Norvgroen Admin
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| Sujet: le chevalier Lun 28 Oct - 4:59 | |
| Ruka Le passionné
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Inscrit le: 16 Aoû 2010 Messages: 659
Localisation: Bordeaux | Posté le: Jeu 7 Avr - 00:10 (2011) Sujet du message: Le fil de Ruka | |
| LE CHEVALIER
Tome 2 - Whelan Le Loup de Nibu
Chapitre 12
http://www.sendspace.com/file/357xgz
ou
Le dernier matin arriva enfin, mais quand le Loup de Nibu arriva sur l’estrade afin de subir la dernière journée de son supplice, il eu une sacré surprise, une corde avait été installée sur la potence, la boucle meurtrière remonté sur la barre horizontale. - Allez en position ! Tu dois avoir l’habitude maintenant, ordonna l’apprenti bourreau voyant que son prisonnier s’était arrêter sous l’effet de la surprise. - A genoux et vite ! et ne t’occupes pas du reste. Whelan s’agenouilla docilement, se mis en position comme tous les matins depuis une semaine, les mains au dessus de la tête, attendant patiemment que le servant en finisse d’abord avec ses chevilles puis lui entravent les poignets dans la double menotte et termine enfin par la fixation de son collier au pilori. Mais au lieu de partir comme tous les matins, il sortit un petit sac en toile de sa poche en retira un bâillon de forme particulière, en effet ce petit instrument était composé d’un petit jonc de bois, similaire au mors des chevaux, auquel était accroché de chaque coté une chainette en boucle afin de le maintenir en place derrière les oreilles du condamné. - Ouvre ! Docilement, sans opposé de résistance, Whelan ouvrit la bouche afin que l’assistant de l’exécuteur puisse le mettre en place. - Maintenant tu ne peux plus mordre personne ! - Je ne sais pas si c’est ton masque qui les effraye ou les rumeurs qui courent à ton sujet mais le personnel de la prison est complètement affolé. Malgré que tu sois si étroitement enchainé que tu ne puisses pas faire le moindre mouvement, une nouvelle rumeur c’est répandu comme une trainée de poudre, disant que toute personne que tu mordrais se transformerait petit à petit en loup. - Après avoir finis de museler le Loup de Nibu, l’apprenti du bourreau quitta l’esplanade Comme les jours précédents, dans le cours de la journée, un garde vint lui donner à boire, mais compte tenu des rumeurs, et afin de ne pas avoir à lui enlever sa muselière, il avait mis une sorte de paille dans le récipient afin que le supplicié puissent quand-même boire malgré le mors qu’il avait dans la bouche. Le reste de l’après-midi se déroula sans encombre, car personne n’osait s’aventurer du coté du Pilori de la Bête, et cela dû en grande partie à cette incroyable rumeur arrivée dont on ne sait d’où et qui s’était répandu aussi vite qu’elle était arrivée. Le soleil commençait à décliner, annonçant la fin de l’après-midi et le début de la soirée et surtout la fin du supplice de Whelan. Mais, contre toute attente, même si l’arrivée du bourreau et de ses assistants était normale la présence du procureur l’était moins. Et ce qui arriva le confirma. - Voilà nous y sommes ! dit l’exécuteur en s’approchant du condamné. - Le moment tant attendu est enfin arrivé, mais malheureusement pour toi pas dans le sens que tu l’espères. - Tu vas comprendre tout de suite, écoute attentivement et tu comprendras. Mon pauvre, à partir de maintenant tu m’appartiens et je vais pouvoir m’amuser comme un petit fou à tes dépends. - Normalement il était prévu que ton supplice s’arrête ici, mais un évènement de dernière minute à changer la donne, écoute bien. dit il en voyant le procureur dérouler le parchemin et commencer à lire.
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Inscrit le: 16 Aoû 2010 Messages: 659
Localisation: Bordeaux | Posté le: Jeu 7 Avr - 00:28 (2011) Sujet du message: Le fil de Ruka | |
| LE CHEVALIER
Tome 2 - Whelan Le Loup de Nibu
Chapitre 13
http://www.sendspace.com/file/8ucr5p
ou
- Par ordre de sa Majesté Amaury 1er le dénommé Whelan dit le Loup de Nibu est condamné à subir le supplice de la corde. Cette condamnation s’ajoute à celle déjà prononcé en première instance. - Bourreau exécutez la sentence. Sa lecture terminé le procureur descendit de l’estrade. - Voilà tu es tout à moi maintenant. - Regarde ce que j’ai pour toi dit-il en descendant la corde rangé jusqu’à présent sur la barre horizontale de la potence. - Tu ne sais pas à quel point je suis heureux, cela faisait longtemps très longtemps que le supplice de la corde n’avait pas été appliqué. Il est réservé maintenant aux crimes les plus graves. - Tu me dirais certainement, si tu le pouvais, mais les pendaisons ? - Oui c’est vrai, mais c’est trop rapide, je n’ai pas le temps de m’amuser, je prends le gars, je fais monter sur un tabouret, je lui colle une corde autour du cou, je serre mais pas trop, et après je pousse le tabouret. Où est l’amusement dans tout cela, peut-être quand il gigote avec ses chaines aux pieds … ? Mais c’est bien court… - Tandis qu’avec toi je vais vraiment pouvoir m’amuser. Je ne sais pas ce que tu as fait, mais je ne t’en remercierais jamais assez. - Trêve de plaisanterie, passons aux choses sérieuses. Pour commencer je vais te libérer de tes chaines. Mais ne rêve pas trop, je les remplace seulement par celle-là dit-il en lui montant une paire de menotte composée de deux larges bracelets de métal relié entre eux par une chaine d’environ 10cm. Au milieu de celle-ci descendait une autre chaîne qui arrivait au centre de celle reliant deux autres fers. - Et ne pense pas pouvoir t’échapper ! - Voilà pour tes mains ! dit-il La double menotte était à peine ouverte qu’il emprisonnait déjà les poignets de son nouveau « jouet » dans les nouveaux fers, sans lui permettre auparavant de redescendre les bras. - Je m’occupe de tes pieds maintenant ! - C’est fait ! dit-il après avoir procédé de la même façon. - Maintenant, je peux te libérer entièrement du pilori. Cela ne risque plus rien. - Suis-moi ! lui dit-il après lui avoir passé une laisse dans l’anneau de son collier. - Avance je te dis ! De toute façon tu ne peux plus y échapper ! - Tu ferais mieux de me suivre docilement cela t’éviterait des souffrances inutiles tant que tu peux encore les éviter ! dit-il d’un ton ironique tout en riant. Mais ce que ne voulait pas comprendre le bourreau, c’est que son prisonnier pour ne pas dire jouet, avait de réelles difficultés à se déplacer, en effet, ses nouvelles entraves lui permettaient de marcher c’est sur, mais la chaîne reliant les deux fers enserrant ses chevilles était très courtes, ce qui l’obligeait à faire de petit pas, sans oublier le boulet qu’il trainait toujours à son pied droit. - Maintenant, je vais t’expliquer en quoi consiste le « supplice de la corde » et en quoi il est différent d’une pendaison normale. Bien que le résultat final soit le même, il y a une chose qui diffère. Dans une exécution classique c’est le Maitre des Hautes Œuvres qui provoque la fin du condamné, dans le « supplice de la corde » c’est le supplicié qui a bout de force, n’arrivant plus à conserver son équilibre provoque la chute du tabouret et par la même son inéluctable fin. - Regarde ! Tu vois cette corde, elle passe à travers l’anneau fixé sous la barre horizontale. Afin de facilité la glisse elle a été méticuleusement graissé. Une fois bien tendue elle sera accrochée au piton fixé sur la barre transversale. Ensuite il ne reste plus qu’attendre que le temps fasse son œuvre. - Il est temps ! - Monte sur ce tabouret ! lui ordonna-t-il en lui tirant sur le collier. Avec difficulté Whelan réussit à monter sur le petit tabouret. L’exécuteur pris alors la corde qui pendait au dessus de lui ouvrit largement la boucle et lui passa la tête à l’intérieur. - Maintenant, je vais te débarrasser de ton carcan. - voilà ! c’est mieux non ? - Tant que j’y suis je vais aussi t’ôter ce collier. Il me gêne, et de toute façon tu n’en aura plus besoin là tu vas ! lui dit-il avec ironie tout en lui retirant son collier de cuir noir. - La seule chose qui reste et que je ne t’enlèverai pas c’est ta « muselière », avec les rumeurs qui courent un peu partout on ne sait jamais. Puis avec application il resserra étroitement la corde autour du cou du supplicié, passa derrière la potence et commença à tirer sur la corde. - Le principal mon gars, lui dit-il tout en tirant sur la corde, c’est de ne tirer ni trop fort, ni trop vite. - Il faut y aller tout doucement pour faire durer le plaisir, tu vois, comme ça. La corde glisse doucement dans son anneau, se tend, et se resserre petit à petit autour de ton cou, bientôt, tu vas être obligé de te mettre sur la pointe des pieds, pour empêcher qu’elle t’étrangle complètement. - Voilà comme ça ! - Non, encore un petit peu, là c’est bon. Lui dit-il en accrochant la corde. - Je t’explique une dernière chose, je veux bien croire que ta position n’est pas très confortable, mais bien que la corde se soit beaucoup resserrer, tu peux encore respirer, difficilement je te l’accorde, mais tu respire. Le truc maintenant c’est de savoir combien temps tu vas pouvoir tenir ! - Tu es au bout de la route. Ta fin est inéluctable, que ce soit maintenant, où dans une heure c’est fini. Tu ne verras pas le soleil se lever. - Alors la seule chose que tu puisses faire maintenant, c’est de me donner du plaisir, résiste le plus longtemps possible.
Bonne lecture
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Inscrit le: 16 Aoû 2010 Messages: 659
Localisation: Bordeaux | Posté le: Jeu 7 Avr - 00:45 (2011) Sujet du message: Le fil de Ruka | |
| LE CHEVALIER
Tome 2 - Whelan Le Loup de Nibu
Chapitre 14
http://www.sendspace.com/file/oz6ak2
ou
Pendant que Whelan se battait pour rester en vie, le roi Amaury 1er travaillait dans son bureau. Du moins il essayait. En effet, il attendait avec impatience le moment de pourvoir enfin lui rendre visite dès qu’il aurait réintégrer sa cellule. Soudain, il entendit des bruits de pas. Quelques minutes plus tard le chevalier Landry de Ter Nova se fit annoncé. - Chevalier de Ter Nova, que me vaux le plaisir de votre visite ? - Le Chevalier posa un genou à terre. - Votre Majesté, je suis venue vous informé que conformément à vos ordre, le Loup de Nibu subi en ce moment le « supplice de la corde ». - Quoi ! Comment ! que me dites-vous là ? - Je n’ai jamais signé cet ordre d’exécution. - Arrêtez ça immédiatement ! ordonna le roi - Mais, le procureur en a donné lecture. - Il est certainement trop tard maintenant ? - Je vous ai dit d’arrêter ça ! hurla t-il de colère - C’est un ordre ! - Le Loup de Nibu n’est pas une mauviette, il résistera aussi longtemps possible. Il résistera jusqu’à votre arrivée. - Que faites-vous encore là vous devriez être déjà parti. - A vos ordres votre Majesté ! Voilà pourquoi, à peine sorti du cabinet royal le chevalier traversa le château en courant bousculant tout le monde sur son passage, descendit sans s’arrêter ni même ralentir sa course, les escaliers menant jusqu'à la cour intérieur. A peine arriver dans la cour et sans prendre le temps de reprendre son souffle, le chevalier de Ter Nova tenta d’informer le bourreau des ordres royaux. Mais aucun son ne parvint à sortir de sa gorge. En effet, bien que le chevalier ait une endurance hors du communs, la course folle et contre le temps qu’il venait d’effectuer avait eu en partie raison de celle-ci. Afin de récupérer son souffle il prit quelques secondes puis s’exclama. - Arrêtez ! - C’est un ordre ! - Arrêtez ! mais qui a dit ça ! répondit l’exécuteur en se tournant vers l’entrée de la cour. - Et de quel droit vous permettez-vous d’intervenir ? - C’est facile de dire c’est un ordre, beaucoup personnes peuvent donner un ordre. .. Au fait c’est un ordre de qui ? - DE MOI ! dit une voix venant de l’entrée de la cour. A ce moment sa Majesté Amaury 1er fit son entrée.
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