Norvgroen
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 |  Sujet: le chevalier  Lun 28 Oct - 4:55 | |
| Ruka
Le passionné
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   |  Posté le: Mer 6 Avr - 23:03 (2011) Sujet du message: Le fil de Ruka |     |
| LE CHEVALIER
Tome 2 - Whelan Le Loup de Nibu
Chapitre 3
http://www.sendspace.com/file/7aduk4
ou
- Mais qu’est-ce ma fille à avoir avec tout ceci.
- Pas grand-chose, c’est seulement la responsable de tout ceci. Et vous avez une part importante de responsabilité dans cette histoire. Mais je règlerai votre cas plus tard.
- Vous vous souvenez du message dont je vous parlais tout à l’heure. Le fameux message que je n’aurais jamais dû écrire. L’avez-vous seulement lu avant de le remettre à votre fille.
- Non votre Majesté, il était adressé au Chevalier.
- Mais quand Yvain de Lescart à accepter la mission, au lieu de le détruire comme cela aurait dû l’être, vous l’avez tout simplement remis à votre fille. Pourquoi ? Parce que vous aviez peur pour elle ?
Pour qui prenez-vous les Chevaliers du Roi, pour des personnes sans honneur capable d’abandonner une jeune fille sur la route. Elle était entre les mains du plus valeureux, courageux et honnête de mes Chevalier. Elle était en totale sécurité. Malgré l’état dans lequel il se trouvait, à cause des agissements irresponsables de votre fille, et de leurs conséquences, il a quand même accepté de l’escorter jusqu’à votre domaine.
- Mais je …..
- Il suffit ! répliqua-t-il sur un ton qui n’admettait aucune répliques, taisez-vous ! ou je vous fais enfermer dans la cellule d’à coté, cela ne vous ferez certainement pas de mal, vous auriez ainsi la possibilité de réfléchir sur les conséquences de votre acte.
- Je vous assure que, contrairement à Yvain, vous n’auriez pas à demander que l’on, vous passe le fer à la cheville, il vous en serait gracieusement offert un pour chaque pied. Et, comme je vois que vous aimez les bijoux je me peux même rajouter deux magnifiques bracelets ainsi qu’un collier assorti.
- Quand dites-vous ? Vous avez des commentaires à faire ?
Non, c’est bien. Je préfère ça. Ou en étais-je. Oui, le billet.
- Puisque vous ne le savez pas, je vais vous dire le contenu de ce billet. Sur ce billet j’avais écrit : « Accepte la demande, prend ceci comme ta pénitence »
- Ce mot devait vous aider à convaincre le chevalier en cas de refus de sa part. Le connaissant depuis longtemps, je savais qu’après sa lecture, il ne refuserait plus. Car j’ai joué sur la corde sensible, son besoin de pardon, de faire pénitence, d’expier une faute qu’il n’avait pas commise. Mais qu’une certaine personne l’en avait convaincu. Après la lecture de ce billet, je savais qu’il accepterait tout. Malheureusement, j’avais raison, la suite des évènements me l’a prouvé. C’est pourquoi, je vous avez précisé de le détruire, si vous n’en aviez pas besoin.
Vous avez du être très convainquant, car il a accepté la mission de lui-même.
Mais au lieu de le détruire comme prévu après l’accord du Chevalier vous l’avez remis à votre fille au ca où.
Seulement, contrairement à vous, quand Mademoiselle de Nibu pris connaissance de ce message, elle a tout de suite su quel potentiel elle pouvait en tirer. Son esprit machiavélique comprit immédiatement qu’à l’aide de cette simple phrase, elle pouvait lui faire faire tout ce qu’elle voulait sans la moindre résistance. Elle ne s’en est pas privée. Le résultat en est la naissance de Whelan le Loup de Nibu.
Cette femme est dangereuse, et quand elle arrivera afin de récupérer « son grand loup » comme elle dit, je lui montrerais ce qu’il en coute de jouer avec l’honneur, les principes, les sentiments et la vie des gens. Elle en paiera toutes les conséquences.
- Mais, je ne pensais pas…commença à dire le conte de Nibu d’un ton larmoyant.
- C’est bien ce que je vous reproche, si je vous avais demandé à l’époque de détruire ce billet, c’est qu’il y avait une raison. Mais ne vous inquiétez pas, je me pencherai sur votre cas un peu plus tard, pour l’instant nous allons retourner dans la salle d’audience afin que je vous conte les exploits de votre fille.
Une fois remonter dans la salle du trône, le roi informa son plus proche conseiller des répréhensibles actions de sa fille. Au fur et à mesure de son récit, Monsieur de Nibu blêmissait et semblait se tasser, comme s’il cherchait à rentrer dans un trou de souris. A la fin, du fier conseiller il ne restait plus rien.
- Voilà les faits engendrés par votre désobéissance, mais comme je vous l’ai dit précédemment, je me pencherai sur votre cas plus tard. Auparavant je dois mettre un terme aux agissements de votre démente progéniture.
- Je vais lui faire voir ce qui en coûte de jouer ainsi avec la vie des gens. Dès qu’elle franchira les portes du château elle sera arrêtée sans ménagements pour enlèvement, séquestration, sévices corporels etc.… et immédiatement jeté dans un cachot en attentant que je statue sur son sort.
- Mais com…….
- Pas un mot de plus ! à la moindre parole supplémentaire, la plus petite syllabe, si je vous vois ne serait-ce qu’ouvrir la bouche je vous fais jeter immédiatement dans le plus immonde et le plus profond cul de basse fausse qu’il puisse exister dans ce château.
- Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre. Whelan, nous a fait comprendre qu’elle viendrait pour le récupérer, je l’attends de pied ferme.
- Vous pouvez disposer, non, je vais plutôt vous faire raccompagner, on ne sait jamais, vous pourriez vous perdre en chemin !!!
- Garde !
Un garde entra.
- Raccompagnez Monsieur le conte de Nibu jusqu’à ses appartements. De plus pour sa sécurité veillez à ce que personne n’y rentre ni n’en sorte bien entendu……
Plus tard dans la soirée, un garde vint informer le roi de la capture, plutôt mouvementé, de Mademoiselle de Nibu et de son emprisonnement. Elle fut enfermée dans un cachot à l’autre bout de la prison afin de ne pas troubler le repos du Loup de Nibu.
La soirée étant déjà bien avancée il repoussa sa comparution au lendemain.
Le lendemain, après avoir réglé les affaires courantes, le roi demanda à son conseiller de bien vouloir rester. En effet le souverain désirait son point de vue sur une affaire assez complexe.
Quelle ne fut pas la surprise du Conte lorsque le Roi demanda que l’on fasse comparaitre immédiatement Mademoiselle de Nibu, sa fille.
- Vous ne saviez pas ? dit le roi, votre fille a été arrêté hier soir, dès son arrivée, dans la cours du château.
D’après mes informations, cela ne s’est pas fait sans mal.
Maintenant, vous en savez autant que moi, et si vous avez du mal à l’admettre, comme je le conçois aisément, écouter attentivement les réponses de votre fille à mes questions, elle va l’avouer elle-même sans problèmes, elle va même le revendiquer.
- Comment ça, je ne comprends pas.
- Je vous préviens pour que vous ne soyez pas surpris, mais Mademoiselle votre fille est venue jusqu’ici pour récupérer Whelan.
- Mais je l’entends qui arrive,
A ce moment là la porte s’ouvrit, et deux gardes entrèrent encadrant une jeune femme lourdement enchainée, tenue en laisse au niveau de son collier et qui se débattait furieusement malgré ses fers. Quand elle fut plus près on s’apperçu qu’en plus d’être sévèrement entravée, elle était également bâillonnée à l’aide d’une bille oblongue enfilée sur un lacet de cuir et nouée derrière sa tête.
Arrivée à quelques pas du trône, les deux gardiens forcèrent la prisonnière à s’agenouiller devant un anneau encastré dans une dalle du sol et y attachèrent chacun leur laisse très court de façon à l’immobilisé complètement. Une fois leur tâche accompli ils saluèrent le roi et s’apprêtèrent à retourner sur leur pas quand leur souverain leur demanda.
- Pourquoi cette femme est bâillonnée de la sorte ?
- Parce qu’elle nous a mordu à plusieurs reprise, votre majesté, et qu’elle n’arrêtait pas de hurler et de nous insulter. Si nous l’avions laissée faire elle aurait réveillé le château tout entier et troubler le repos de notre invité spécial.
- Je comprends, vous pouvez disposer.
- Mademoiselle de Nibu écoutez-moi attentivement, dit le roi, en s’adressant à la personne agenouillée à ses pieds, si vous vous trouvez dans cette position inconfortable c’est entièrement de votre faute.
- Si hier soir, vous vous étiez comportée correctement, et obéis aux ordres donnés, vous ne vous trouveriez pas aujourd’hui à mes pieds enchainée et bâillonnée comme le plus vil des criminels.
- Bon maintenant, je vais vous retirer votre bâillon, mais attention à une seule et unique condition, je ne veux pas vous entendre, sauf lorsque je vous poserai des questions. Je vous avertis à l’avance, vous avez intérêt à y répondre et à y répondre correctement.
- Me suis-je bien fait comprendre ? Mademoiselle.
Pour montrer son assentiment la prisonnière hocha la tête.
- Monsieur le Conte, je vous autorise à lui retirer son bâillon.
A ces mots le conte se dirigea vers sa fille passa dans son dos et dénoua le lacet puis lui retira l’espèce de mord qu’elle avait dans la bouche et qui l’empêchait de parler.
Mais au lieu de rester silencieuse comme promis la jeune femme dit :
- Père, aide-mo... oi, elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase, car à ce moment là son père lui pinça le nez ce qui eu pour effet de lui faire ouvrir la bouche et il en profita pour y replacer le bâillon précédemment enlevée et renoua le lacet.
- Sache, ma fille, que les Nibu, n’ont qu’une parole. Tu viens à l’instant de la briser, supportes en les conséquences maintenant, comme je le ferais moi aussi lorsque le moment en sera venu. De plus, sa Majesté m’a informé de tes récents agissements, de ce que tu as fait du pli que je t’avais confié. Au début je n’ai pas voulu le croire. Je pensais qu’un membre de la famille Nibu ne se conduirait jamais de la sorte. Mais après ce, que je viens de voir je commence par avoir des doutes. De sérieux doutes. Et cela me fait peur….
- Bon puisse que c’est ainsi, nous allons procéder différemment. Dit le roi
- Au lieu de vous demander ce que vous êtes venu faire, je vais vous le dire et vous me le confirmerez par un hochement de tête.
- Vous êtes venu chercher Whelan n’est pas ?
La prisonnière hocha la tête.
- Vous ne l’aurez pas.
- Vous auriez dû réfléchir avant de partir, comme ça, sur un coup de tête, si vous aviez sagement attendu, il serait revenu de lui-même, j’en suis certain. Il est venu jusqu’ici uniquement pour me remettre la réponse d’un courrier que je lui ai en quelque sorte adressé.
- En effet, après de longues recherches pour retrouver le Chevalier Yvain de Lescart plusieurs indices m’ont indiqué, malgré vos dires, qu’il n’avait jamais quitté Nibu. J’ai donc renvoyé un autre messager, qui est tombé nez à nez, si je puis dire, avec le gardien du domaine, Whelan, le Loup de Nibu, à qui il a remis le courrier adressé au Chevalier. C’est la raison pour laquelle Monsieur le Loup de Nibu est venu au château afin de me demander audience.
- C’est pourquoi je vous redis que si vous étiez tranquillement resté sur vos terres, Whelan serait rentré d’ici un ou deux jours, et vous auriez pu profiter de sa présence encore quelques jours.
- Car maintenant c’est fini, vous vous êtes jetée dans « la gueule du loup », si je puis dire, et comme vient de vous dire votre père à l’instant, il ne vous reste plus qu’à assumer les conséquences de vos actes.
- A partir d’aujourd’hui, vous allez avoir tout le temps pour y réfléchir.
- Je statuerai sur votre cas dans un mois, afin que vous preniez conscience de l’extrême gravité de vos fautes.
- Garde !
- Ramenez la prisonnière à sa cellule.
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