Norvgroen
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 |  Sujet: royaume de falmaria auteur Casdin  Dim 27 Oct - 12:33 | |
| Chapitre 14 : Un passé bien pesant, une destinée chancelante
Quelques jours passèrent pendant que je réfléchissais à la question que m’avait posé Yoko et d’avoir ainsi une réponse. Malheureusement même après avoir parlé avec mon adorable frère et sa version profane, rien n’en ressortait, en fait c’était même encore plus flou. Les détails dont Phyrez m’avait fait part étaient plus accablants que je ne l’aurais cru. Selon ces dires nous avions décimés d’immenses armées et ce sans aucune hésitation, ceux qui troublaient l’équilibre ne méritaient nulle clémence, c’est de cette manière que la guerre fut enraillée. La puissance des Séraphins et des démons, alliées et camarade à cette époque, fut à l’issu de la grande guerre crainte par tous et consolida la paix qui s’installait alors. Cette paix même si elle reposait sur la crainte que les être éphémères éprouvaient à notre égard, faisait prospérer les terres de Falméria. Jusqu’à ce triste jour il y a cinq ans où notre mère et nombre d’entre nous furent tués et où Phyrez en tentant de me protéger d’Elana (appelée Maria à l'époque) fut désincarner à ma place.
Son corps subsiste encore au sein de notre sanctuaire et il reste un mince espoir selon lui pour qu’il le réintègre. Elana fut bannie du sanctuaire, on lui infligea un sort d’oubli et elle fut abandonnée dans les bois de Yarelle. Moi…qui avait subis un choc sans précédent, failli perdre le contrôle de mon pouvoir, et dans le but d’empêcher un cataclysme de se produire. Notre père scella mes pouvoirs et me retira mes ailes en plus de m’infliger un sort semblable à celui d’Elana. Phyrez lui subsista en moi sous forme d’âme latente, puis lorsque l’art de la destruction me fut enseigné, il se réveilla et put se matérialiser à nouveau même si les ténèbres où il puisait sa force, ne laissent apparaitre qu’une abjecte créature dépourvue de compassion. Il fut le premier à apprendre les événements qu’il me raconta, de la bouche de notre cher père, conversation dont j’avais été écarté volontairement.
Tout se bousculait dans ma tête, je ne savais plus qui j’étais, suis-je vraiment un être qui pouvait occulter sa compassion dans le but de préserver ce monde, ou suis-je cet être faible qui par maintes fois fut incapable de secourir ceux qui lui étaient cher. Serais-je capable de combattre les démons sachant qu’ils furent mes camarades, que ferais-je quand je me tiendrais à nouveau devant Elana, quand j’aurais retrouvé mes pouvoirs quel usage devrais-je en faire ?
Tant de question sans réponse depuis des jours mais rester ici à réfléchir ne m’avancerait décidément à rien, aussi je décidais d’aller parler à Yoko.
_ Alors Zéphyr, tu as trouvé ta réponse ?
_ Pas la moindre Yoko, mais réfléchir sans cesse ne mènera à rien.
_ Hum, et donc, que fais-tu ici ?
Je posais un genou à terre et prononça les mots suivant.
_ Je vous implore de m’enseigner votre savoir, vous toute qui m’observez en ce moment même.
_ Ah il a remarqué.
_ Plutôt futé le gamin.
_ En effet il est assez intéressant, alors Yoko que fait-on ?
_ N’est-ce pas évident ? On accède à sa requête voyons.
Toutes se mirent à rire et apparurent aux côté de Yoko, le sourire que je pouvais voir sur leur visage était assez inquiétant car il laisser penser qu’elles avaient quelque chose en tête. Puis elles se présentèrent formellement une nouvelle fois.
_ Yoko l’ardente, pour les intimes, avec moi Phyrez tu n’auras pas froid.
_ Gaïa cœur de chêne, prépare-toi à un entrainement sévère, corbeau impétueux.
_ A moi à moi, hum, Aril douce tempête, avec moi le ciel sera ta meilleure arme, petit pigeon.
_ Selkie calme rivière, je t’enseignerais les bienfaits de la voie de l’eau Zéphyr.
Je les remerciais chaleureusement jusqu’à ce que l’autre s’en mêle et dise une chose qui lui valut le supplice des plumes (se faire arracher une plume puis chatouiller avec). Et la chose qu’il cria fut celle-ci.
_ Une vieille renarde lubrique, une fillette qui sens la rose, une minuscule fée qui prend de grands airs et une autre qui semble en transe continuellement. C’est ça les divinités élémentaires, la bonne blague.
Elles se regardèrent toutes avec un air vexé puis après s’être fait un signe de la tête elles se ruèrent sur lui, je regardais avec attention le sort qu’elles nous réservaient si on déclenchait leur colère. Ce fut pour lui une bonne leçon, quatre plumes en moins (qui repousseraient sous peu) et une heure de chatouille continue, je reprenais ma place une fois l’orage passé et leur demandais des précisions concernant l’entrainement que nous allions subir. Sur ce point elles restèrent muettes et me donnèrent rendez-vous au pied de la tour de bon matin puis disparurent.
Avec tant d’émotion le sommeil me gagnait et j’allais sur le champ rejoindre mon lit pour être prêt le lendemain….
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Plume écarlate
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