Norvgroen Admin
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| Ruka Le passionné
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Localisation: Bordeaux | Posté le: Mer 6 Avr - 23:10 (2011) Sujet du message: Le fil de Ruka | |
| LE CHEVALIER
Tome 2 - Whelan Le Loup de Nibu
Chapitre 4
Tome 2 Chapitre 4
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ou
A peine la jeune femme avait été libérer de l’anneau, qu’elle recommença à se débattre, elle se débattait tellement que ses deux gardien avaient du mal à la tenir en laisse. Ils étaient presque arrivés à la porte quand celle-ci s’ouvrit devant Whelan le Loup de Nibu. Dès qu’il vit la prisonnière, il se précipita vers elle, mit un genou à terre et dit : - Maîtresse ! - Qu’est-ce qui vous arrive ? Pourquoi êtes-vous dans cet état ? Pour toute réponse, la jeune femme ouvrit la bouche laissant apparaître le mors qui l’empêchait de parler. Après un instant de surprise, Whelan se prépara à retirer le bâillon de sa maîtresse, mais fut arrêter par un des gardiens. Le loup de Nibu, attrapa la main du garde, l’a repoussa hors de son chemin et dit : - Sort ta main de là, la prochaine fois je te la coupe. Puis libéra la jeune femme de son bâillon. A peine débarrasser de l’objet qui lui obstruait la bouche, elle se mit à vociférer des insultes envers l’homme qui venait de lui rendre la parole et qui était de nouveau agenouillé devant elle, la tête baissée. - Alors sale chien, c’est ici que tu es venue te cacher, pensez-tu peut-être pouvoir m’échapper en venant te réfugier auprès du roi ? C’est quoi cette histoire de lettre tu joues au messager maintenant ? - Mais non maîtr….. essaya de répondre Whelan, toujours agenouillé à ses pieds. - Il suffit, je ne veux plus rien entendre, nous règlerons ça une fois rentrer, je te ferais alors savoir ce qu’il en coute de s’échapper ainsi. - Oui, maitresse, répondit-il. - Mais pour l’instant, rends toi utile, débarrasse moi tout ça et de ses deux là en même temps, dit elle en parlant des deux gardes. Je suis fatiguée, je veux rentrer chez moi mais avant cela, je dois prendre un peu de repos, et les appartements de mon père feront l’affaire. - Oui Maîtresse, - Dépêches toi ! - Je t’ai déjà dit que j’étais fatigué, ce devrait être déjà fait ! - Je vous en prie maîtresse, patientez encore quelques instants. - Non ! Je ne patienterai pas ! - Tu semble oublier à qui tu parles ! - Veux-tu que je te rafraichisse la mémoire ? - Je t’ai donné un ordre ! - Alors tu te débrouilles comme tu veux, mais tu obéis ! - C’est compris ! - Mais voyons maîtresse soyez un peu raisonnable ? - Combien de fois vas-tu me faire répéter, sale bête ? - Pour qui te prends-tu ? - N’oublie pas que tu es à moi, tu m’appartiens, je l’ai gravé dans ta chair. Tu dois m’obéir au doigt et à l’œil, selon ma volonté. C’est compris sale bête dégénéré, ou faut-il que je te le fasse comprendre à nouveau à coup de fouets. - Mais….. - Il n’y a pas de mais, obéis, un point c’est tout. Je vais t’apprendre à répondre moi ! - Bien maîtresse. Pendant cet échange houleux les deux gardes restèrent quoi. Il n’en croyait pas leurs yeux. Ils n’avaient jamais vue une chose pareille. Mais ils furent rapidement obligés de revenir à la réalité, en entendant Whelan leur parler. - Messieurs, vous avez entendu, comme moi, les ordres de ma maîtresse je vous demande donc, de bien vouloir lui rendre sa liberté. - Mais pour qui se prend-t-il lui ? - Il croit vraiment que nous allons accéder à sa demande, tout simplement parce qu’il est poli ? se demandèrent les deux gardiens. - Il n’en est pas question, nous avons pour mission de ramener cette furie dans sa cellule et c’est ce nous allons faire. - Mais pour le moment, nous allons la faire taire, car personnellement, j’en ai assez de l’entendre hurler. Répondit-il au Loup de Nibu. - Ouvre, si tu ne veux pas que je te casse les dents ! lui ordonna le gardien en lui présentant le bâillon devant la bouche. - Arrête ! - Désires-tu vraiment perdre ta main ? dit-il en appliquant la lame de son épée sur le poignet du gardien. - Réfléchis et prends ta décision en connaissance de cause. Le garde décida de garder sa main et rangea le bâillon. - De toute façon que je la fasse taire ou pas cela ne change pas ma mission répondit-il. - Allez, nous avons assez perdu de temps ! - Avance ! ordonna-t-il à sa prisonnière en tirant sèchement sur le collier. - Tu es sourde ! continua le deuxième gardien - On t’a dit d’avancer, répéta-t-il en tirant lui aussi d’un coup sec sur la laisse. - Bon. A ce que je vois Messieurs, vous n’avez pas opté pour la manière douce. Vous ne me laissez pas d’autre choix que de vous convaincre par la force. - Arrête de discutailler et passe à l’action c’est un ordre ! - Je commence à trouver le temps long ! qu’est-ce que tu fais ! pas la peine de prendre des gants avec ses lourdauds ! - S’ils ne veulent pas coopérer tu t’en débarrasse c’est tout. Pas la peine de chercher plus loin. - Tu commence vraiment à être casse pied avec tes états d’âmes, et j’ai beau te corriger, cela ne te passe pas. - Assez tergiversé maintenant, délivre-moi tout de suite, immédiatement j’ai dit ! - Oui maitresse, je m’en occupe immédiatement. - Désolé pour vous, Messieurs, mais je dois obéir à ma maitresse. - Alors deux solutions s’offrent à vous. - La première, vous vous comportez comme des personnes raisonnables et vous débarrassé ma maitresse de ses chaines. - Par contre si vous optez pour le deuxième choix c’est à vos risques et périls, car dans ce cas je serais obligé de requérir à la force et tant pis pour vous. - Alors que décidez-vous ? - C’est tout décidé ! - Allez avance ! dirent les deux gardiens en tirant chacun sur la laisse qu’ils avaient en main ! - Je vois. C’est votre réponse. Je le ferais donc moi-même, après m’être occupé de vous. Il n’avait pas plutôt finis sa phrase, que le Loup de Nibu, fondit sur les gardiens, comme un aigle sur sa proie, et d’un magistral uppercut projeta l’un des gardes d’un bon mètre en arrière. A ce moment là l’autre gardien se rua sur son adversaire mais fut arrêté d’un coup de genou dans le ventre ce qui l’arrêta net et le plia en deux de douleur. Une fois les gardiens hors d’état de nuire, il les fouilla récupéra la clef et libéra sa maitresse de ses chaînes. - Il était temps ! - Je commençais à perdre patience ! vociféra Mademoiselle de Nibu en se massant les poignets mais surtout sa gorge. - Veuillez m’excuser, Maîtresse, cela m’a pris un peu plus de temps que prévu, lui répondit-il, un genou à terre la tête baissé en signe de complète soumission. - Tu t’excuse et tu fais bien, tu as intérêt de filer doux ! le menaça-telle en lui relevant la tête à l’aide du mousqueton de la laisse accroché à son collier. - Dis-moi plutôt comment sortir d’ici sans attirer l’attention, tu as vu dans quel état je suis ? - Tenez prenez ceci, lui dit-il en lui mettant sa cape sur les épaules, emmitouflez-vous bien dedans et sortez comme si de rien n’était. - Ne me touche pas avec tes sales pattes ! lui répliqua-t-elle en lui enlevant la cape des mains. - Tâche plutôt de me faire gagner du temps lui dit-elle en lui montrant ses ex-gardiens qui reprenaient doucement connaissance. - Bien maîtresse, je m’en occupe, je vais protéger votre fuite. - Qu’est-ce tu raconte là! Espèce de sale bête dégénérée ? - Je ne m’enfuis pas, je rentre tout simplement dans mes terres. Répondit-elle en refermant correctement sa cape. Puis elle se dirigea vers la porte comme si de rien n’était, l’ouvrit avec assurance et s’en alla aussi fièrement de d’habitude. ----------------------------------
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