindre. A peine allongé je sombrais déjà dans un profond sommeil, et mon rêve reprenait alors, je vois mon visage mais le reste est flou, j’entends encore cette chanson mais uniquement le début bien que ce soit devenu plus audible que la fois précédente. Je me réveillais alors et la fatigue s’était dissipée, cela aurait été triste si j’avais été encore épuisé car il était 22h00.

Je rebroussais alors chemin avec une vitesse fulgurante car il était hors de question de croiser les hordes de faucheurs pour le moment. D’ailleurs n’en avoir pas vu à mon réveil autour de ma barrière m’avait beaucoup surpris. J’étais très proche de Yarelle et plus je me rapprochais plus je voyais comme un énorme brasier au centre de celle-ci. Enfin arrivé je me trouvais face à un véritable désastre, la ville toute entière était réduite à néant, le brasier que j’avais aperçu au loin était la combustion de l’ancien. Mais ce n’était pas le pire car Elerion se faisait transpercer devant moi, je m’écroulais au sol accablé par le poids du torrent de larme que je versais. Celle qui avait fait tout cela c’était……Elana.

Chapitre 9 : Elana et Zéphyr, histoire révolue

« Je ne peux croire ce qui arrive, c’est impossible non…Pourquoi !!! » écroulé et abattu je ressassais ces paroles, quand elle s’avança vers moi avec un rire des plus sinistre pour enfin prendre la parole. « Alors Zéphyr mon gentil petit mage, ne trouve-tu pas la ville plus gaie désormais. Te voir dans cet état me remplit d’une joie sans pareil, c’est si grisant de te voir aussi misérable…… » J’étais complétement anéantit devant son monologue mais au moment où elle s’exclama qu’elle avait pour but de me tuer depuis longtemps, la folie failli s’emparé de moi.

Toutes les questions auxquelles j’obtenais des réponses me faisaient l’effet de multiples coups de poignard dans le dos, les lames tournant délicatement dans la plaie béante de mon cœur ainsi meurtri. Toujours à genoux j’étais incapable de la maitriser, d’ailleurs je n’en avais même pas l’envie. Elle continuait à me railler tout en s’esclaffant, elle qui semblait si douce se révélait avoir un cœur noir comme l’onyx. Soudainement elle fut interrompue par ce qui semblait être les pleurs d’un jeune elfe, elle allait alors dans sa direction après m’avoir esquissé un sourire.

2 minutes plus tard elle revenait avec le jeune elfe en question, celui-là même qui m’avait indiqué le chemin à notre arrivée. Pendant que je lui demandais ce qu’elle comptait lui faire elle l’attachait à un arbre qui n’avait pas brulé. J’haussais alors le ton quand quelques secondes plus tard elle daigna me répondre. « Toi qui voulait sauver ces gens, je te donne l’opportunité d’en sauver un, si tu veux le faire fais le vite mais sache le. Il faudra pour ça que tu m’attaque. »

Elle bandait alors son arc dans le but de décocher une flèche enflammée, voyant cela je voulais sans tarder me lever afin d’aller sauver ce pauvre garçon qui pleurait a chaude larme. Mais j’étais tétanisé par la peur…de frapper Elana, plus j’essayais de me remettre sur mes jambes plus elles étaient lourdes. Le compte à rebours qu’elle avait commencé alors arriver à son terme, celui-ci semblait avoir duré une éternité mais sans que je ne puisse intervenir. La flèche transperçait alors le jeune elfe l’embrasant ainsi que l’arbre.

Cette vue qui semblait sortir d’un cauchemar m’avait ôté les quelques force qui me restaient, je ne pouvais même plus lui parler mais elle ne s’en privait pas. Elle marcha lentement vers moi afin de me glisser quelques mots dans l’oreille « Tu me fais pitié, j’avais décidé de te tuer mais je pense que je vais te laisser endurer le fait d’avoir abandonné quelqu’un. Mais sache-le ou que tu aille je ne serais pas loin. » Sur ces paroles elle partit sans se retourner, quant à moi je m’évanouissais de douleur. Je me réveillais alors le lendemain matin

Les souvenirs que j’avais en sa compagnie défilaient devant moi, ceux-ci était auparavant source de réconfort mais désormais ils avaient un gout amer. Ces épreuves m’avaient profondément marquées et je me demandais alors ce que je devais faire, Elana était parti, le village était détruit et les faucheurs allaient sûrement envahir cette contrée. J’étais perdu et je ne savais plus quoi faire quand j’aperçu dans le ciel……

Chapitre 10 : Rencontre et stupéfaction

Rien n’avait été épargné, personne n’en avait réchappé…à pars moi. Je regardais vers le ciel dans l’espoir d’y chercher le réconfort qui penserait mon cœur blessé. Le ciel était bleu et partiellement couvert de nuages blancs, le soleil était plus étincelant que jamais tandis que le village lui avait entièrement consumé par les flammes de la nuit passée. La vue était agréable et mon esprit s’évadais quelque peu dans l’immensité du ciel, jusqu’au moment où j’aperçu quelque chose parmi les nuages.

Je pensais avoir halluciné sur l’instant mais en regardant attentivement je pouvais discerner quelqu’un qui descendait en piquer vers moi, la folie s’était-elle emparée de moi ? Mais ce n’était pas le cas, la personne en question s’était posée devant moi. C’était une femme aux cheveux dorés, sa présence apaisai mon âme sans que je ne sache pourquoi. Elle était vêtue d’une tunique blanche surmontée d’une fine armure d’argent. Mais sa caractéristique la plus marquante c’était les ailes que je voyais dans son dos.

Cela faisait déjà 5 minutes qu’elle s’était ainsi posée devant moi mais elle ne faisait que me regarder attentivement. Je ressentais une certaine gêne à être dévisager de la sorte mais je ne pouvais détourner mon regard du sien. Elle commença alors à parler « Enfin je te retrouve Zéphyr, où était tu donc passé ? » Stupéfait et ne sachant pas qui elle était je lui demandais qui elle était et comment connaissait-elle mon nom. La surprise sur son visage me laissa penser qu’elle ne s’attendait guère à cette réponse.

Elle me demanda de la suivre, je lui demandais dans quel but et elle me répondait aussitôt que c’était pour m’apporter des réponses. Elle faisait quelque pas puis prenait son envol, je l’arrêtais sur le champ en criant. Elle se reposait alors et me demander ce qui n’allait pas, au début je pensais qu’elle se payait ma tête aussi je lui faisais remarquer que je n’avais pas d’ailes. Pour pallier à ce problème elle décida subitement de me porter après un long soupir.

Durant la longue traversée du ciel elle me posait des questions sur mon passé, ce qu’il s’était passé dans ce village, pourquoi j’étais vêtu comme un mage et bien d’autre. Je répondais aussi bien que je le pouvais puis en posait à mon tour, la 1ère était bien entendu la présence d’ailes sur son dos. Encore une fois elle était surprise mais daignait me donner une réponse, elle racontait alors qu’elle était un séraphin les plus anciens gardiens de la lumière.

Au bout de plusieurs heures j’apercevais enfin une île, la seule différence avec les autres c’est qu’elle flottait…dans le ciel. Cela ressemblait à un immense sanctuaire, fait de marbre et ou la végétation se révélait luxuriante. Cette île était magnifique mais ce n’était pas tout, je pouvais apercevoir une multitude de séraphin voler dans le ciel. Cette vision était chaleureuse et me comblait de joie après les récents événements.

Une fois arrivée elle me conduisit devant ce qu’ils appelaient leur patriarche, c’était un séraphin avec des ailes bien plus grandes que nulles autres. Il s’avançait vers moi puis soudain apposa sa main sur ma joue, je ne comprenais pas ce geste mais ce n’était pas le plus étrange. Avant même de prononcer un seul mot tous s’étaient agenouillés, le patriarche commençait a parler. Ses paroles étaient bouleversantes.....

Chapitre 11 : Souvenirs perdu, éveil tant attendu

Cet être majestueux se présenta à moi, lui qui paraissait si jeune était en réalité un être millénaire. Je fus bien entendu surpris de l’entendre et c’est là que je compris que les elfes n’étaient pas les plus âgés. Les séraphins étaient inconnus de la majeure partie des autres peuples, ils avaient pour but de maintenir la menace de leur contraire à savoir les démons.
Tout ce qu’il m’expliquait m’aidait à comprendre pourquoi les faucheurs étaient devenus si virulent, mais surtout leur vrai nature.

A cette révélation je lui demandais alors pourquoi ils n’avaient rien entrepris contre les récents événements. Le visage d’abord triste puis ferme il désigna du doigt les quelques séraphins dans la salle (35 en le comptant aussi), et prononça ces mots « Le peuple des Séraphins est ici au complet ». Il m’expliquait que, pendant que Miriam (celle qui m’avait amenée ici) m’avait cherchée durant plusieurs années, chaque Séraphin restant allaient combattre, seul, contre les invasions incessantes de la marée démoniaque.

Il ajouta alors que le Séraphin en charge de la zone de Yarelle et ses alentours, c’était Miriam elle-même, depuis que son prédécesseur avait été défait il y a de cela quelque semaines. J’éclatais alors en demandant pourquoi il avait fait passer ma recherche avant le sort de Yarelle et ses alentours. Il me tourna le dos fixant le ciel durant quelque secondes puis…posa à nouveau sa main sur mon visage. La douceur de son geste était plus intense que la 1^ère fois, il fixait alors mes yeux avec les siens (magnifique yeux d’émeraude).

Je me sentais quelque peu gêné mais je ressentais aussi une sensation de bien-être à ses côtés. Il finit par briser le silence avec une révélation des plus troublantes « Si je t’ai cherché c’est que jadis nous t’avons envoyé sur terre pour te protéger, en scellant en toi l’immense pouvoir que tu apprends désormais à maitriser.» A ces mots d’innombrables questions me harcelaient mais je posais la plus troublante aussitôt « Alors que suis-je réellement, ma mémoire actuelle ne dépasse pas 5 années, que s’est-il passé ? »

Il m’annonça alors que j’étais jadis un Séraphin, jadis car pour m’envoyer sur terre ils m’avaient fait devenir humain, ensuite il m’annonça que ma déchéance (passage de l’état de Séraphin à un simple humain) remontait à ces mêmes 5 années. Mais pour une raison qui m’échappe il laissa la 3^ème partie sans réponse, enfin pas tout à fait. Me tournant à nouveau le dos il me répondit que quand je serais prêt à entendre la vérité il me le dirait sans faillir. Je n’insistais pas car cela n’aurait semble-t-il rien donner.

Las de toutes ces révélations qui me semblaient invraisemblable je lui demandais si je pouvais me reposer quelque temps. Il demanda a Miriam de me montrer ou je pourrais me reposer et lui conseillais de se reposer également, à ce moment-là Miriam était rayonnante et esquissait un sourire magnifique. Je ne me posais pas plus de question sur la raison et aller vers mon lieu de repos. Une fois arrivé dans une chambre somptueuse conçue sans aucun doute pour deux personnes je m’étonnais de ne voir qu’un lit double.

De plus tout semblait indiquer qu’une femme y vivait et en me retournant j’en eu la confirmation, Miriam qui n’avait plus d’ailes commençait à se déshabillée en ma présence comme si de rien n’était. Surpris je me retournais et hurlais « Mais qu’est-ce que tu fais je croyais que tu devais m’amener dans ma chambre pas dans la tienne !! ». Elle répondait dans le calme le plus total « Mais c’était aussi ta chambre il y a 5 ans et elle l’est restée jusqu'à ton retour. ». Je lui demandais alors qu’est-ce que je faisais dans la même chambre qu’elle et cette fois d’une voix bien plus timide elle répondit « Eh bien t...tu vois nous étions….ah non… nous sommes fi…fi….fiancés. »

Le coup de grâce m’avait été porté, cette puissante estocade m’avait mis à terre et je perdais connaissance. Quand je revins à moi j’étais dans une position étrangement familière, Miriam était accrochée à moi, et chaque partie de son corps entrait en contact avec le mien. J’étais heureusement habituer avec Elana mais une chose était différente cependant car une partie de son corps était bien plus développée que celui de cette dernière.

Je venais d’apprendre beaucoup de chose concernant mon passé mais il semblait que ce n’étais qu’un fragment de mon existence. Et je me retrouvais confronter à une situation plutôt embarrassante d’entrée de jeu. Mon prédateur resserrant peut à peu son étreinte et moi sur le point de suffoquer je décidais de la réveillée. Après avoir ouvert ses yeux et vus mon visage le sien devient rouge en un instant. Majestueuse, raffinée et sans aucun doute bonne combattante elle était d’une timidité édifiante.

Après nous être préparé j’allais alors parler à nouveau au patriarche, lui demandant ce que je devais faire pour combattre cette engeance maléfique. En premier lieu il me tendit un anneau qui était semblable à celui de Miriam, selon lui je lui avais remis avant ma déchéance afin que lorsque mon réveil sonnera il puisse me le rendre. Ensuite il m’expliqua que pour retrouver ma nature de Séraphin je devais accomplir un rituel qui durerait 3 jours. Le rituel consistait en la concentration de tout mon pouvoir afin de faire ressortir les ailes qui y avait été enfermées. Enfin il m’annonça qu’il faudrait que j’apprenne chaque forme de magie comme Elerion me l’avait conseillé.

Ce périple s’annonçait difficile car l’activité des démons se faisaient de plus en plus grande, de plus il fallait trouver les maitres des 4 formes élémentaires, celui de le forme démoniaque ayant été donné par Elerion. Comme si cela ne suffisait pas, Elana m’avait trahie pour une raison qui m’échappe et en voulait désormais à ma vie. Miriam était ma fiancée et elle serait aussi celle qui m’accompagnerait durant mon voyage, son aide serait requise de bien des manières car un mage seul est parfois bien démuni…comme ce fut le cas pour Yarelle.

Résolu à mettre fin à ces atrocités, à débarrasser Falméria de la menace des démons, à savoir pourquoi je fus déchu mais surtout qui est vraiment Elana, Je me dirigeais dans la salle de l’éveil afin de pouvoir enfin…avoir le pouvoir de protéger quelqu’un.

Chapitre 12: Les tourments de Miriam et la renaissance de Zéphyr

Trois jours s'étaient écoulés depuis que mon bien aimé était entré dans la salle de l'éveil, et moi je l'attendais avec impatience en persévérant dans ma maitrise de l'épée dans un seul but......Le protéger. Cela fait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu, et j'ai bien cru m'être trompée lorsque je le trouvais agenouiller et abattu dans la ville de Yarelle dont il ne restait guère que des cendres et des monceaux de corps calcinés, ce n'était plus qu'un cimetière de plus dans cette région dévastée et en proie au chaos.

Je ne fus pas en mesure de protéger zéphyr quand le drame s'est produit mais je m'entrainais sans relâche pour ne plus jamais commettre à nouveau une telle faute, si cela se reproduisait à nouveau mon cœur ne saurait le supporter. Je pensais que le Zéphyr dont je me souvenais serait différent de celui qui sortirait de cette salle, cependant je l'aimais toujours autant et jamais cela ne changerait. Mais ce n'est pas pour autant que lui m'aimerais en retour.

J'ai peut-être précipité les choses la nuit dernière en me blottissant contre lui de la sorte, mais même si je voulais résister à l'envie je n'ai pas pu m'y soustraire. Au réveil je fus surprise et je pense qu'il le fut tout autant mais, quand son visage gardait ce teint qui lui était propre moi je rougissais. A cet instant même si la joie et la gêne était très grandes je ressentis comme un léger pincement dans ma poitrine, au fond de moi je pense que j'espérais qu'il se souvienne de moi et qu'il me murmure quelque mots doux comme il savait si bien le faire. J'étais quelque peu triste mais le principal était que je l'avais retrouvé et que si il le fallait je referais bruler dans son cœur la passion qui jadis l'animait pour moi.

Il s'était écouler plusieurs heures pendant que je m'entrainais et réfléchissais a notre avenir, celui de tous les séraphins mais surtout de Falméria. La menace qui pesait sur le continent devenait de plus en plus préoccupante, sans compter les agissements de cette femme, ce misérable succube qui a trahi Zéphyr. Plus je réfléchissais a ses agissements plus je me demandais si elle est les démons n'étaient pas plus ou moins liés, d'une certaine manière après avoir entendu Zéphyr en parler j'avais eu comme une certaine impression de la connaître. Mais bon pour le moment il était primordial de se focaliser uniquement sur Zéphyr et son rétablissement, un jour nos routes se croiseraient certainement et à ce moment-là, je lui ferais sans faillir ressentir la vraie douleur.

L'entrainement fini je retournais devant la salle afin d'y attendre Zéphyr qui allait en sortir sous peu, je fus à peine arrivée que la porte s'ouvrait et la lumière jaillissait de la pièce. J'imaginais déjà mon bien aimé qui sortaient de la salle avec ses ailes majestueuse déployées et l'air triomphant venant m'arracher avec fougue un langoureux baiser. Quelle fut ma déception lorsque je voyais sortir une espèce de loque à plat ventre, rampant de toute ses forces vers moi afin que je l'emmène manger au plus vite, de plus je ne voyais pas d'ailes dans son dos. Déçue je l'amenais manger et le portais ensuite dans notre lit afin qu'il s'y repose, j'avais omis le fait qu'il devait se concentrer durant 3 jours sans manger ni dormir. Caressant tendrement son front, je le rejoignais dans le lit pour dormir à ses côtés.

Le lendemain je me réveillais doucement car j'entendais Zéphyr qui dormait encore profondément (il respire très fort quand il dort), je me dégageais de son étreinte qui m'avait surprise et j'allais ouvrir les rideaux. C'est lorsque la lumière traversa la pièce que je réalisais que Zéphyr avait changé, son corps était resté le même toujours aussi petit mais une chose en lui avait grandis. De grandes ailes étaient apparues dans son dos, plus grande que celle du patriarche lui-même, mais ce n'est pas tout, il me semblait aussi que leur couleur était différente.

Pourquoi étaient-elles aussi grandes et pourquoi elles n'étaient pas blanches ? Mais la vraie question que je me posais c'était surtout à quel point Zéphyr avait pu changer ?
Celui-ci commençait à se réveiller et j'appréhendais sa réaction, ouvrant finalement les yeux il me lançait un tel regard que je me sentais littéralement fondre. Il ouvrait alors la bouche et.......

Chapitre 13 : Changements et entrainement

« Miriam, pourquoi me regarde tu ainsi, ce n’est pas comme si j’avais quelque chose de changé ». Elle semblait perdue et quelque peu surprise en me regardant, mais quand j’eu finis ma phrase elle soupira sans retenu puis elle me montra du doigt… les ailes que je n’avais pas remarquées. Surpris et angoissé au début je contemplais avec minuties ces grandes ailes qui avaient poussées dans mon dos, elles étaient grandes et d’une couleur différente de celle des autres séraphins…elles étaient dorées. Miriam et moi étions allés manger puis sans perdre un instant nous allions voir le patriarche afin d’avoir des explications.

La première question concerna la couleur de mes ailes, la deuxième concernait ma personnalité qui n’avait guère changé, et la troisième ce que nous devions faire maintenant. Il nous répondit dans l’ordre que mes ailes étaient dorées car j’étais devenu un magicien de la création et que suite à la maitrise d’autres éléments elles changeraient lors de l’utilisation de celle-ci. Ensuite il expliqua que ma nature ne changerait suite à la cérémonie car elle me faisait recouvrer mes capacités uniquement, ce qui impliquait que je devais retrouver la mémoire par mes propres moyens.

Concernant la suite de mon périple il m’encouragea à aller trouver les elfes ténébreux de Mortis, pour y apprendre la magie de la destruction. Cela ne m’enchantait guère mais je devais lui faire confiance et exaucer le veux de feu maitre Elerion. Miriam semblait secouée par ces révélations mais, elle semblait aussi heureuse en quelque sorte, moi au contraire j’étais anxieux car je ne savais pas comment m’y prendre avec ma fiancée de longue date…que j’avais rencontré il y a peu. Je décidais d’y aller progressivement car après tout elle était très charmantes et se souciais de mon sort, en plus d’avoir ce côté fier tout en étant timide comme nul autre.

Dix jours avait passés afin de préparer notre prochain voyage qui s’annonçait, maintenant mes ailes maitrisées, plus rapide qu’il l’aurait été à la base. Miriam avait revêtit sa tenue d’épéiste ailée habituelle mais elle semblait bien plus forte que lors de notre première rencontre, quant à moi j’avais dû changer de tenue afin que mes ailes ne soient pas obstruées lors de leur déploiement et j’avais appris à lancer des sort en vol. Le patriarche m’avait enseigné comment faire pour pouvoir accroitre mes chances de survies, car un mage qui vole et lançait des sorts en même temps n’étaient pas monnaies courante.

Miriam et moi nous rapprochions l’un de l’autre lentement mais sûrement et notre complicité nous permettait une coordination lors des combats qui frôlait la perfection. Nous étions parés au combat et notre voyage approchait à grand pas. La veille du départ nous passions notre soirée ensemble et après avoir longuement discutées, nous étions allés nous coucher. Puis un fracas retentit dans le sanctuaire, là où se trouvait le patriarche. Plus on approchait et plus le bruit d’un combat se faisait fort, quand nous arrivâmes le patriarche et Elana échangeaient des coups lors d’un duel à l’épée.

Elana ici m’étonnait déjà, qu’elle utilise une épée m’étonnais encore plus, mais le plus troublant dans ce que je voyais c’était les ailes noires qu’elle avait dans le dos. Je savais maintenant que l’on pouvait les sceller et les déployer a notre guise, mais pourquoi Elana avait des ailes….

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