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 le chevalier

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Norvgroen
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Norvgroen


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MessageSujet: le chevalier   le chevalier I_icon_minitimeLun 28 Oct - 4:54

Ruka
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le chevalier Icon_minipost-da18Posté le: Mer 6 Avr - 22:55 (2011)    Sujet du message: Le fil de Rukale chevalier Icon_quote-9079c le chevalier Icon_edit-9079d le chevalier Icon_delete-907a2 le chevalier Icon_ip-907a3


LE CHEVALIER

Tome 2 - Whelan Le Loup de Nibu

Chapitre 2



le chevalier Meine_liebe_53636-2569244


http://www.sendspace.com/file/6hez8p


ou


A partir de ce jour, Mademoiselle de Nibu appela le chevalier par le nom qu’elle lui avait donné Whelan.
Au bout de quelques semaines Yvain trouva qu’il avait fait assez pénitence et décida de rentrer auprès du Roi. Au cours d’une de ses visites, il en informa Mademoiselle de Nibu qui, contre toute attente, prit calmement acte de sa décision et le libéra.
Le lendemain jour du départ du chevalier, la jeune femme vint lui apporter une missive. Cette lettre était cachetée du sceau royal.
-         Le sceau royal, mais je n’ai jamais adressé de courrier au chevalier ?
-         L’avez toujours ce message ?
-         Oui, et je peux dire qu’il en grande partie responsable de la disparition du chevalier.
-         Mais comment ça ?
-         Tenez lisez !
Le message que lui tendit le Loup de Nibu était un vieux papier tout froissé plié en quatre, le genre de document que l’on traine de poche en poche à chaque fois que l’on change de vêtement.
Au fur et à mesure qu’il avançait dans sa lecture, le visage du souverain se décomposait.
-         Ce n’est pas vrai, ce n’est pas possible, non seulement mon écriture a été contrefaite mais en plus, c’est propos sortent d’une conversation que nous avons eu tous les deux et sans témoin, du moins c’est ce que je croyais jusqu’à maintenant.
-         Ne me dit pas que tu as cru tout ce qu’il y a d’écrit là dedans ?
-         Votre écriture, des informations tirées d’une conservation que vous seul et le chevalier connaissait. Qu’auriez pensé à sa place ?
-         Il a pensé que vous l’aviez abandonné et cette pensée lui a fait mal, si mal, qu’il en est resté complètement hébété sans réactions.
Et Mademoiselle de Nibu en profita pour l’achever.
-         Le roi t’a abandonné, il t’a jeté dehors comme une bête malfaisante. Après tout c’est vrai que tu es une bête sauvage, tu saute sur tous ce qui bouge.
-         Maintenant qu’il t’       a rejeté, tu m’appartiens entièrement, tu es tout à moi, mon grand loup. Whelan. Whelan le loup de Nibu est de retour.
Elle en profita pour le ramener à l’intérieur, le guida jusqu’à la table le fit assoir sans qu’il proteste, sans même faire un seul geste pour se dégager, il se laissa faire docilement. Elle n’eut donc aucun mal à lui enserrer de nouveau  le cou avec le collier qu’elle lui avait ôté la veille.
-         Quelque chose s’était brisée en lui. Le Chevalier Yvain de Lescart n’était plus.
Le souverain encore sous le choc du récit qu’il venait d’entendre, pris quelques instant pour se remettre et demanda 
-         Où est Mademoiselle de Nibu actuellement ?
-         Quand j’ai quitté le domaine, ma maîtresse était dans la demeure principale.
-         Votre maitresse ?
-         Oui, Mademoiselle de Nibu est ma maîtresse et je lui appartiens.
-         Ah bon !
Mais le roi, déjà perturbé par ce qu’il venait d’entendre, ne demanda pas plus d’explications. Il choisi de reporter toutes nouvelles questions au prochain entretien qu’il aurait avec le loup de Nibu.
-         Je vous remercie de ces éclaircissements. Maintenant,  si vous désirez prendre un peu de repos je vais vous faire accompagner dans la salle de permanence des chevaliers.
-         Merci votre Majesté, mais avec votre permission n’y aurait-il pas un endroit plus discret. Je ne voudrai pas causer de trouble par ma présence. J’ai simplement besoin d’un endroit calme et tranquille et à l’écart de tout. Par exemple, une cellule ferait très bien l’affaire. Après tout, je suis un loup, une bête sauvage, et la place d’une bête sauvage est en cage.
-         Je peux certainement vous trouver autre chose.
-         Je vous en prie votre Majesté n’en faite rien, cela me convient très bien c’est calme, tranquille et à l’écart de tout. C’est parfait.
-         Garde ! deux soldats entrèrent dans la salle.
-         Accompagné Monsieur le loup de Nibu dans une cellule, la plus calme et confortable possible afin qu’il puisse se reposer, inutile de verrouiller la porte. Monsieur est mon invité. Traitez-le avec respect.
-         A ces mots, le souverain récupéra la laisse à ses pieds l’enroula et la tendit au garde surpris.
-         Suivez ce garde, il va vous conduire là  où vous pourrez vous reposer.
Le loup de Nibu, salua  se releva et suivi le garde.
-         Cet étrange duo arriva enfin devant une grande porte, par rapport à celles des cachots qu’ils avaient longés. Le garde l’ouvrit laissa Whelan le précéder et entra derrière lui.
-         Cette chambre est la cellule la plus confortable et la plus calme de toute la prison.
-         Je vous souhaite un bon repos lui dit-il en lui redonnant sa laisse.
-         Whelan s’installa confortablement sur le lit puis, il souleva et tendit son pied gauche au garde. Comme le garde ne comprenait pas il secoua à nouveau son pied.
-         Vous désirez que je vous retire vos bottes, Monsieur, demanda le garde qui ne comprenait toujours pas pourquoi il agitait sa jambe ainsi.
-         Non merci, mais vous n’auriez pas oublié quelque chose avant de partir, regardez sur le sol au pied du lit.
A cet endroit se trouvait une assez longue chaine terminé par un fer, le garde la ramassa et la lui montra.
-         Oui c’est bien ça, et il recommença à agiter sa jambe.
-         Vous voulez que je vous passe ce fer à la cheville ?
-         Vous avez enfin compris.
-         Sa Majesté m’a informé que vous étiez un invité, on n’enchaine pas un invité !
-         Mais sa Majesté a dit aussi de faire ce que je désirais, et je désire que vous me passiez ce fer à la cheville. Ce n’est pas compliqué non ? dit-il en secouant sa jambe de plus belle.
-         Le garde s’exécuta et referma le fer sur la cheville que lui présenta Whelan.
-         Merci c’est parfait ;  surtout ne vous inquiétez pas. C’est très bien ainsi. D’un coté vous avez respecté les ordres du roi et de l’autre je vous sens plus détendu, soulagé même. Après tout, je vous comprends, un loup en liberté rodant dans les couloirs….. cela fait désordre ! De cette façon, vous êtes rassuré n’est ce pas ?  Et puis, je mérite d’être puni.  Je suis parti sans en avertir ma maîtresse. Quand elle s’apercevra de ma fugue, elle viendra me récupérer. Quand elle arrivera,  je serais corrigé beaucoup plus sévèrement. Alors ne vous inquiétez pas pour si peu.
-         Par contre quand elle sera là, si je ne suis pas parti avant, il faudra verrouiller la porte de ma cellule et accéder à toutes ses demandes sans vous poser de questions, ni d’état d’âme. Il faudra obéir  un point c’est tout. C’est ma maîtresse, elle est libre de faire ce qu’elle veut de moi.
-         Maintenant je voudrais faire une petite sieste, pendant que je le peux encore.
Le garde souhaita de nouveau un bon repos à son invité spécial, sorti de la cellule, tira la porte derrière lui mais ne l’a verrouilla pas.
Il n’avait encore jamais vu une personne demander à faire un séjour dans une cellule sous prétexte de faire une sieste au calme, et qui plus est, insister pour se faire entraver les chevilles par des fers.
Quelques temps après, le même garde, en faisant sa ronde, vérifia la cellule de Whelan afin de voir s’il n’avait besoin de rien.
Il fut surpris de le voir dormir à point fermé. Il comprit alors la raison pour laquelle il lui avait dit plus tôt de ne pas s’inquiéter. Ce n’était pas la première fois qu’il se retrouvait dans cette situation inconfortable. Il trouva du même coup l’explication concernant de l’usure anormale du cuir de sa botte.
Pendant ce temps, le roi fit mander son conseiller, le père de Mademoiselle de Nibu.
-         Mon cher Conte approchez, je voudrai avoir des éclaircissements au sujet du message que je vous avais écrit, voilà maintenant une année, pour vous aider à convaincre le Chevalier Yvain de Lescart d’escorter votre fille jusque dans vos terres.
-         Avez-vous toujours ce billet ? l’avez-vous conservé ? Ou l’avez vous détruit comme je vous l’avez ordonné à l’époque ?
-         Non votre Majesté, je ne l’ai plus. Je l’ai remis à ma fille avant de partir, si je me souviens bien.
-         Et pour quelles raisons l’avez-vous donné à Mademoiselle votre fille, alors que le Chevalier avait accepté la mission ?
-         Votre majesté, j’avais peur.
-         J’avais peur que le Chevalier désire se venger des souffrances que ma fille lui avait occasionnées, et qu’il ne veuille plus la raccompagner chez nous.
-         Puis-je demander à votre Majesté pour quelle raison elle me demande cela.
-         Pour la simple et bonne raison que ce message est revenu vers moi.
-         Mais suivez-moi, je vais vous montrer quelque chose d’assez édifiant. Nous continuerons notre conversation au retour.
-         Puis-je demander à votre Majesté où nous allons ?
-         A la prison.
-         A la prison du château ? mais qu’allons nous faire là bas. Nous n’avons rien à y faire.
-          Inquiet, conte, vous avez peur ? de quoi ? Peut-être que je vous y laisse ?
-         N’ayez pas peur, nous allons juste rendre visite à quelqu’un.
-         Rendre visite à un quelqu’un, mais majesté si vous voulez parler à un prisonnier il vous suffit de demander qu’on vous l’amène. Vous n’avez pas à aller dans des endroits pareils.
-         Assez ! taisez-vous maintenant, et suivez-moi sans un mot.
-         Nous sommes enfin arrivés.
Le roi demanda au garde de service :
-         Conduisez-moi auprès du loup de Nibu !
-         Oui, votre Majesté.
-         Comment se porte-t-il, n’a-t-il besoin de rien ?
-         Pour le moment il dort votre majesté. Si sa majesté veut bien me suivre je vais la conduire jusqu’à sa cellule.
Arrivé devant, le garde ouvrit l’œilleton pour permettre au roi de regarder à l’intérieur.
-         Regardez, conte, et dites-moi ce que vous voyez ?
Le conte regarda dans la cellule et vit un homme masqué entrain de dormir avec un fer au pied.
-         Je ne vois qu’un prisonnier endormi enchainé sur un lit, à part son masque, je ne vois pas ce qu’il peut avoir de spécial, de quoi est-il accusé ?
-         Des chaînes ? Laissez-moi voir.
-         Oui, il dort, dit le roi, mais pourquoi porte-t-il un fer à la cheville gauche ? demanda le roi au garde ?
-         Le garde, baissa la tête, et répondit, au roi :
-         C’est qu’il a tellement insisté.
-          J’ai fini par céder quand il me répéta les paroles que votre Majesté avait prononcé un instant auparavant : « accédez à toutes ses demandes », et ce qu’il voulait à ce moment là, c’est que je lui passe ce fer à la cheville.
-         Puis il m’a dit en souriant : « Après tout, un loup en liberté rodant dans les couloirs….. cela fait désordre ! » et  il m’a tendu son pied gauche.
De plus, après m’avoir remercié …..
-         Comment ? Il vous a remercié de lui avoir passé un fer à la cheville ?
-         Je le reconnais bien là dit le roi énigmatique
-         Oui votre Majesté, mais ce n’est pas le plus surprenant, donc je disais qu’après m’avoir remercié, il m’a dit que je ne devais pas m’inquiéter, que de toute façon, il le méritait, qu’il était parti sans en avertir sa maîtresse et que quand elle s’en apercevrait, elle viendrait le récupérer, et qu’à ce moment là il serait beaucoup plus sévèrement puni.
-         Il m’a dit aussi, et c’est encore plus surprenant, que quand sa maîtresse serait là, s’il était encore parmi nous  à ce moment là, je devrais verrouiller la porte de sa cellule, comme pour tout prisonnier. Il m’a dit aussi  que je devais accéder à toutes les demandes de sa maîtresse sans me poser de question ni état d’âme. Quelle était libre de faire ce qu’elle voulait de lui. Je dois dire, votre Majesté que là je n’ai pas bien compris ce qu’il voulait dire.
-         Ne vous inquiétez pas, dit le roi, le principal, c’est que moi je comprenne. Bon travail, continuez de me tenir informer.
-         Encore une chose quand cette personne sera arrivée, pour pourrez accéder à la demande du Loup de Nibu, et verrouiller sa cellule. Mais par contre pour le reste n’accepter aucune demande de cette femme. Et surtout ne lui ouvrait pas la porte de la cellule, sous aucun prétexte, et même si notre invité vous le demande. Avertissez- moi aussitôt.
-         A vos ordres, votre Majesté.
-         Majesté, qu’est-ce que ce prisonnier a-t-il de si spécial pour que vous preniez autant soin de lui. C’est quoi aussi cette histoire de maitresse. De plus Majesté, pourquoi, vous étonnez-vous qu’il porte des fers, c’est normal, après tout, tous les prisonniers en portent, il faut qu’ils supportent le poids de leurs fautes ! Exclama le conseiller.
-         Ce n’est pas un prisonnier, répondit le Roi sur un ton vif, c’est mon invité, un invité un peu spécial, mais un invité tout de même.
-         Je suis perdu, votre Majesté, pourriez vous me donner quelques explications.
-         Mon cher conte, tout ceci est lié à ce fameux message, celui que je n’aurais jamais dû écrire. Ce même message que vous n’auriez  jamais dû remettre à votre fille, le Chevalier de Lescart, ayant accepté la mission. Ce même message qui m’a été restitué par cette personne actuellement en train de dormir dans cette cellule.
-         Veuillez m’excuser, votre Majesté, mais je ne comprends toujours pas, mais qui est donc cette personne, pourquoi dort-elle dans une cellule, pourquoi port-elle un masque, pourqu….
-         Assez ! tout ceci est en partie de votre faute, alors si vous voulez comprendre, taisez-vous et écoutez.
-         Mais…
-         Je vous ai dit de vous taire ! vous allez le réveiller. Répondit le roi sur un ton sec.
-         Donc, je disais, la personne en train de dormir dans cette cellule, se nomme Whelan, le loup de Nibu, ou plus anciennement connu sous le nom du Chevalier Yvain de Lescart.
-         Whelan, le loup de Nibu, mais quelle est cette farce ! S’exclama le conte
-         Ce n’est pas une farce, c’est le travail de votre fille. Et la conséquence de votre désobéissance. Répondit le roi sur un ton dur
 





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