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 Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ?

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Norvgroen
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Norvgroen


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MessageSujet: Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ?   Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ? I_icon_minitimeMar 3 Mar - 22:27

https://www.journaldujapon.com/2020/02/20/chroniques-hentai-du-fetichisme-dans-mes-mangas/

Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ?
PAR OLIVIER BENOIT · 20 FÉVRIER 2020

Qui dit fantasme sexuel, dit fétichisme. Ceux-ci peuvent être de simples préférences physiques, comme aimer les blond(es), brun(es), ou l’attrait envers une partie du corps en particulier : les fortes poitrines pour les hommes, les abdos saillants pour les femmes… ou les pieds pour Quentin Tarantino. Il existe cependant d’autres domaines de fétichisme qui sont des sexualités à part entière, comme l’autonépiophilie (aimer être traité à la manière d’un nouveau-né et porter des couches), ou la version charnelle de la communauté Furry (relation sexuelle entre personnages animés anthropomorphes, dont Peepoodoo pourrait presque se prétendre). Nous allons dans le cas présent nous arrêter sur les fétichismes otaku liés aux vêtements, qui, sans être une pratique sexuelle en soi, ont tout de même « ému » la communauté de fans, générant une quantité significative d’entrées sur le web. Comme nous nous attarderons longuement sur le sujet, nous ferons l’impasse sur les critiques, mais ce n’est que partie remise, et le prochain numéro compensera cette absence.
Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ? Range-Murata-wani-magazine-CO.LTD_-1024x407
:copyright: Range Murata /wani magazine CO.LTD

Les classiques

Certains des fantasmes les plus vieux et les plus communs au sein des mangas sont bien-sûr ceux des uniformes et des maillots de bain scolaire. Naturellement, les maillots et les uniformes ne représentent pas l’apanage de la culture otaku (les miss défilent bien tous les ans en maillots devant un parterre de jury hypocrite), mais quand ils s’appliquent au milieu scolaire nippon, une lecture supplémentaire s’ajoute, amenant avec elle le fantasme attaché aux lycéennes japonaises, l’avènement de l’adolescence, l’éclosion des sentiments, etc.
Parlons d’abord des maillots. Dans tout harem manga qui se respecte, l’excursion à la plage est inévitable. C’est le moment où chaque héroïne va « affirmer » sa personnalité au travers de ce qu’elle portera. Si les profils exubérants opteront parfois pour le monokini façon Borat, les filles timides et les loli-de-service ramèneront leur maillot de bain scolaire. Ce dernier, après une première déception des personnages masculins, ne manquera pas de commencer à éveiller des désirs. Notons au passage que le port du maillot par canicule donnera naissance à un autre fétiche qui en découle : les marques de bronzage. Il n’est pas rare de voir des histoires courtes dédiées aux marques de maillots (plus que la peau bronzée en elle-même) dans des hentai comme dans le très bon Vanilla Escence de Yamatogawa.
Les seifuku et sailor fuku ensuite qui, s’ils véhiculent donc tous les fantasmes liés aux lycéennes, ont l’avantage de connaitre une multitude de variations. En effet, chaque établissement scolaire établit une tenue qui lui est propre. Les différences ne sont peut-être pas flagrantes, mais les motifs (à rayure, à carreaux, uni), couleurs (bleu et blanc typiquement marin pour le sailor fuku, ou plus sobrement noir et gris pour le seifuku), formes (cardigan, blaser, tenue d’été et d’hiver), accessoires (nœud princesse au cou pour les filles, cravate, foulard), ou taille des chaussettes, varient.

Certains lycées se voient parfois avantagés en vue d’accueillir de nouveaux élèves, car leurs uniformes plaisent beaucoup. Il existe d’ailleurs un concours des plus beaux élèves en uniforme du Japon (notant les mannequins, mais également les uniformes) organisé par le fabricant de seifuku CONOMI, le Japan Seifuku Award, dont les lauréats sont promis d’apparaître dans les futurs catalogues du groupe, et peuvent aussi démarrer une carrière d’idol/mannequin/acteur. Les mangas et animes se passant en milieu scolaire ne sont pas en reste, et designer un beau seifuku est un gage important pour un mangaka ou un chara designer. La série Lucky Star fait notamment du sailor fuku le thème de son opening.
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Photo-book de la chanteuse Mayu Watanabe du groupe AKB48, posant dans différents uniformes. :copyright: Shufunotomosha Co.,Ltd.

La zone du territoire absolu…

Parler d’uniforme nous amène à un point très important de la communauté otaku : le Zettai Ryouiki. Le Zettai Ryouiki, littéralement le « territoire absolu », est le nom donné à la zone de peau visible, idéalement de 3cm, que l’on peut apercevoir entre le bas d’une jupe courte/d’un mini short, et le haut des bas. L’origine du nom provient tout droit d’Evangelion (toujours aussi important à l’intérieur de la sphère otaku) et de l‘A.T. Field dressé par les anges et les EVA (et par extension par tout être) pour se défendre face à une attaque.
N.B. : Neon Genesis Evangelion étant empreint de références scientifiques et psychanalytiques réelles, le fandom a tout de suite identifié l’A.T Field comme un principe psychologique définissant la barrière mentale que les autistes érigent envers le reste du monde pour s’en isoler. Il n’en est cependant rien, et si ce principe existe, ce n’est en tout cas pas sous le terme d’A.T. Field.
Le T du terme correspond à Terror, mais fût adapté en Territory dans le Zettai Ryouiki pour désigner une zone physique (la référence à Terror reste cependant présente, puisque ce potentiel érotique serait à même de terroriser un jeune puceau, nous y reviendrons). Si, entre-nous, tant que les bas montent au-dessus du genou, cela reste terriblement sexy – même sans respecter les 3 cm – la classification d’un Zettai Ryouiki est elle déterminée par des critères précis, nécessitant parfois des calculs savants selon les puristes (4:1:2,5 correspondant à 4 mesures de jupe, pour une mesure de cuisse et 2,5 mesures de bas au-dessus du genou), et dispose de sa propre chanson  : 17 millions de vues s’il vous plaît, parce que l’on ne plaisante pas avec le Zettai Ryouiki !



Nous vous invitons à lire les paroles, qui décrivent bien le Zettai Ryouiki.
Comme les studios d’animations ne sont pas insensibles aux mouvements de la sphère otaku, les character designer peuvent inclure des bas sur leurs personnages, ce qui rend nombreuses les références au Zettai Ryouiki dans les animes. Rin Tohsaka de Fate/stay night est peut-être le cas le plus connu de personnage arborant un Zettai Ryouiki, mais nous pourrions également citer Erina Nakiri de Food Wars, Kirisaki Chitoge de Nisekoi, et Hitagi Senjougahara de Bakemonogatari pour les séries récentes, ou Faye Valentine de Cowboy Bebop, et Sakura de Cardcaptor Sakura en poussant un peu, pour des séries antérieures. Tifa Lockhart s’y met aussi depuis son relooking pour Final Fantasy VII Remake.

Dernière fun fact : en 2012 l’agence de pub WIT a proposé de louer contre rémunération cette zone des cuisses des jeunes Japonaises afin d’y exhiber des autocollants publicitaires. Les panneaux publicitaires humains devaient porter le sticker visible durant 8 heures dans des lieux publics et avoir plus de 18 ans.
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:copyright: TYPE-MOON / Fate Project
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:copyright: Kyoto Animation / Kaze
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:copyright: Yuto Tsukuda, Shun Saeki/ Shueisha, Food Wars! Shokugeki no Soma Committee
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:copyright: NISIO ISIN / Aniplex, Kodansha, Shaft
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:copyright: Naoshi Komi / SHUEISHA, ANIPLEX, SHAFT, MBS

 

… et les tueuses de puceaux !

Si les fétiches autour des vêtements peuvent concerner une manière de porter des habits, ils peuvent aussi être des vêtements en tant que tel. C’est le cas fin 2014, lorsque la cosplayeuse japonaise Myako, partage sur twitter une photo d’elle portant un pull dans une cabine d’essayage. Plusieurs dizaines de milliers de partages et likes plus tard, les illustrateurs s’emparent du phénomène pour habiller leurs personnages favoris de ce pull. Le Keyhole Turtleneck était né. Pourquoi un tel engouement à l’égard d’un pull en laine ? Tout simplement, car celui-ci dispose d’une ouverture en portefeuille au niveau de la poitrine, créant une vue imprenable sur la naissance des seins, et un décolleté plus ou moins violent selon le volume mammaire de la personne en question. Mais le culte du pull en laine à grosse maille existait déjà (oui, cette phrase semble absurde) dans l’esprit des otakus. Il est en effet récurent de voir des personnages féminins à forte poitrine, habillés d’un pull qui souligne impossiblement leurs formes. Une démonstration supplémentaire des lois de la physique improbable, propres aux mangas et animes.
C’est donc sur une base solide que le Keyhole Turtleneck puise ses racines. Un terreau favorable à destination de la mode suivante qui arriva début 2017 : le Virgin Killing Sweater, qui a l’admirable ambition de laisser entrevoir (le mot est faible) les side-boobs ET le début des fesses. Comment un tel exploit est possible ? Grâce à une surface minimale de tissu sur le buste, et un dos-nu outrancièrement long. On ne peut plus clair, le nom de cette tenue signifie qu’elle est tellement sexy qu’elle pourrait tuer sur place un puceau qui la verrait (remember le Zettai Ryouiki). Originellement vendu sur un site en ligne chinois de vêtements, c’est encore une fois le Twitter japonais qui a lancé les hostilités avec ce pull.
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Série : Re:Zero, artiste : KS, source : Pixiv
À noter que ce pull était déjà connu de la toile dès juin 2016 sous le nom de Sukebe Knit, mais n’avait pas autant affolé les foules, la faute peut-être à un nom moins évocateur. Lorsqu’on lève un peu le nez de son écran et d’internet, il est intéressant de connaître la réaction des gens de la vraie vie sur ce pull.
 

Mon royaume contre des filles en collants

Une mode en chassant une autre, c’est l’artiste Yomu, du cercle Yomu Shoten, qui connaît un énorme coup de projecteur entre 2017 et 2018. Pas de haut fantasque cette fois-ci, plutôt un grand classique : les collants (le Japon consacre d’ailleurs une journée nationale aux bas le 28 novembre). Yomu s’est démarqué par sa capacité à dessiner de manière photo-réaliste les bas en nylon, mais aussi par un character design qui a beaucoup de charme. Une femme enfilant délicatement ses bas, n’est-ce pas là la version contemporaine de la geisha à l’épaule dénudée ? Nous sommes en plein dans l’imaginaire érotique japonais.

Sur le compte personnel de Yomu, vous pourrez voir ses travaux où se côtoient des illustrations simplement sensuelles, à certaines plus audacieuses. Les poses et les angles y seront toujours recherchés, les proportions maîtrisées, et les expressions précises. Le combo Twitter-Pixiv va propager ses dessins par-delà les frontières, puis s’en suivent des doujinshi (artbook autopublié de peu de pages, à la couverture souple) personnels (Cyan, Kuro, Shiro…), et d’autres, collaboratifs, où des artistes comme 40hara, NOCO, ou Kantoku viennent eux aussi dessiner gaiement des collants.
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L’ultime consécration arriva lorsque l’anime Miru Tights fût annoncé, donnant vie à tout l’univers que l’illustrateur s’est créé durant la publication de ses doujinshi. 13 épisodes de 4 minutes constituent cette série d’ONA (Original Net Animation).
Si les filles en collant font chavirer votre cœur, ou que vous aimez simplement les jambes et les pieds, passez à la vitesse supérieure après avoir poncé The Garden of Word, et foncez voir Miru Tights. Et contrairement à ce que l’on pourrait imaginer pour un anime de ce genre, la réalisation est assez soignée.
 

Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue.

La force de l’érotisme tient au fait qu’il peut se ressentir sans jamais se dévêtir. Une pose suggestive, un regard, et un dessin peuvent tout de suite avoir une charge érotique très forte.
C’est dans cet esprit que se place Iya na Kao sare nagara Opantsu Misete Moraitai (Iyapan de son diminutif), que l’on pourrait traduire par « Je veux que tu fasses un visage dégoûté en me montrant tes sous-vêtements« . C’est un Light Novel érotique de Ryou Uehara, avec 40hara au dessin. Ce même 40hara, du cercle Animachine, qui participait aux recueils de Yomu pour promouvoir le port du collant. Étant donné que l’histoire n’est naturellement pas le point d’orgue de l’œuvre, c’est l’ambiance qui se dégage des illustrations que l’on retient surtout. Les plans placés en contre-plongée renforcent l’impression de voyeurisme, le sentiment d’infériorité du mateur (le lecteur en l’occurrence), ainsi que la force du regard réprobateur que nous jette la jeune fille. Le light novel ne fait qu’un tome, mais les doujin que 40hara a produit sur les filles au regard dégoûté comptent bien plus d’exemplaires.
 
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:copyright: animachine Shimahara
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:copyright: animachine Shimahara

Le Japon étant le pays des artbooks, il est naturel d’en trouver à toutes les sauces. Les filles « en 3D » (comprendre de vraies personnes dans le langage otaku) ne sont donc pas délaissées, et participent aussi au débat au sein de ce recueil de photo. Néanmoins, les illustrations de Yomu et 40hara ont aussi donné naissance à divers goodies, dont les inévitables figurines au montant à trois chiffres, des dakimakura (taie de traversin), ou des tapis de souris 3D. Il est également fréquent que ces artistes soient exposés à Akihabara. Comme on n’arrête pas une équipe qui gagne, une série d’OAV de 6 fois 5 minutes fût produite en 2018, ainsi qu’une seconde saison en 2019. Ça en deviendrait presque une habitude.
 
D’autres fétiches moins connus ont parfois droit à des publications, en voici quelques-uns. Et qui sait, vous pourriez peut-être y trouver votre nouvelle religion ?
Parmi les mentions honorables n’ayant pas autant agité la toile, nous pourrions citer Namaniku atk, qui aime nous montrer les dessous de ses héroïnes au travers de leurs vêtements, et produit un travail impeccable avec Misaki sur les doujinshi hentai Shinngeki.
De son coté, le livre Sailor Fuku no Mannaka dévoile sur 96 pages le nombril d’écolières.
Le cercle Dicebomb s’attarde sur les pieds dans le doujin True Soles.
Avec Blindfold Glasses Girl, ce sont les franges qui sont à l’honneur.
Kantoku nous explique que des filles peuvent montrer leurs dessous sans forcément tirer la tronche avec son doujin Mite Mite Check, paru au Comiket de l’été 2019.
Enfin, dans la catégorie collant, le chinois Luō dé huāyuán fait également de très sympathiques fan-art des filles de My Hero Academia.
 
Si l’on abandonne un peu le secteur du dessin et que l’on revient sur des fétiches empreints de chaleur humaine légèrement trash, nous ne pourrions passer sous silence la vente de culottes sales. Vous en avez certainement entendu parler dans un article web ou un reportage : le Japon est le seul pays au monde à vous proposer des distributeurs à culotte sales. Depuis qu’elle est réglementée, voilà de nombreuses années, la vente a drastiquement diminuée, mais il est toujours possible d’en trouver en cherchant bien. Souillées par l’urine, les selles, ou soyons fou : des menstruations, la vente de telles lingeries s’accompagne toujours de la photo de la jeune fille l’ayant portée. Dans le même esprit, nous avons aussi les flacons d’urine, les rognures d’ongles ou tout autre résidu biologique qui sera un totem pour celui qui y projette ses fantasmes.

Plus soft, et donc moins réprimé, il est possible de trouver dans les sex-shops des parfums aux senteurs particulières : sueur d’office lady ou cyprine de lycéenne, entre autres joyeusetés.
Les vêtements ont de tout temps été vecteurs d’érotisme, et la culture otaku qui apporte beaucoup d’importance au visuel ne pouvait que développer ses propres codes. Nous nous sommes attardés ici sur quelques exemples particulièrement récents, mais le web regorge d’autres cas de figure. Avez-vous des préférences vestimentaires qui vous font perdre la tête ? Dites-le-nous en commentaire !
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MessageSujet: Re: Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ?   Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ? I_icon_minitimeMar 3 Mar - 22:31

https://www.animeka.com/articles/article-hentai.html

Qu'est‑ce que le hentai ? (définition)




Préambule : loin de moi l'idée de faire ici l'apologie du genre hentai. L'idée principale est de vous faire un exposé de ce que à quoi vous pouvez faire face lorsque vous regardez ce genre d'animé. Contrairement aux Petits Écoliers des biscuiteries Lu, ce n'est PAS pour les enfants !




Il est bien sûr impossible de trouver une définition de ce terme japonais dans nos dictionnaires conventionnels. C'est donc vers Internet que l'on doit se tourner pour obtenir ce qui suit : « Hentai (変態) est un mot japonais qui signifie « transformation », « métamorphose » ou « perversion », mais qui est utilisé en Occident pour désigner des mangas et des anime à caractère pornographique. » dixit Wikipédia. Un terme impropre, donc, mais pas à la consommation !

J'entends déjà certains d'entre vous s'écrier : « Ouais, on va parler de cul sur Animeka ! » Je tempérerai votre enthousiasme par un : « Du calme, les garçons, du calme, les filles ! » En effet, sur Animeka, ce qui nous intéresse, c'est l'animation ; on réduira donc le champ de nos investigations aux œuvres animées japonaises qui, d'une façon explicite, comportent des scènes pornographiques. Exit, donc, les œuvres telles que CleopatraSenya ichiya monogatari ou encore My My Mai où l'on traite du sujet sans vraiment le montrer.







Petite histoire succincte du genre




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Le 1er volet d'Urotsukidôji



Maintenant que l'on sait de quoi on parle, entrons dans le vif du sujet, si je puis m'exprimer ainsi, avec un cours d'histoire.

Les spécialistes en la matière s'accordent à dire que la première œuvre hentai est Lolita Anime (1984), sorte de pot(vraiment)‑pourri d'histoires mettant en scène de très jeunes personnages. Le succès rencontré par cette série a été tel que les petits malins de chez Nikkatsu Video ont sorti leur propre pot(tout aussi)‑pourri d'histoires salaces à la fin de cette même année (qui ne restera donc célèbre en France que pour les victoires de nos équipes nationales de football en Championnat d'Europe des nations et aux Jeux olympiques). Les bougres (de chez Nikkatsu) ont poussé le vice jusqu'à plagier le nom de l'œuvre originelle !

Le ton est donné, un nouveau genre est né et il va connaitre un succès grandissant.




Les années 1980 sont marquées par une production somme toute marginale de moins de quarante œuvres. Parmi elles, il en est une qui m'a personnellement initié au genre : je me souviendrai toute ma vie de ce vendredi, en seconde partie de soirée, lorsque le génialissime Antoine de Caunes présente son Rapido spécial sexe avec des extraits d'un ovni made in Japan : Urotsukidôji : la Légende du démon. Une claque ! Pourquoi le Club Dorothée n'a‑t‑il pas diffusé ce truc ?




Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ? 1009
La saga Ai shimai



Autres œuvres majeures ou « remarquables » de cette période : Milky Gal: Cats Ai (une parodie de Signé Cat's Eyes), Cream Lemon (39 épisodes, un record !) ou encore Dream Hunter Rem (devant le succès de cette minisérie, une adaptation classique a vu le jour). Entre 1990 et 1999, la production de hentai augmente sensiblement puisque l'on dénombre environ 170 sorties. C'est à la fin de cette décennie qu'a été créée la saga Isaku-Shusaku-Kisaku : trois noms mais un seul et même visage pour le grand méchant pervers de service.

Ces années sont aussi celles qui ont vu le développement des suites et des réadaptations d'Urotsukidôji : cinq films ou miniséries qui n'égaleront jamais l'original et le dernier opus qui ne sera jamais terminé.

En ce nouveau millénaire, on constate une explosion du nombre de sorties (due entre autres au développement du commerce par Internet et au succès grandissant de la culture japonaise sous toutes ses formes à l'étranger). Chaque mois, ce sont environ trois à quatre nouvelles créations qui voient le jour (huit par mois en 2010) pour un total sur la période d'environ six‑cents sorties : plus de trois fois le nombre de sorties de la précédente décennie. Les progrès techniques et les moyens mis en œuvre rendent le hentai bien plus agréable à regarder et font du genre l'égal des productions classiques. Si l'on devait faire ressortir quelques œuvres de ce copieux lot, je vous citerais la saga Bible Black (tout amateur du genre se doit d'en avoir vu au moins un épisode), Yûwaku ou encore la saga Ai shimai. Je précise que le choix de cette liste est totalement subjectif !








Bon, on a maintenant une idée du contenant, mais qu'en est‑il du contenu ?







Contenu et classification




Je compare souvent le hentai au vin (si cher à nous autres, petits Français) : il en existe de nombreuses sortes (blanc, rosé ou rouge, pétillant, sec ou doux…), de quoi plaire à tout le monde… ou pas.

Petit tour d'horizon des différents genres. J'en définirai six principaux, déclinés en fonction du type de fantasme (érotico‑sexuel bien entendu) qu'ont voulu susciter le ou les auteurs :




— Les fantasmes liés aux pratiques et déviances sexuelles des personnages. Cette catégorie est surement la plus vaste. On peut y regrouper les œuvres traitant des cas suivants :

Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ? 1010
Orgasmes écarlates…



  • Bondage, domination et sadomasochisme dont est issu le sigle BDSM. Les termes japonais sont kinbaku (緊縛), appelé shibari en Occident, et fukujû (福寿). Rapports de domination ou de soumission consensuelle (généralement à postériori). Les auteurs font preuve d'une grande imagination en la matière : tant pour les objets utilisés (fouets, cordes, menottes, colliers, chaines…) que pour les positions (positions de la grenouille, du lotus, de la crevette…) : il faut dire que cet ensemble de pratiques est un héritage institutionnel au pays du Soleil Levant. Certaines de ses pratiques sont issues de techniques policières ! Cas particulier, le bukkake (打っ掛け) : pratique, dérivée du BDSM, courante dans le hentai comme dans le porno classique. Elle consiste à recouvrir la partenaire du sperme de son (ou surtout ses) partenaires masculins. On parle de gokkun (ゴックン) si la « victime » avale le sperme. Ai DollLa Chevauchée des ValkyriesMission extrême sont de bons exemples du BDSM.

  • La scatophilie et l'urolagnie se nomment skatoro (スカトロ) et uro ou omorashi (お漏らし) en japonais. Le hentai ne s'adresse pas aux enfants, il n'est donc pas rare d'avoir affaire à ce genre de déviances. La scatophilie et l'urolagnie (ou ondinisme) consistent à exciter l'un des partenaires (voire les deux) en déféquant ou en urinant. Dans ces animés, les personnages défèquent ou urinent, par contrainte la plupart du temps, suite à un lavement (clystérophilie). Cas particulier : omorashi est un terme qui décrit le fait de se faire pipi dessus : le comble de l'égoïsme en urolagnie ? Exemple : Dr R. Hirazaka, gynécologuePigeon BloodElfina.

  • Les genres extrêmes et gores. Il n'y a pas de limites à l'imagination et à la perversion. L'animation permet de donner vie à tous les fantasmes, y compris les plus malsains (viols ou meurtres, avec torture de préférence). Dans ce genre particulier, contrairement au BDSM, les victimes ne sont pas consentantes… Orgasmes écarlatesShinsô no reijôtachi pour ne citer que ces deux‑là.











— Les fantasmes liés aux rapports sociaux entre les personnages. On trouve ici des fantasmes plus classiques tels que :


  • L'inceste : surement l'un des fantasmes les plus dépeints dans l'univers du hentai. On trouve dans cette catégorie les œuvres dans lesquelles des personnes ayant un lien filial mais pas forcement sanguin ont des rapports sexuels. Exemples : Imôto de ikô!Yakata jukujoAne to boin.

  • Shotacon (ショタコン) et lolicon (ロリコン) : ces termes sont suffisamment explicites pour ne pas avoir besoin d'une traduction française. Ils induisent un différentiel d'âge entre les personnages. La plupart du temps, au moins un des personnages est mineur. Même si il est rarement fait mention de l'âge, la morphologie des personnages est sans équivoque. Lolita AnimeLittle Monica monogatariBoku no Piko.

  • Le rang ou le statut social. Qui n'a jamais rêvé de vivre dans une grande demeure et d'être appelé « Goshujin‑sama » par une ou plusieurs soubrettes en tenues affriolantes (Maid in Heaven SupersMahya the Servant) ? de profiter de son statut de cadre, de patron au sein d'une entreprise pour satisfaire sa libido (Chimera: Angel of DeathCroque Monsieur) ? de s'envoyer en l'air avec une infirmière ou son professeur à lunettes (Anime Nanase RenKakyûsei 2: Sketchbook) ? La femme mariée (sous‑entendu expérimentée) ne manque pas de prétendants non plus (Hitozuma ryôjoku sankanbiGibo no toiki) !








— Les fantasmes liés aux particularités physiques des personnages :


  • La taille des seins. Quand on parle de fantasme sexuel, on pense souvent à la poitrine des femmes. L'univers du hentai fourmille donc d'œuvres mettant en scène des femmes aux poitrines généreuses, bakunyuu (爆乳), ou surdimensionnées, manyû (魔乳). Le terme oppai (おっぱい) est souvent utilisé pour décrire une grosse poitrine ainsi que boin, une sorte d'onomatopée du mouvement d'une poitrine rebondie. On retrouve ce genre de caractéristiques dans bon nombre de hentai parmi lesquels : Hitozuma Kasumi‑sanBakunyû oyakoResort Boin.

  • La lactation, ou chichi (乳) en japonais, désigne le fantasme de l'allaitement chez l'adulte. Bakunyû shimai et Uba sont deux œuvres où l'on observe ce genre de comportement.

  • La femme enceinte, ninshin (妊娠), est un fantasme assez marginal dans le hentai ; il tient d'ailleurs plus du fétichisme. Pour certains, il s'agit là du comble de la féminité, son paroxysme. Une façon de s'approprier la naissance de l'enfant ? Épisode 3 de Kisaku Spirit.

  • Les formes généreuses : phénomène étrangement marginal si l'on excepte les poitrines surdimensionnées. La « grosse » ne ferait pas recette ? Je cite la seule œuvre que mes pérégrinations dans le monde du hentai m'ont permis de découvrir : Yôbi Masochist Animation.








— Les fantasmes liés à l'origine mythologique et surnaturelle des personnages : une des particularités du hentai est qu'il permet de mettre facilement en œuvre des personnages fictifs issus de l'imaginaire ou de la mythologie. Il n'est donc pas rare de trouver dans le hentai :

Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ? 1011
Yûwaku









— Les fantasmes liés aux lieux des ébats entre personnages : les lieux, insolites ou communs, jouent un rôle important dans le hentai.


  • Églises et temples : le fantasme lié à l'interdit, au lieu sacré ! L'auteur suggère souvent la décadence des institutions religieuses ou celle de leurs serviteurs. SeikôjoSei Michaela gakuen hyôryûki II.

  • Trains et lieux publics : plutôt synonyme d'exhibitionnisme, de voyeurisme, voire d'échangisme. C'est un véritable phénomène de société au Japon. Chikan DenshaLes Pervers du métro.

  • Au travail : fantasme courant de la relation avec une collègue ou toute autre personne (client) fréquentant le lieu de travail, un côté extrêmement pratique, puisque l'on n'a plus besoin de se déplacer pour trouver une partenaire ! Heisa byôtôLa Fille du 20 heures.











— Les fantasmes liés à l'homosexualité, la transsexualité ou l'hermaphrodisme des personnages. On regroupe dans cette catégorie les genres suivants :


  • Le yaoi ou homosexualité masculine. Vous remarquerez que ce genre bénéficie d'une section à part dans la classification de notre site préféré. KirepapaEnzai.

  • Le yuri ou homosexualité féminine. Ce genre est souvent mélangé à d'autres dans les animés hentai. Il existe toutefois des œuvres exclusivement yuri (Shôjo Sect: Innocent Lovers est un de mes hentai préférés !). Suashi no hôkagoLesbian byôtô.

  • Le futanari (transsexualité et hermaphrodisme ou particularité d'avoir les deux sexes). Par le terme futanari, on évoque presque exclusivement les personnages féminins ayant les deux sexes. In no hôteishikiAngel Blade.








Les mélanges de genres sont bien sûr légion : on n'est pas sectaire dans le domaine du hentai ! À déguster avec modération…










Les sources d'inspiration




La principale source d'inspiration est bien évidemment l'imagination de l'auteur : ses propres expériences, ses fantasmes inassouvis (certaines œuvres représentent un véritable accouchement pour leurs créateurs). L'auteur peut être influencé par des phénomènes de société (les pervers dans les transports en commun), des faits divers (viols et autres histoires glauques), l'Histoire (pour le contexte où évoluent les personnages) ou encore les mythes japonais ou occidentaux (notamment en ce qui concerne le bestiaire des hentai de type fantastique). Impossible de livrer ici des exemples concrets tant la source est inépuisable : il faudrait demander à chaque auteur l'origine de sa source d'inspiration. En revanche, on peut citer quelques exemples d'œuvres dont la source d'inspiration est directement liée à l'animation. Ce sont principalement des caricatures s'inspirant d'animés classiques : Milky Gal: Cats ai (cité plus haut) ou encore Hooligan qui est une caricature à peine voilée de Dragon Ball avec ses sept godes de cristal.




Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ? 1012
Bible Black



Le hentai n'étant apparu qu'au milieu des années 1980, on peut dire qu'il est postérieur aux premières œuvres de mangas pornographique et érotique. Pas étonnant, donc, que certains artistes aient adapté des œuvres papier (parfois les leurs) en œuvres animées. Aranaga Hikaru et son Isôrô tengoku, Minato Koio et son Mahô no Shiho‑chan, Go Nagai et son Heisei harenchi gakuen pour ne citer que ceux‑ci.




Une mode rendue vite désuète par les progrès techniques et le taux d'équipement des ménages en termes d'ordinateurs personnels (proche de cent pour cent dans les pays développés). Certains visionnaires ont alors lancé la mode des eroge (ou erotic games, des jeux vidéo érotiques ou pornographiques). À la suite du succès commercial (international) de ce genre de jeu, malgré des prix parfois exorbitants, on a assisté récemment au nombre croissant d'adaptations en animés des titres eroge. Le marché semble néanmoins saturé aujourd'hui. Dragon Knight est, semble‑t‑il, le premier eroge adapté en animé de type hentai (sortie du jeu en 1989 et de l'animé en 1991), citons également Ikusa otome Suvia ou encore Dokyusei, l'un des plus célèbres avec Bible Black.




Le phénomène marginal du fan made est un point que l'on peut mentionner ici. Il arrive parfois de trouver lors d'un cheminement sur Internet de petites productions maison mettant en scène certains personnages bien connus, issus de l'animation (Anime Fiction 1 et 2 mettent en scène des personnages de Cowboy BebopKenshin ou encore Love Hina) ou de jeux vidéo classiques (Final Fantasy H). Je me permets de rappeler ici que ces productions sont bien évidemment illégales, ne bénéficiant pas des droits d'auteur…














L'industrie du hentai




Est‑il impropre d'utiliser le terme « industrie » ? Oui et non. Effectivement, les balbutiements du genre ainsi que certaines productions de type fan made (voir plus haut) tendent à rendre le terme exagéré. Mais si l'on y regarde de plus près, on découvre les mêmes types d'acteurs que dans l'industrie de l'animation classique. Petit tour d'horizon.

(Je ne donnerai pas ici une liste exhaustive de ces acteurs, mais juste les principaux noms.)




Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ? 1013
Projet de jaquette
d'une réédition



Le créateur‑scénariste‑réalisateur : plusieurs casquettes pour bien souvent une seule et même personne. Les budgets des hentai sont la plupart du temps rarement à la hauteur des œuvres dites classiques. Parmi les plus connus, citons Go Nagai pour son rôle en tant qu'artiste original, source d'inspiration et quelquefois scénariste. Toshio Maeda est un incontournable créateur d'œuvres telles que Urotsukidôji, Demon Beast Invasion ou encore La Blue Girl. Il n'est pas rare de trouver des artistes utilisant des pseudos, tel « U‑jin ». Auteur d'animés hentai ne doit pas être une profession très valorisante au pays du Soleil Levant !




Le compositeur : l'un des parents pauvres du hentai ! Ici, pas de Yôko Kanno. La musique est souvent réduite à sa plus simple expression : très souvent, il n'y a pas de générique, en général pour des raisons de budget. Seuls les œuvres majeures ou traitant de la musique (Fujimi 2‑chôme kokyogakudan ou encore Handle With Care) bénéficient d'une bande originale un minimum travaillée (quand les auteurs n'ont pas pompé dans le réservoir libre de la musique classique). Un nom revient cependant très souvent : Yoshi.Hoka. Il apparait au générique de près de soixante œuvres (Endless Serenade, Dark, Campus…) ! Mention spéciale à Ai wa kagi no kazu dake, œuvre truffée de morceaux de type jazz.




Le seiyû ou doubleur : autre parent pauvre, la plupart des seiyû sont des jeunes gens qui tentent de se faire un peu d'argent de poche ou encore de « se faire la main » dans la profession (si je puis m'exprimer ainsi). L'âge d'or correspond à l'utilisation d'actrices pornos en tant que seiyû ; on voyait alors fleurir sur les jaquettes DVD les photos des actrices X plus ou moins célèbres et dans des positions que la décence m'oblige à qualifier de « lascives ». Citons, pour étayer mon propos, des œuvres telles que Aoi kokuhaku et Suishô no yoru.








Les studios : il y en a une multitude et certains ne sont pas spécialisés dans le genre qui nous intéresse ici. Je citerai les plus actifs et productifs : Milky Anime Label (production et réalisation), ELF et Lilith (spécialisés dans l'adaptation d'eroge) ou encore Pink Pinaple, Silky…







Conclusion




Voilà, une fois digéré tout cela, vous pourrez, comme moi, faire semblant de vous y connaitre en matière de hentai. Trêve de plaisanterie. J'aurais bien aimé vous parler du genre en France, malheureusement, les ayants droit contactés n'ont pas daigné me répondre… Il y a aujourd'hui dans l'Hexagone trois sociétés qui se partagent le marché : Eva, Banzaï et une toute nouvelle, InfinitX.com. À noter que Paris Première diffuse (tard le soir évidemment) quelques hentai issus du catalogue disponible en français.

Après tout ce blabla, j'espère que vous y voyez un peu plus clair dans cette jungle. Si vous n'êtes pas dégouté par cet état des lieux un peu « cru », vous trouverez peut‑être un certain plaisir à regarder ces animés qui, quoi qu'on en dise, ne sont pas dénués de qualités.
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MessageSujet: Re: Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ?   Chroniques Hentai : du fétichisme dans mes mangas ? I_icon_minitimeMar 3 Mar - 22:33

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Qu'est ce que l'hentai ?

" Hentaï "

Si vous êtes un fan d'anime, alors il y a de grandes chances que vous soyez déjà tombé sur le terme hentai.

La phrase est celle qui est discrètement discutée en public, mais les fans d'anime sont plus que prêts à parler du genre lorsqu'ils sont rassemblés. Pour la plupart des gens de l'extérieur et des débutants, l'expression est une expression dont on ne devrait pas parler étant donné sa connotation sexuel & mature. Après tout, en Occident, le monde hentai est synonyme de porno animé.

Définition de l'Hentai

En japonais, le terme Hentai se traduit vaguement par " perversion " ou " anomalie " en français. Ce mot a une connotation nettement négative à l'étranger et peut être utilisé pour insulter certaines personnes en raison de leurs préférences sexuelles. Hentai est aussi un terme raccourci car il vient de "Hentai Seiyoku" , une expression qui signifie  " Désir sexuel anormal ".
 
Cependant, il y a beaucoup à perdre dans la traduction quand il s'agit de hentai.

Ici à ComicBook, nous allons briser l'histoire derrière hentai pour donner aux fans une meilleure compréhension de comment le terme est venu à être. Ainsi, dans cette veine, les paragraphe suivants porteront davantage sur des faits objectifs et moins sur des fétiches.

Néanmoins, il se peut qu'une partie du contenu soit de la NSFW, alors vous avez été averti à cet égard. Les différentes définitions du hentai ne sont pas toujours faciles à lire en public, et vous ne voulez pas que votre patron le lise sur vos épaules.

 

Histoire



Hentai a beaucoup de bagages derrière lui. Le mot est apparu pour la première fois pendant l'ère Meiji et a été utilisé pour décrire des fétiches sexuels anormaux. Le mot a été utilisé presque exclusivement dans le domaine de la science et de l'érudition, mais il est devenu populaire après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le monde hentai était alors utilisé comme un terme argotique et abrégé en 'H' ou 'ecchi' - mais cet argot a aujourd'hui sa propre signification. Au Japon, les deux mots sont souvent associés à l'idée de lubricité et ne font pas référence à un contenu sexuel explicite.

Au fur et à mesure que l'argot s'est popularisé, le mot hentai a été défini de façon plus délicate. Alors que le terme se référait encore à des fétiches sexuels anormaux à l'étranger, les États-Unis l'ont adopté en tant que manga est devenu un média plus global. Grâce à des traductions lâches, les fans occidentaux en sont venus à associer le mot hentai au porno.

Comment le mot Hentai est t'il utilisé au Japon ?


Au Japon, l'utilisation du mot hentai forcera les gens à vous regarder bizarrement. Il n'est pas largement utilisé à l'étranger car le terme préféré pour un tel contenu est ero-manga ou ecchi manga. Si vous utilisez cette expression, il s'agit d'un sous-ensemble très précis de pornographie animée. Étant donné la définition clinique du hentai, tout anime ou manga décrit comme tel présente un pli ou un fétichisme anormal. Par exemple, les titres présentant une érotisme tentaculaire ou un inceste seraient classés à hentai. Donc, assurez-vous de parler en conséquence.

 

Son utilisation en Occident

Pour les fans aux États-Unis, le mot hentai est utilisé de façon interchangeable avec pornographie. Il y a peu de distinction entre les phrases en raison des efforts de traduction lâches au cours de la décennie. En tant que tel, le hentai a été divisé en deux sous-catégories dans l'ouest et l'est. Si vous regardez dans hentai, le genre général sera divisé en "softcore" ou "hardcore". L'expression couvre également l'ensemble du spectre de la pornographie, indépendamment du contenu.
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