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 Le chevalier

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Norvgroen
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Norvgroen


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Date d'inscription : 25/10/2019

Le chevalier Empty
MessageSujet: Le chevalier   Le chevalier I_icon_minitimeLun 28 Oct - 4:16

Une fois seul, le roi analysa la situation. Après réflexions les accusations de Mademoiselle Nibu semblaient exagérées. Surtout connaissant le soit disant agresseur. Même sous l’emprise d’une quelconque méditation, le Chevalier de Lescar n’aurait jamais manqué de respect et encore moins agressé une dame. De cela il en était persuadé le connaissant de longue date.
Il se souvint que dans le récit de la jeune femme deux frères d’armes du chevalier avaient été évoqués.
Pour avoir des informations complémentaires, il fit convoquer les deux chevaliers.
Après un long entretien avec les seuls témoins de la scène le Roi les congédia et fit rappeler le Chevalier Yvain de Lescart.
Le chevalier s’avança l’air grave vers le trône,  s’arrêta  à environ  trois pas de celui-ci et s’agenouilla un genou à terre la tête baissée en signe de soumission et attendit que le roi s’adresse à lui.
-         Retirez vous tous ! Que l’on me laisse avec le Chevalier ordonna le Roi.
Une fois seul, le roi s’adressa à la personne agenouillée à ses pieds.
-         Que vais-je bien pouvoir faire de toi Yvain, dit le roi amicalement ?
-         Je ne sais pas votre Majesté, ce que bon vous semblera. Répondit le chevalier d’une voix lasse.
-         Ne sois pas aussi triste et désespéré, lève la tête et regarde-moi.
Le chevalier leva les yeux vers son roi, mais dès qu’il rencontra son regard rebaissa immédiatement la tête.
-         Yvain, dit le roi en descendant de son trône, lève toi et regarde-moi, tu n’as pas à avoir honte, tu n’as rien fait de répréhensible, j’en ai eu la preuve il y a quelques instants, ton  honneur est intacte alors cesse de faire cette tête.
-         Mais Mademoiselle de Nibu a dit….
-         Elle a exagéré, elle a profité de ton amnésie concernant cette nuit pour affirmer des faits que tu ne pouvais pas contredire puisque tu n’en avais aucun souvenir.
-         Tu n’as rien fait tu m’entends, tes amis me l’on confirmé, pas de crime donc pas de châtiment, l’affaire est classé, du moins pour moi. Car comme je te connais tu n’es certainement pas du même avis.
Le chevalier ouvrit la bouche pour répondre, mais le roi ne lui en laissa pas le temps
-         Tu va me dire, je tu as eu de la chance qu’ils soient arrivés à temps, que tu ne sais pas ce qu’il serait arrivé dans le cas contraire, et que s’il n’y a pas de crime, il y a quand même quelque chose, une indélicatesse, un manque de respect, et tu vas ajouter que ce comportement est indigne d’un chevalier ; donc répréhensible.  N’est-ce pas Yvain ?
-         C’est tout à fait exact, votre Majesté.
-         Je suppose que tu attends maintenant, les dispositions prises à ton encontre.
-         Oui votre Majesté, et je m’y soumettrais quelle quelles soient.
-         Bon puisque tu tiens temps à être puni, je pourrais te consigner chez toi pendant quelques temps. Mais je suppose que tu trouves cette sanction trop légère, tu préfèreras certainement quelque chose de plus sévère du style : êtres entravés par des fers, être mené au pilori comme un vulgaire criminel afin d’y subir un quelconque supplice et tant qu’on y est pourquoi ne pas y ajouté un séjour au cachot.
-         Qu’en penses tu, ai-je bien suivi le fil de tes pensés ?
-         Oui votre Majesté.
-         Yvain, je t’en prie, ne soit pas si formel, nous sommes seuls laisses tomber le protocole un moment, c’est moi Amaury, ton ami d’enfance, parles moi, dit moi ce qui te mets dans un tel état. C’est cette histoire qui te mine. Je te l’ai déjà dis que tu n’as rien fait de mal.
-         C’est vrai je n’ai rien fait de mal. Mais simplement parce que l’on m’a empêché d’aller plus loin. Je suis pétrifié à l’idée de savoir ce qui aurait pu se passer sans leur intervention. Imagines que cela se reproduise et qu’il n’y a personne pour m’arrêter  cette fois là. J’ai peur de ce que je pourrais faire. C’est trop dangereux, tu devrais m’enfermer quelque part afin de protéger les personnes qui vivent ici. Voilà à quoi je pense, et j’espère que tu auras la sagesse et le courage de suivre ce conseil. C’est tout ce à quoi j’aspire, un endroit tranquille et calme où je suis sur que je ne causerai aucun mal. Voilà, maintenant tu sais.
-         C’est pas vrai,  je ne me suis pas douté un seul instant à quel point cette histoire t’a affecté. Laisses-moi mettre les choses au point. Pour commencer je te répète que tu n’a rien fait de mal, personne n’a jamais été en danger et personne ne le sera jamais que tu sois ou non sous l’emprise de cette médication. Il en faut plus pour changer complètement la personnalité d’une personne, et encore plus quand il s’agit de toi.
De plus il n’est pas question que je me débarrasse de toi dans un quelconque cachot, j’ai confiance en toi, j’ai besoin de toi pour protéger le royaume comme tu l’as si bien fait jusqu’à présent. Tu comprends.
-         Je veux bien te croire. Après tout tu es la seul personne qui me connaisse depuis aussi longtemps, si tu dis que je m’inquiète pour rien, tu as peut-être raison. Néanmoins tu dois quand même me punir, non seulement parce que j’en éprouve le besoin, mais aussi parce que tu as donné raison à Mademoiselle Nibu en prêtant foi à ses accusations, et en concluant à ma culpabilité. Tu n’a donc pas le choix.
-         Bon, tu testeras consigné chez toi pendant une semaine.
-         Amaury soit raisonnable, tu ne peux pas faire cela, même si toi personnellement tu le désires par amitié, le roi lui, ne peux pas sanctionner un manque de respect caractérisé presqu’une agression, selon les accusations de la plaignante, par une semaine d’arrêt. Par contre le dernier châtiment proposé serait plus approprié.
-         Tu as peut-être raison, mais si je suis ton conseil, à cause d’une conclusion trop hâtive de ma part, je vais être obligé de t’infliger des souffrances que tu ne mérites pas. Et cela ne me plait vraiment pas.
-          Ne t’inquiètes pas pour moi, fais ce que tu dois faire.
Dans ces conditions, je vais suivre ton conseil  tu auras donc le cou, les poignés ainsi que les chevilles entravées par des fers, puis tu seras conduit dans un cachot où tu attendras l’édification du pilori. Tu y seras enchainé durant trois jours là tu y subiras un supplice non encore défini. Enfin, à l’issue de cette période tu réintégreras ta cellule jusqu’à nouvel ordre.  
-         Yvain, j’espère que cette condamnation d’une sévérité exemplaire satisfait ton désire expiation ?  Cependant à son issue je ne veux plus entendre parler de cette histoire. L’affaire sera définitivement classée.
Sur ses mots, le roi ouvrit un coffret posé sur un guéridon non loin de lui.
-         Si tu es prêt, on va pouvoir commencer…
-         Donne-moi ton cou, dit le roi en lui présentant un collier.
Le chevalier présenta sa gorge devant le collier de métal ouvert puis souleva sa queue de cheval tout en inclinant légèrement la tête afin que le souverain puisse le lui refermer sur la nuque.
Le collier que le roi venait de refermer sur la nuque du chevalier était particulier, il n’était pas conçu comme tout les autres fers, composé par un simple jonc de métal entourant le cou du prisonnier.
Ce nouveau modèle de fer était composé du traditionnel ruban de métal entourant le cou du condamné, mais sur le devant, partant de la gorge sur la poitrine une large bande descendait. Sur celle-ci  était soudé deux bracelets l’un en dessous de l’autre destiné à enserrer les poignés du supplicié. Sous le dernier fer, en bout de cette langue de métal en forme de pointe, un anneau était percé d’où descendait une chaine jusqu’à mi mollet.  A cet endroit celle-ci se séparait en deux pour se terminer quelques centimètres plus bas par un bracelet servant à emprisonner les chevilles de la personne. Ces deux fers étant également reliés entre eux par une chaîne.
-         Maintenant donne moi ta main droite !  places-là ici !
Le chevalier obéit, posa son poignet à l’endroit indiqué, pour que le roi puisse l’immobilisé dans le premier bracelet.
-         La gauche maintenant !
De nouveau Yvain obtempéra, plaça son poignet gauche à l’endroit désigné  afin qu’il soit emprisonné dans le second bracelet.
-         Je vais finir par les deux derniers fers. En même temps qu’il parlait, le roi Amaury s’accroupit.
-         Qu’est-ce que tu fais ! tu ne devrais pas, relève toi, dit Yvain tout en s’agenouillant à son tour,  libères plutôt mes mains un instant, le temps que je m’en occupe.
-         Non, je vais le faire moi-même, donnes-moi plutôt ton pied droit.
Le chevalier avança son pied qui fut aussitôt enserré par l’un des fers restant. Puis avant que le roi ne lui demande, Yvain présenta son autre pied afin qu’il soit également entravé.          Puis il se releva avec un léger soutien royal.
Une fois relevé, le roi Amaury regarda son ami dans les yeux et lui demanda :
-         Yvain, dis moi, avant que je remonte sur mon « perchoir » et que j’appelle les gardes, est-tu vraiment sûr de vouloir aller jusqu’au bout ? Tu n’es pas obligé de subir tout ça. Tu as encore le droit de changer d’avis, je peux te libérer tout de suite, tu n’as qu’un mot à dire.
-         Je te l’ai déjà dit, ne t’inquiètes pas pour moi, de toute façon, comme je te l’ai expliqué tout à l’heure, tu ne peux pas faire autrement.
Sur ses mots, le chevalier voulu se retourner afin de descendre de l’estrade mais perdit l’équilibre, Amaury se précipita pour le soutenir et l’empêcher de tomber.
-         Attends, je vais t’aider à descendre, je peux bien faire ça pour toi !
-         Merci, je n’ai pas fait attention, dit-il en souriant, il est vrai que je n’ai pas encore l’habitude, mais cela ne va pas tarder, je vais m’y faire.
C’est ainsi que le roi Amaury aida son ami d’enfance à descendre de l’estrade et l’accompagna jusqu’à la position qu’il occupait au début de l’entretien. Puis regagna son trône.
-         Chevalier, êtes-vous prêt, puis-je faire entrer les gardes ?
-         Oui votre Majesté. Répondit Yvain afin de lui montrer qu’il avait comprit que la parenthèse ouverte précédemment était à présent refermé.
-         Garde ! appela le roi
Le garde de service entra et s’inclina devant son roi.
-         Accompagnez Monsieur le Chevalier jusqu’à ses nouveaux appartements. De plus, préciser au responsable de la prison qu’il est formellement interdit de lui retirer ses chaines. De toute façon moi seul en ai la clef.
-         A vos ordres, Majesté dit le garde
Le soldat s’avança sortit de sa poche une longe et entreprit de la faire passer dans l’anneau situé sur le devant du collier, mais comme le garde rencontrait des difficultés, Yvain leva le menton ce qui eu pour effet de lui présenter l’anneau et ainsi de lui faciliter le travail.
Une fois la longe en place le garde tira un petit coup pour indiquer au prisonnier d’avancer.
Le Chevalier s’inclina afin de saluer le roi, puis suivi docilement le garde.
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