Norvgroen
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 |  Sujet: Récit en tout genres  Lun 28 Oct - 3:11 | |
| starisha
Le passionné
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|  Posté le: Lun 9 Mar - 06:02 (2015) Sujet du message: Récit en tout genres |     |
| DEGENERESCENCE
Le soleil est enfin venue...Je ne croyais plus cela possible...
J'ai toujours vécu dans un monde ou le froid dominait mon existence. Il n'y avait pas un seul bruit, pas même un murmure qui pourrait me faire penser que je n'étais pas seule. La noirceur avait tout englouti, en emportant tout sur son passage: ma ville, mes amis, mes amours, mon monde entier. Je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Pour moi , la vie n'avait plus aucune importance et je doutais fortement de son existence .
J'ai vécu des journées, des mois et des années si seule, que la joie ne voulait plus de moi tant la solitude était réelle. Je sais que je ne devrais pas avoir de pareilles pensées, mais sa fait si mal, qu'elles ne veulent plus m'écouter. . J'en devenais folle. Il n'y avait plus d'endroits ou me cacher, plus d'endroits ou me réfugier. La misère qui aimait ma compagnie, me suivait à la trace. Sur cette terre, je n'avais plus ma place. La mort me guettait de ses yeux vides ,pendant que mon corps en devenait tout aussi livide. Je suis seule... si seule...
J'ai essayé sans cesse de me battre ,croyant toujours à cette main tendue vers moi, avec l'espoir qu'elle me tirerait d'en bas...Mais j'avais tord. Personne ne viendra me sauver, personne ne viendra me réveiller de ce cauchemard effréné... J'ai trop souhaité, j'ai trop lutté....s'il vous plait....que quelqu'un...que quelqu'un vienne me briser!
Brisez tous ces rêves insensés, brisez cet espoir bâclé, brisez ce monde faussé par des désir éhontés...Je voulais briller, Je voulais m'élever, je voulais aimer.....mais je n'ai fais que chuté...dans cette énorme fossé...d'où je ne peux plus remonté..et je n'en ressors que plus fanée...
Après ce froid ,ayant la foi, j'ai voulu me retrouver, dans cet immense désert asséché. Mais je n' ai trouvé qu'un étranger,qui y était lui même piéger. Ah.... La vie nous réserve parfois des surprises...Mais qui ne fait qu'attiser des hantises...Que même lorsque la lumière fermait ses paupières, que l'obscurité était à terre, je restais dans l'attente, que quelqu'un appuie sur la détente...mais personne ne le faisait, personne ne le voulait...car ma présence seule les écœurait... Essayer de lutter ? Pourquoi cela ? Pour revoir mon dos se courber ? pour revoir mon cœur se déchirer ? Ou pour simplement retomber dans les bras , de la puanteur que cela m'apportera ? Non...Non...je ne veux pas...je ne veux pas revenir dans tout sa!! s'il vous plait...oh s'il vous plait...tuez moi !!
Tuez cette être artificiel, prenez tout ce qu'il y a de réel, ne laissez pas cette vie tel quelle. Je voulais illuminer , je voulais voler, mais mes ailes se sont dispersées, car les dieux ne m'ont pas accordé l'éternité . Je vous en prie, ayez la bonté de casser cette humanité qui m'obsède , jetez, brûlez cette âme qui excède. Ne laissez pas ma chair aux charognards..qui ne vaux même pas la peine d'être mangée par ces ignares...
Et toi orbe lumineux, m'entends-tu ? Le spectacle t'a-t-il plus ? ton hypocrisie s'est il rompu depuis le jour ou tu t'ais tus? Etait-ce si drôle de me voir à ce point déchu? T'en ais- tu délecter au point de m'en accorder le salut ? Sache donc que je ne veux point de ta pitié , toi qui m'a laissé seule et apeuré. Toi qui m'a tout ce temps rejeté et abandonné. Je ne veux plus de cette chaleur, qui couvre mon cœur, de cette si abominable douceur! Je ne veux plus de cette bonté ,qui m'a tant réconforté, durant mes derniers moments de gaieté. Et je ne veux surtout pas de ton amour, qui me donnait une raison de vivre dans ce monde cruel chaque jour...
Va t'en...Va t'en loin de moi maintenant.. Laisse- moi agoniser sous tes pieds, voir le paradis au dessus se fermer, puis voir ma vie s'estomper . Puis tombant dans les ténèbres lentement... en voyant douloureusement....que l'enfer reste mon seul et unique amant.
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Wilackan
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| | Posté le: Lun 9 Mar - 20:13 (2015) Sujet du message: Récit en tout genres | |
| ...J'ai l'impression de m'être pris une grande claque dans la gueule...
Wow. Juste... wow. Je me rends surtout compte que je dois bosser mon style parce que là, c'est de la poésie, de la prosésie si je puis dire.
Mais où s'arrêtera le talent de cette jeune fille, nom de Dieu !?
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L'imagination est le propre de l'homme car "nous sommes faits de la même matière que les rêves" (William Shakespeare)
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|  | NORVGROEN
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| | Posté le: Lun 9 Mar - 20:56 (2015) Sujet du message: Récit en tout genres | |
| le club s'étoffe c'est un vrai plaisir , tu écrits avec finesse , et force bravo
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starisha
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| | Posté le: Sam 28 Mar - 19:54 (2015) Sujet du message: Récit en tout genres | |
| Missing
S’il te plait… s’il te plait… pardonne-moi. Mais je ne pourrai pas rentrer ce soir sans toi. Peut-être qu’un jour tu remarqueras, que je ne suis plus dans tes bras. Et que finalement tu me chercheras, et verras que j’ai toujours été là. Dis-moi… Je ne te manque donc pas ?
Je me rappelle encore de ce moment ou pour la première fois, tu m’embrassas avec joie. Tes lèvres sucrées posées sur les miennes faisant mon cœur battre dans un rythme effréné….Mais aujourd’hui…mon cœur s’est envolé, comme par magie, quand tu as quitté ma vie. Et tu ne l’as jamais réclamé, puisque tu l’avais déjà délaissé.
Ce matin où tu es parti, le jour semblait être la nuit, et la nuit infinie. Les ténèbres ont obscurcis ma vie. Et toi, tu m’as tout pris. Je ne savais pas, de toi, que je ne connaissais rien. Je ne savais encore moins, pourquoi quelque fois tu en venais aux mains, me brisant de l’intérieur, me défigurant de l’extérieur.
Il me semblait des fois étant à terre, voyant plus que la misère, qu’à travers tes coups de rage, tombaient des larmes silencieuses sur ton visage. Et c’est pour cela que, tel un enfant, je restais sage. Mais malgré tout, je voulais te prendre dans mes bras, je voulais retirer la peine qui grandissait en toi. Je voulais te remercier d’être avec moi et d’être resté tant d’années là, pardonnant tes erreurs, même si mon cœur se meurt. Il n’y a rien que je ne pouvais faire simplement pour entendre ta voix, pour l’entendre me susurrer, que tu resteras près de moi pour l’éternité. Et j’aurai tellement voulu t’appeler, même si je sais au fond de moi, que c’était terminé.
Chaque jour qui passe reste-le même. Bloqué au premier jour où tu m’as dit je t’aime. J’ai tout essayé, pour réussir à m’y échapper. J’ai tout essayé, pour réussir à me tenir éveillé. Mais je ne peux qu’y demeurer maintenant, car ton indifférence m’y a enchainé dedans. Mais qu’ai-je fait pour mériter ça ?!! Encore et encore je chute pour toi, encore et encore je souffre de cela, encore et toujours tu ne le vois pas….
Chaque maudite année qui passe reste pareille, me détruisant encore plus à mon réveille. J’ai tout essayé pour t’oublier, J’ai tout essayé, voir me suicider. Mais je n’ai plus aucun intérêt à faire ça, car rien dans ta vie ne changera…
Toutes les fois où j’ai voulu sortir de cet enfer, je devais aller comme tout le monde vers une nouvelle ère. Et chaque jour je faisais de mon mieux, pour enfin avoir des moments doux et heureux. Je sais que c’est ce qu’il me faut, mon cœur en deviendrait moins faux, et ma tête sortirait finalement de l’eau. Mais je ne peux me résoudre à l’idée, qu’un beau jour tu reviendrais à mes côtés…
Je déteste me sentir comme ça, et je ne veux plus de cette vie ici-bas. Je suis fatiguée d’avoir lutter. Je ne dors pas tant j’ai la nausée d’être seule et apeurée. Je ne veux plus respirer, je ne veux plus vivre, car tes caresses et tes baisers me rendaient ivre et rien que ta présence, troublait délicieusement mes sens. Dans ce monde triste et frêle, Ce ne fut qu’auprès de toi que je me sentais réelle. Sais-tu combien de temps j’ai vécu pour te revoir ? Combien de temps suis-je tombée en pensant que c’était mon devoir ? Pour enfin m’apercevoir, que tout ceci n’était qu’illusoire ? Sais-tu combien de temps j’avais besoin de toi, en voyant malheureusement que tu t’en fichais de ça ?! Et que derrière ce regard bleu, ne se cachait en fait qu’un amour vicieux ?
M’entends-tu ? Me comprends-tu ? Tu dois bien rigoler, de me voir tel un jouet cassé, en dépression quand tu as foutu le camp sans raison. Et pourtant, j’aurai tout fait pour te garder. J’aurai pu même tuer, pour ne voir ne serait-ce que l’un de tes sourires adorés ! Et tu ne veux toujours pas m’aimer…. ?
Je ne te manque pas ?
Ah…Tu ne pleureras jamais à cause de mon absence c’est ça ? Tu m’as déjà oublié n’est-ce pas ? Est-ce que je ne suis pas importante ? Est-ce que je suis si insignifiante ? Alors même si je me mets à genoux, tu n’essayeras point de me remettre debout ? Est-ce qu’il faut que je crève pour que tu me prouves ton amour ? Qui n’a rien fait d’autre qu’un tour ? Alors je ne manque à personne ? Je n’existe donc que pour être une bonne… ?
Désolée…Désolée…pardonne-moi. Mais je ne rentrerai plus à la maison. Je sais à présent que je t’écœure, je sais à présent que tu n’as aucun cœur…Que même si je venais à avoir de la peine et m’ouvrir les veines, rien ne m’attendrait à part ta haine. Que si je m’égorgeais comme un porc pour expier mes tords, tu n’en aurais plus rien à foutre et passerais outre. Que si je m’endormais en pensant à toi, je me réveillerai sans toi….dans cet espace vide et froid, recluse de tous…chez soi.
Suis-je donc si méprisante…suis-je donc si inexistante… ?
N’y a-t’il personne qui me manque sauf toi ? N’y a-t’il personne à qui je manque… moi?
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Wilackan
Le staff de LOM
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| | Posté le: Mar 31 Mar - 16:52 (2015) Sujet du message: Récit en tout genres | |
| Wouh... Je crois que je vais m'arrêter de lire là parce que... Ben, parce que...
Oh et puis merde, c'était terrible ! Bon, le terme abordé l'est pas du tout mais wow ! Je suis sûr que ça passerai tranquille sur un slam ce texte : sombre, bien rédigé, marquant... C'est vraiment du super texte Starisha, merci de nous l'avoir fait découvrir.
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L'imagination est le propre de l'homme car "nous sommes faits de la même matière que les rêves" (William Shakespeare)
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| | starisha
Le passionné
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| | Posté le: Ven 24 Avr - 08:57 (2015) Sujet du message: Récit en tout genres | |
| Petit texte poétique inventé sur le moment un peu différent.. xD
Le temps
A chacun sa place sur terre.
A chacun sa place dans les airs
Si j’avais le temps, de vous parler de mes sentiments, j’aurais pu vous dire combien de personnes à qui je manque vraiment.
J’aurais pu différencier, qui pense à moi constamment, de ceux qui me rabaissent lentement.
J’ai su avec le temps, que personne ne reste pareil très longtemps. Que les amours changent, que les amitiés dérangent et que la vie se venge.
Ironie du sort, personne n’a ni tort ni raison, car personne ne fait l’effort de l’admettre de toute façon.
J’ai appris qu’avec le temps, ma vie ne serait plus jamais comme avant. Je suis vouée a mûrir, vouée a vieillir, en voyant tristement ma vie se finir.
Et pourtant je continue de repousser ma destinée de mourir, comme si cela pouvait être pire que de la fuir.
J’ai vu avec le temps, que tout ce que je dis ne sert à rien malheureusement.
Que votre avis ne changera pas sur moi, que pour certains je ne serai jamais plus bas que je ne le suis déjà.
Ma chute, vous attendez cela, rongeant mon cœur comme une bande de rats.
Mais il y a une chose que le temps n’a pas pu voir dans le reflet de mon savoir : C’est qu’heureusement, je n’en ai plus rien à faire maintenant.
Que je ne me prends plus la tête, à vouloir instruire des bêtes. Que j’ai autre chose à faire, qu’essayer de plaire à des êtres primaires
. De toute façon, vous finirez par vous taire, car votre nature de vipère je la laisse derrière.
Ma vie comme bon me semble je la mène. Puisque dans l’ensemble j’en suis son seule capitaine.
La haine, l’hypocrisie et les hargneux? Non ce n’est pas pour moi… Je n’ai pas pour habitude de trainer avec les gueux c’est pour cela.
A chacun sa place sur terre.
A chacun sa place dans les airs
La prochaine fois que vous voudrez vous asseoir sur mon dos, sachez que je n’ai point besoin de couteaux, pour vous remettre à la place qu’il vous faut.
Mais je vous promets simplement de vivre ma vie avec respect et sans jugement, et de détruire vos ressentis gentiment.
En n’oubliant jamais que dorénavant…j’ai tout mon temps.   
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