le chevalier

Admin Messages : 1006 Date d'inscription : 25/10/2019

Pendant, ce temps là, Pierrick arrivait sur le lieu de son rendez-vous. Son contact arrivait également.
-    Tiens, l’âme damnée de ce cher Aizen. Dit Pierrick en reconnaissant son contact, Vlad.
-    Si tu as quelque chose pour moi, donnes le moi vite et va t-en lui dit Vlad une fois à sa hauteur.
-    J’ai quelque chose pour toi, il est vrai, mais je ne te donnerais rien.
-    Comment ! dit Vlad
-    Tu me prends pour qui ?
-    Pour rien, à part peut-être le toutou bien obéissant du marquis. Répliqua son interlocuteur.
-    Tu vas voir toi fit Vlad en portant la main à son épée.
-    Tsss tsss tsss !
-    Du calme ! ne nous énervons pas, j’ai en effet un message pour Monsieur le Marquis, mais selon les instructions de Mlle de Nibu, je dois le lui remettre en main propre. Désolé.
-    Je ne vois pas où est le problème, tu me le donnes maintenant, et moi je lui remettrais en main propre.
-    Je crois que tu m'as mal compris, j’ai dis que je devais le remettre en main propre à Monsieur le Marquis, pas à toi.
-    Trêve de plaisanterie, contact moi, par les moyens habituels pour me faire savoir quand je pourrais rencontrer le Marquis.
Pierrick allait s’en retourner par où il était venu, quand son intuition lui signala un danger imminent, il fit immédiatement un demi tour sur lui-même tout en dégainant son épée et para le coup porté par l’âme damné d’Aizen.
-    Je te conseille, de ne pas jouer à ce petit jeu avec moi, car tu pourrais bien ne pas t’en relever cette fois ci. Veilles plutôt à transmettre mon message à ton maître. J’attends de tes nouvelles.
Il rengaina son épée et attendit que son interlocuteur s'éloigne afin de partir à son tour et de rejoindre le chevalier de Ter-Nova qui l’attendait dans sa cellule.

-    C’est gentil de m’avoir attendu ?
-    J’ai passé une soirée épouvantable, rendez-vous compte un peu, j’ai du me retenir à deux main pour ne pas occire mon interlocuteur. Cela m’a épuisé ! Tout ce que je désire maintenant, c’est rentrer chez moi ! dit-il avec ironie au garde en réintégrant sa cellule.
Encore une fois le pauvre gardien resta complètement interdit. Mais récupéra rapidement ses esprits et se dépêcha de verrouiller la porte.
-    Tu ne devrais pas jouer avec les nerfs de ce pauvre homme !
-    Un véritable gamin, voilà à quoi tu me fais penser parfois. Reprocha Landry à Pierrick quand celui-ci s’approcha de lui.
-    Tu pourrais bien le regretter plus tard ! tu n’es pas encore sorti d’affaire !!!! soit dit en passant. Mais tu le comprendras par toi-même un jour.
-    Raconte-moi plutôt ton entrevue avec ton contact.
-    Mon entrevue avec ce cher Vlad ?
-    J’ai manqué lui faire la peau ! dit-il avec ironie. Mais comme nous en avions encore besoin, je me suis retenu !! Lui dit Pierrick avec un sourire sournois.
-    Il doit me recontacter afin me donner les modalités concernant la rencontre avec le Marquis.
-    Bon jusque là tout se déroule comme prévu. De mon coté pendant ton absence, j’ai reçu les rapports de mes éclaireurs. Nous les étudierons ensemble demain, car il commence à ce faire tard, afin de trouver les meilleurs emplacements pour nous dissimuler.
-    Je te laisse maintenant, je dois rendre compte à sa Majesté des évènements de la soirée. Lui répondit Landry en se dirigeant vers la porte.
-    Attends un peu avant de demander que l’on t’ouvre !
-    Pourquoi ?
-    Pour ça ! Lui dit Pierrick tout en enserrant à nouveau sa cheville avec le bracelet de métal qu’il venait de récupérer au pied de son lit.
-    Voilà c’est bon, tu peux y aller.
Le chevalier frappa mais la porte ne s’ouvrit que de quelques centimètres et avec précaution. Après avoir reconnu le chevalier la porte fini de s’ouvrir pour le laisser passer.
-    Ne vous inquiétez pas, il ne sortira plus ce soir …. et de toute façon, il a remis sa chaîne.
-    Il a remis sa….. chaîne répéta le gardien une nouvelle fois hébété.
-    Oui. Et je suis persuadé qu’il la fait rien que pour vous ?
-    Pour moi ? Comment ça !
-    Vous n’aurez plus peur qu’il vous fausse compagnie une nouvelle fois, à l’avenir, quand vous ouvrirez la porte de sa cellule. Vous voyez il n’est pas aussi terrifiant qu’il veut le faire croire. Ce n’est après tout, qu’un jeune renard facétieux. Tant que j’y suis allez voir si vous lui trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Les jeunes cela à toujours faim ! dit-il en souriant.
-    Les repas des prisonniers ne vont pas tarder à arriver Messire.
-    C’est très bien.
Le Chevalier de Ter-Nova se dirigea alors vers les appartements royaux afin de faire son rapport au souverain.

Pendant la nuit, le chevalier de Ter-Nova, pensa à ce que lui avait dit Pierrick au sujet de sa rencontre nocturne. Après avoir étudié ensemble les plans des officines, il lui demanderait par quels moyens son contact devait lui fixer rendez-vous.
Au matin, Landry alla le rejoindre dans sa cellule afin de mettre au point leur plan d’action, c'est-à-dire définir les meilleurs emplacements pour se cacher tout en ayant une bonne vue d’ensemble, et ce pour chaque boutique.
Après avoir passé une dernière fois tout en revue, le chevalier aborda le sujet qui le tracassait.
-    Dis-moi, il y a un détail qui me chiffonne au sujet de notre discussion d’hier, tu m’a bien dis que tu allais recevoir prochainement les instructions pour ta rencontre avec Aizen ?
-    Oui, je devrais les avoir aujourd'hui ou demain, pourquoi ?
-    Parce que je me demande comment ton contact va te les donner, personne à part sa Majesté et moi ne sait où tu es.
-    Il va les glisser sous ma porte comme d’habitude !
-    Je passerais donc ce soir chez toi, pour voir si tu as du courrier !
-    Pour l’instant, nous ne pouvons rien faire d’autre qu’attendre.
-    Tant que je suis là, je vais en profiter pour prendre des nouvelles de Whelan et le tenir au courant des derniers évènements.
Il quitta donc la cellule de Pierrick pour se rendre dans celle d’à coté.
-    Bonjour, Whelan, comment vont tes blessures aujourd’hui ?
-    De mieux en mieux. Mais ne me dites pas que vous êtes venu uniquement pour prendre de mes nouvelles ?
-    Si enfin non …. Pas tout à fait.
-    Dis moi que dirais tu d’un peu d’exercice ? Tu vas finir par rouiller à rester assis à ne rien faire ? lui dit Landry avec humour.
-    Je ne serais pas contre, mais ici c’est impossible ?
-    Qui t’as dit ici, non dans la cour, il y a bien assez de place, pour faire quelques passes d’armes ?
-    Qu’en dis-tu ?
-    Oui … pourquoi pas, mais comment allez vous vous y prendre ?
-    Je suis coincé ici pour quelques temps encore... C’est impossible !
-    Non c’est tout simple au contraire.
-    Attends tu vas voir !
Le chevalier se dirigea vers la porte, frappa et attendit qu’elle s’ouvre.
-    Nous sortons ! dit-il au gardien qui venait d’ouvrir
-    Whelan à besoin d’exercice, il va finir par devenir nerveux à force de tourner en rond comme un loup en cage. C’est le cas de le dire !!!!
-    Allez viens !
-    Et que fais tu pour ça ? répliqua Whelan en avançant son pied enchainé.
-    Oh ça ?
-    Pas de problème.
-    Voilà c’est réglé ! lui dit-il en ouvrant le fer de sa cheville.
-    Maintenant, plus rien ne t’empêche de m’accompagner.
-    Viens me montrer à quel point tu es rouillé !!!!!
-    Ne vous méprenez pas, Messire, je ne suis pas si rouillé que ça !! Et vous allez l’apprendre à vos dépens.
-    Je ne demande qu’à voir ! lui répondit Landry en souriant.
-    Suis-moi !
-    Le chevalier de Ter-Nova sorti suivi du Loup de Nibu et passa devant le gardien une nouvelle fois médusé.
-    Je vous le ramène tout à l’heure ! ajouta-t-il dans un grand éclat de rire.
-    Mais… mais… essaya de répondre le pauvre gardien encore sous le coup de la surprise.
Une fois arrivée dans la cour intérieure de la prison, les deux chevaliers se firent face.
-    Tiens ! c’est a toi, lui dit-il en lui lançant une épée.
-    Tu l’as laissé trainer sur les marches du trône lors de ton audience auprès de sa Majesté ! Ce n’est pas très malin ! Une épée de cette qualité !
-    Merci ! Oh ! je vois que vous en avez pris grand soin. Mais, vous vous trompez, je l’ai offerte à sa Majesté au moment de ma reddition, de plus je ne pensais plus revoir la lumière du jour avant un bon bout de temps, et même, plus de tout. Alors …..
-    Je comprends. Mais je n'allais pas laisser trainer une arme de cette qualité sur des marches.... fut-elles royales ! lui répondit-il en riant.
-    En fait, pour être honnête, c'est sa Majesté elle même qui me l'a confié, en me recommandant d'en prendre bien soin afin de pourvoir la rendre à son légitime propriétaire quand le temps sera venu.
-    Alors on y va ?
-    On y va répondit Whelan.
-    En garde !
Les deux adversaires se firent face et se mirent en position.
Après un round d'observation, fait de petites touches d'un coté comme l'autre les choses sérieuses commencèrent.
Landry lança son attaque, il se déplia, bras tendu, avec rapidité et grâce tel un félin, Whelan para avec brio écarta la lame de son adversaire et s'engouffra dans l'ouverture laissée, tel un loup se jetant sur sa proie.
Afin d'éviter d'être blessé, le Chevalier de Ter-Nova fur forcé de reculer. Voyant son adversaire acculé, le Loup de Nibu stoppa net son attaque, sa lame pointé à quelques millimètres de sa gorge.
-    Alors vous disiez ! Ah oui, je me souviens. Vous insinuiez que j'étais rouillé, si je ne m'abuse !!!!! dit Whelan avec humour.
-    La preuve est faite que je ne suis pas si rouillé que ça! dit il avec un grand sourire.
-    C'est exact, je te l'accorde.
-    Mais.. regardes dans quel état tu es ? Après un seul assaut !!
-    C'est vrai... en ce moment, je ne suis pas au mieux de ma forme.
-    Il faut dire que ces derniers temps, j'ai été très occupé et je n'ai pas trouvé de temps pour m'entrainer !!!! lui répondit Whelan avec humour.
-    C'est exact. Tu as été grandement retenu par tes occupations!
-    Mais maintenant tout est rentré dans l'ordre.
-    Pas tout à fait, je vais être indisponible encore pendant quelques semaines !
-    C'est juste.
-    Cependant, ce n'est pas un problème en soit. Nous allons remettre ça demain et les jours suivant si tu le souhaites jusqu'à ce que tu retrouve ton niveau répliqua Landry.
-    Ma victoire n'en sera que plus éclatante ! continua t-il avec humour.
-    Vous êtes sure ? Je viens de vous battre à l'instant, bien que je sois dans un triste état.
-    Certain ! dit-il en riant
-    On verrait ça ! en attendant je pense qu'il serait grand temps de rentrer avant que mon cher geôlier ne nous fasse une crise d'angoisse !
-    Tenez, je vous la confie une fois encore, dit le loup de Nibu en tendant son épée à Landry.
Les deux chevaliers prirent le chemin du retour en imaginant ce pauvre gardien guetter avec angoisse le retour de son prisonnier. Un comble !!!
De retour dans sa cellule, Whelan s'allongea sur son lit car il fut prit soudainement d'un coup de fatigue, certainement le contre coup de ce petit amusement.
Au moment ou Landry quitta la cellule le médecin entra pour sa visite quotidienne.

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