Norvgroen
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 |  Sujet: Récit en tout genres  Lun 28 Oct - 3:05 | |
| Casdin
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|  Posté le: Dim 10 Juin - 20:20 (2012) Sujet du message: Récit en tout genres |     |
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Leur plus grand péché
Année 2100, le 1 juillet fut le déclencheur d’une tragédie qui sauva la planète entière. Tous furent touchés par ce fléau qui fut engendré par nulle autre créature que l’homme lui-même et par sa nature destructrice. La nature avait commencé à dépérir suite à l’expansion et l’exploitation toujours grandissante de l’humanité, qui commençait à manquer cruellement d’espace habitable. Ainsi, comme ils avaient détruit et aménagé les zone forestière les plus dense, ils s’attaquèrent par la suite à celles de plus petite envergure. Ils décidèrent aussi de détruire les chaines de montagne, pour ensuite aplanir le terrain ainsi libérer, puis par la suite, y construire toujours plus de villes. L’aspect qu’avait la terre vu du ciel commença peu à peu à changer, au départ vert et d’un bleu éclatant, le noir du béton et des bâtiments commençait à dominer.
Puis ils commencèrent par violer de nouveaux territoires. Avec la technologie qu’ils avaient alors développée en l’an 2070, ils entreprirent de cloisonner certaines parties des mers et des océans, par le moyen de grands murs et d’opération d’asséchements intensives. Sans même entrevoir le destin qu’ils allaient connaitre en entreprenant de telles actions, ces créatures continuèrent d’aménager de nouvelles villes reposant sur d’énormes plaque de titanes, supportées par d’immenses piliers prenant place au cœur même de ce qui fut autrefois l’habitat de la faune marine. Ils prirent d’assauts les jungles, s’approprièrent chaque désert, stockant chacune des choses qu’ils retiraient dans d’énormes containers.
Cependant leurs ambitions furent arrêtées en l’an 2100, la planète avait revêtu une teinte sombre et désertique suite à l’accumulation des substances nocives présentes dans l’air mais surtout, à cause des myriades de bâtiments qui avaient été érigés. Les montagnes et les mers n’étaient plus, la forêt avait disparu, les animaux également, tous étaient encore présent mais à un endroit différent de la terre. Toutes ces choses qui prenaient la place qu’ils revendiquaient, furent ainsi conditionnées, pour ne plus faire obstacle à leurs projets, et surtout pour pouvoir s’en servir une fois qu’ils en auraient la nécessité. Puis ils envoyaient le tout sur une planète qu’ils pensaient atteindre un jour et pouvoir rebâtir à leur image…. Mars une de mes cousines.
Et c’est cette distance qui engendra le fléau actuel, la brume noire. Cet amas de gaz nocifs contenues dans l’air avait pris forme visible tellement elle était concentrée. Plus aucunes choses sur cette planète ne pouvait absorber autant de substances hostiles pour tout être humain, si bien que, en l’espace d’un mois sur les 20 milliards d’êtres humains qui peuplaient alors la terre. Seule une centaine parvint à trouver refuge dans une ancienne grotte qui n’avait pas encore été envahie par l’homme……mon sanctuaire.
Ici, le fléau ne pouvait entrer, car mon sanctuaire regorgeait de toutes ces choses dont les humains s’étaient débarrassés. Même si je n’avais recueilli que très peu de ces choses, cela suffisait à faire rempart à ce qu’ils avaient engendrés. Ils imploraient mon aide pour lutter contre cette catastrophe, mais je ne pouvais les aider et ce pour une simple raison. Je suis l’avatar de la terre, je représente sa conscience et ses désirs, je concentre en moi ses peurs et toutes ses émotions. C’est pourquoi, à l’instant même où ces humains pénétrèrent dans ce sanctuaire, ma colère envers eux fut telle que non seulement je leur refusais mon aide. Mais je les expulsais sans plus attendre de ces lieux, pour accomplir sa volonté. Une fois les derniers d’entre eux disparus, je ressentais une immense peine mais par la même occasion un grand soulagement. La raison était simple, le temps que la nature reprenne ses droits était venu.
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|  | NORVGROEN
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| | Posté le: Dim 10 Juin - 20:58 (2012) Sujet du message: Récit en tout genres | |
| quel dilemme, l'homme construit ce qui détruit notre terre, son humanité et sa générosité disparaissent , tu m'obliges à réfléchir avec mes sentiments et ma logique , un bon débat intérieur , merci à toi , ton récit est génial et si actuel
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Casdin
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| | Posté le: Dim 8 Juil - 00:55 (2012) Sujet du message: Récit en tout genres | |
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Etrange rencontre, le commencement d’une vie
Depuis mon plus jeune âge je n’ai jamais failli, j’ai toujours accompli les missions que mon grand-père me donnait. Etait-ce par envie de ressembler à mon père ? Certainement pas !
Alors c’était pour qu’on me complimente ou reconnaisse ma valeur ? C’est également faux !
La seule chose qui résidait dans mon esprit lorsque l’on me posait cette question, ne laissait place qu’à une seule réponse. Parce que je ne sais rien faire d’autre.
Immédiatement après avoir appris à tenir sur mes deux jambes, je fus entrainé durement par mon grand-père aux divers arts dont notre famille fait usage depuis plusieurs générations. Les arts martiaux, le maniement d’une grande variété d’armes, l’art de la discrétion et celui de fabriquer les poisons, toutes ces choses dans lesquelles je suis passé maitre et qui m’ont permis de devenir un parfait assassin. On m’a appris à faire taire mes émotions, ou plutôt à m’en ôter toute trace, je suis l’incarnation même de l’assassin dans sa forme la plus pure mortelle.
Cette mission ci ne fit pas exception, pour mon 12ème anniversaire j’avais eu pour tâche d’effacer un riche marchand de drogue et toute personne présente dans sa demeure. Une fois sur place j’avais infiltré les cuisines et empoisonner soigneusement son repas, puis tout en continuant de progresser dans l’ombre empruntant divers passages, j’assistais aux derniers instants de ma cible. Il n’eut pas le temps de savourer la première cuillérée de sa soupe car à l’instant où celle-ci déversa son contenue, sa main soutenu sa gorge puis dans un dernier soupir il s’écroula la tête la première dans son bol. Comme sa seigneurie mangeait toujours seul et qu’il renvoyait toujours son personnel avant son repas je pouvais maintenant m’approcher de ma cible pour confirmer sa mort.
Bien qu’il fût évident avec la dose de cyanure que j’avais versé dans son bol qu’il était bel et bien décédé, ma politique se résumait à deux choses, précisions et rigueur. C’est pourquoi peu importe la manière dont je tuais mes cibles, je procédais toujours à une sorte de signature en quelque sorte, un dernier présent que je leur faisais, une balle dans le crane. Une fois sa mort confirmée il ne me restait plus qu’à m’acquitter de la seconde partie du travail, le nettoyage complet des lieux. Procédant avec méthode, je pu éliminer avec rapidité et silence 12 personnes sur les 13 mentionnées dans le rapport, le seul endroit que je n’avais pas vérifié, était la chambre du maitre des lieux.
A l’intérieur je pouvais apercevoir via ma fibre optique glissée sous la porte, un jeune homme qui semblait à première vue, du même âge que moi, portant un costume à queue de pie. Je n’avais aucun moyen d’entré dans cette pièce sans qu’il ne me voit c’est pourquoi, j’entrais avec fracas dans celle-ci, en pointant mon arme vers son visage tandis que je m’apprêtais à tirer. Cependant au moment d’appuyer sur la détente je fus comme paralysé et incapable de donner suite à mon action, un sentiment de malaise s’empara de moi au moment où mon regard croisa le sien. Dès l’instant où je le mis en joue plutôt que de voir son visage se tordre de peur, ce garçon affichait un sourire radieux, mourir semblait être pour lui un réel bonheur.
Face à pareil visage et toujours pris par ce soudain malaise, je le regardais plus attentivement et remarquait une chose bouleversante, il avait le même regard que le mien, un regard vide. Comment pouvait-il afficher un tel sourire avec un regard pareil, cette question me brulait les lèvres, puis lorsque je m’apprêtais à prendre la parole il parla le premier.
_ Tu ne tires pas ?
_ Pardon ?
_ Comme je l’ai dit, tu ne tires pas ?
_ Ton faux sourire m’a coupé l’envie.
_ Tu n’es vraiment pas mignon, et moi qui croyait pouvoir mettre fin à tout ça.
_ Avant d’insulter les autres regarde toi, un majordome avec une expression pareille j’ai jamais vu ça, tu devrais avoir honte.
_ Tu n’as pas besoin de me le dire, je le sais déjà, que mon existence n’est qu’une vaste farce.
_ Je ne comprends vraiment pas pourquoi mon corps m’a empêcher de mettre fin à un être aussi pénible
_ Comment je le saurais, t’avais qu’a tiré et puis d’ailleurs qu’est-ce qu’un môme fait ici avec un flingue à silencieux.
_ Ah, j’ai tué tout le monde ici et il ne reste plus que toi sur ma liste, et puis t’es un mioche aussi je te signale.
_ Si moi je ne suis pas normal qu’est-ce que tu es censé être toi.
_ Un assassin de 12 ans ?
_ 12 ans, comme moi ? Tu plaisante n’est-ce pas ?
_ Je ne plaisante jamais.
_ Je vois ça, ton visage est aussi inexpressif qu’une pierre
_ Et toi t’à une face de lavette, avec ton faux sourire, manquait plus que les larmes de joie.
_ Qu….comment ose-tu dire ça, c’est si cruel.
_ Oh non pitié je vais vraiment finir par te tuer si tu te mets à pleurer j’ai horreur de ça.
_ Raison de plus pour que je pleure, comme ça je pourrais dire adieu à cette vie misérable.
_ Il te manque vraiment une case pour tout faire dans le but que je t’élimine, mais tu as manqué ta chance tout à l’heure, si tu n’avais pas souri avec ces yeux-là tu serais certainement mort.
_ Ces yeux-là ? Que veux-tu dire ?
_ Ton regard, c’est le même que le mien, je ne comprends pas comment un faible comme toi peut avoir le même regard que moi, ça me perturbe vraiment.
_ Serait-il possible que ta vie ne te plaise pas ?
_ Pas du tout, je suis un assassin d’élite, je suis déjà riche avec mes précédents contrats, et bien que je n’éprouve pas de sentiments je ne vois pas comment je pourrais être malheureux.
_ Ne pas éprouver de sentiments, d’une certaine manière je commence à te plaindre.
_ Pardon, j’ai mal entendu à nouveau, tu peux m’expliquer ?
_ Eh bien, le fait qu’a ton âge tu ais enterré tes sentiments, tout ça dans le but de devenir assassin, je trouve ça vraiment triste.
Je ne comprenais vraiment pas sa logique, c’est comme si en l’espace d’un instant il avait réussi à résumer mon existence en une chose sombre et triste, avec ce visage naturel qui ne laissait pas la place à la plaisanterie. Ces mots s’immisçaient au plus profond de moi, à tel point que mes convictions semblaient s’effriter peu à peu. Comment peut-il dire de telles choses alors que son regard est identique au miens.
_ Ne pleure pas ça m’agace, et puis d’ailleurs tu as beau avoir plein usage de tes sentiments, tu désires la mort par-dessus tout, c’est toi qui est à plaindre mon pauvre.
_ Tu n’as pas vraiment tort, mais que puis-je faire d’autre, je n’ai plus envie de revivre ce genre de douleur, tu n’as pas idée de ce que cela fait de vivre dans la peur d’être maltraité, que le seul moyen d’échapper à cette peur réside dans la mort.
_ On a le même regard et pourtant on est si différent, moi je suis un porteur de mort implacable qui affronte la vie, alors que toi tu es une lavette incorrigible qui désire la mort. Tu parles d’une rencontre, c’est vraiment le jour et la nuit.
_ Oui tu as raison, mais pour je ne sais quelle raison, parler avec toi me fait plaisir.
_ Qu…Que dis-tu la comme sottise, je vais me fâcher si tu continues.
_ Ah bon, tu peux te mettre en colère, alors que tu n’as pas d’émotions ?
_ Oh ! Maintenant que tu le dis pourquoi j’ai dit une chose pareille, je ne me suis jamais mis en colère.
_ Pff, c’est ça et moi je n’ai jamais pleuré de ma vie.
_ Je t’ai dit d’arrêter de dire ce genre de chose !!!!
_ Ah, t’es en colère.
_ Comment ? Hein ? Ce n’est pas possible pourquoi, qu’est-ce qui m’arrive ?
_ Et là tu es sur le point de pleurer, tu es vraiment étrange.
Chacun des mots qu’ils prononçaient, passaient au travers de ce qui semblait être une barrière, érigée autour de mon cœur. Si facilement brisée, un rempart de plusieurs années qui volait en éclat juste sous l’effet de quelque mots, et surtout de ses expressions si chaudes. Je décidais alors de l’emmener avec moi pour savoir ce qu’il adviendrait si nous passions du temps ensemble, cette curiosité envers lui et envers moi-même bien qu’inhabituelle, ne me déplaisait pas du tout.
_ Je ne veux pas entendre ça venant de toi !
_ D’accord, d’accord, désolé je ne te taquinerais plus.
_ Une seule fois suffit !
_ Pardon ?
_ Quand on acquiesce il n’est pas nécessaire de le dire deux fois.
_ Ah, Ok.
_ Je suis fatigué, je descends au salon.
_ Ah attend moi.
Durant le trajet jusqu’à la salle où gisait le vieillard, il tremblât de peur à chaque cadavre qui croisait notre route, son visage était aussi blanc que la farine, si bien que je pensais qu’il n’allait pas tarder à s’évanouir, mais cela ne se produisit pas. Une fois arrivé dans la dite pièce, il reprit la conversation.
_ Dis-moi hum… comment tu t’appelles déjà ? Moi c’est Lionel.
_ Ah, moi c’est Angel.
_ On ne peut pas dire qu’il t’aille comme un gant, à part si on fait référence à l’ange de la mort.
_ Tu es mal placé pour faire la remarque, un pleurnichard nommé Lionel, Ah ! La bonne blague.
_ Tu commences à m’énerver avec ce ton condescendant.
_ Les plus forts domines les plus faibles, sinon, que voulais tu me demander ?
_ Ah c’est vrai, est-ce que mon grand-père a souffert ?
_ Alors cette espèce de gourmand est ton grand père ?
_ Gourmand ?
_ Bah oui, la cuillérée de soupe au cyanure qui l’a tuée n’a pas sembler lui suffire, il en a redemandé aussitôt en plongeant la tête dans le bol.
_ C’est de l’humour, vraiment noir, et dis sans aucune gêne tu es incroyable.
Son visage à cet instant s’était comme transformer, il ne semblait pas consterner ou quoi que ce soit, il semblait au contraire en admiration pour je ne sais quelle raison.
_ Ah désolé c’était ton grand père après tout, il n’a pas eu le temps de souffrir sois sans crainte.
_ Ah je vois, quel dommage.
_ Pardon ?
_ J’aurais voulu qu’il agonise pendant un moment avant de rendre l’âme ce vieux fou.
_ Ouah, je n’ai jamais vu quelqu’un éprouver autant de haine envers sa famille.
_ Cette ordure ne faisait que me battre et m’utiliser comme un esclave, il a même tenté de me droguer une fois, pour tester la marchandise comme il disait.
Désormais la raison de cette expression plus tôt je la comprenais parfaitement, mais je ne comprenais vraiment pas pour quelle raison il détestait autant son grand père. Le plus étrange c’est que lorsqu’il raconta ça, ce n’est pas une expression de rage qu’il arborait, il semblait juste sur le point de pleurer.
_ Oh je vois, mon grand-père à moi m’a appris tout ce que je sais, si je suis encore en vie et en pleine santé à présent c’est grâce à lui, même si le chemin qu’il m’a fait emprunter peut paraitre horrible dans un sens je lui suis reconnaissant. Hein ? Mais qu’est-ce qui m’arrive depuis tout à l’heure.
_ N’est-ce pas évident, tes sentiments refont surfaces.
_ Alors que toi tu m’a l’air de devenir vraiment vulgaire.
_ A qui la faute, c’est parce que tu es là.
_ Il en va de même pour toi, c’est parce que tu es là. Attend une minute ? C’est parce que tu es la que ? C’est quoi la suite.
_ La bonne formulation est peut-être celle-ci, c’est parce que nous sommes ensemble que notre vie peut commencer. Tu ne penses pas ?
_ Tu as sans doute raison, c’est donc ça les opposés s’attirent.
_ Sans doute.
_ Et donc maintenant, quelle est le programme ?
_ Hum je ne sais pas trop.
Ah ce moment-là j’avais perdu toute la rationalité propre aux assassins, c’est comme si je pensais pour la première fois en tant qu’être humain, en tant que jeune garçon. C’est pourquoi jamais je n’oublierais les mots que j’avais prononcés ce jour-là…
_ Que dirais-tu de venir vivre avec moi.
_ Hein ?
_ Si ça te dérange de vivre avec un assassin tu peux toujours refuser tu sais, c’était juste une proposition comme ça, ne t’en fait pas. Cependant si tu viens c’est en tant que mon serviteur, si ça ne te dérange pas alors tu peux venir.
_ Je retire ce que j’ai dit tout à l’heure.
_ Ce que tu as dit ?
_ Oui, quand tu rougis comme ça tu es vraiment mignon.
_ Qu…Mais qu’est-ce que tu es en train de dire sérieusement ?
_ Hi hi, j’accepte ta proposition, je sens que si c’est avec toi. Je prendrais goût à la vie.
_ Je vois, bon on y va ?
_ Ok.
…Ni même le sourire qu’il avait affiché, avec ses yeux emplit de gaîté. C’est cette expression là qu’il m’avait montré en premier, cependant elle semblait bien plus attrayante maintenant, comme si le souffle de la vie, avait repris sa place dans nos deux existences.
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