Norvgroen
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 |  Sujet: le chevalier  Lun 28 Oct - 5:15 | |
| Ruka
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   |  Posté le: Sam 6 Oct - 16:28 (2012) Sujet du message: Le fil de Ruka |     |
| LE CHEVALIER - Tome 3 La Garce
Chapitre 13
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Pendant ce temps, Angel, le bourreau, regagnait son logis.
Mais quelle fût sa surprise de trouver la maison vide. Par contre un coffret, un pli cacheté et une lettre se trouvaient sur la table.
Il se précipita et lu la lettre. Celle-ci l’informait que sa femme et sa fille avait été enlevées et lui donnait les instructions à suivre s’il voulait les récupérer.
Ivre de colère il donna un magistral coup de poing dans la table qui trembla sous l’impact.
- Sale garce ! Elle me le paiera ! Je lui ferais payer au centuple !
Après s’être légèrement calmé il relu le courrier et mit un plan au point afin de pouvoir, comme ses instructions le stipulait, se rendre auprès du Loup du Nibu.
Le soleil se levait quand il quitta son domicile avec un sac de toile à main.
Angel arriva devant le guichet de l’entrée de la prison et frappa. Il fut accueilli par le gardien chef.
- Ouvres moi ! Je dois aller voir le pensionnaire du « Terminus » afin de vérifier quelques détails pour cet après-midi.
- Mais il n’y a pas d’exécution capitale cet après-midi ?
- C’est exact, mais contrairement à d’habitude ce prisonnier sera transférer dans la cellule spécial pendant les préparatifs. Afin qu’il puisse contempler l’avancement des travaux !
- Je ne savais pas. Entre ! dit-il en ouvrant la porte.
Une fois entré, il se dirigea vers le quartier « des invités ».
- Bon, j’ai passé le premier obstacle, maintenant il faut que je me débarrasse du gardien en faction là-bas. Pensa- t-il en accélérant le pas.
Il emprunta le couloir menant à la cellule du Loup de Nibu et aperçu le garde de faction, celui-ci se leva et se dirigea vers lui.
- Que viens-tu faire ici ? demanda-t-il
- J’étais venu contrôler l’occupant du « Terminus » et ton chef m’a demandé si cela ne me dérangeait pas de te remplacer quelques instants. En effet il a reçu de nouvelles instructions et il voudrait t’en faire part.
- Mais je ne peux pas quitter mon poste comme cela. Je dois veiller sur les invités.
- Je t’ai dit que j’étais là pour te remplacer. Ne t’inquiète pas, je vais les surveiller, personne n’approchera. Et puis tu n’en aura pas pour très longtemps. Allez vas-y ! Je m’occupe de tout.
- Si tu le dis ! Merci, je reviens le plus vite possible.
Le gardien quitta son poste et se dirigea vers la sortie.
- Et de deux !
- Il retira le coffret et le pli cacheté du sac, récupéra la clef accrocher au mur pris une grande respiration et ouvrit la porte.
Sur le pas de la cellule, il resta un instant quoi. En effet, il découvrit un homme couvert de bandage assis sur son lit et qui le regardait avec étonnement.
Tout un tas de chose lui passa par la tête. Il s’il ne voulait pas le recevoir ou l’écouter. Après tout c’est lui qui l’avait mis dans cet état et bassa la tête de découragement. Puis il pensa à sa femme, à sa fille, et se redressa près à tout pour les sauver.
- Monsieur le Loup de Nibu, commença- t-il j’ai besoin de vous pour sauver ma famille.
- Comment ? Mais qui êtes-vous ? Qui vous a permis d’entrer ? Où est le garde ?
- Ah oui ! j’oubliais, vous n’avez jamais vu mon visage, mais vous connaissez ma voix. Je suis Angel, le bourreau, de ce château. Nous nous somme rencontrer il y a 2 mois environ.
- Ah oui, je vois. Qu’as-tu fais de Will ? Car ce n’est pas lui qui t’a laissé entrer.
- Qui est Will? Ah ! le gardien. Rien, je lui ai tout simplement dit que le gardien chef le demandait. Maintenant que j’ai répondu à toutes vos questions, je vous prie de bien vouloir m’écouter. J’ai besoin de vous pour sauver ma famille.
- Je ne comprends pas.
- Je vais vous expliquer. Hier soir, en rentrant chez moi, j’ai trouvé la maison vide. Sur la table une lettre m’informait que ma femme et ma fille avaient été enlevées et qu’elles me seraient rendues dès que j’aurais réparé ma faute.
- Ta faute ?
- Je suis comme vous, je me demande quelle faute j’ai pu commettre. Lisez ceci ! il lui tendit le courrier qu’il avait trouvé sur sa table.
La lettre n’était pas très longue, mais très explicite et au fur et à mesure que Whelan avançait dans sa lecture on voyait une colère sourde monter en lui.
- Ce n’est pas vrai elle n’a pas fait ça. Dit-il en lui-même.
- Il est question d’un pli cacheté et d’un coffret.
- Oui tenez les voilà. Mais je ne comprends toujours pas quelle faute ai-je pu commettre pour m’attirer telle rancune.
- Je ne sais pas non plus, mais je suis sûr que l’on en saura plus quand j’aurai pris connaissance de ce courrier.
Il brisa le scellé et commença sa lecture. A la lecture des premiers mots il comprit qu’il avait vu juste.
Sale bête, tu croyais m’avoir échappé, il n’en est rien. Mets-toi bien ça dans la tête tu m’appartiens. Ce n’est pas parce que ce lourdaud de bourreau ta retirer ton collier que les choses ont changé. Tu le sais pourtant, la seule personne qui puisse te libérer c’est moi.
Mais ce n’est pas grave, nous allons remédier au problème. Tu trouveras dans le coffret joint à ce message un nouveau collier. Je l’ai fait faire spécialement pour toi. N’est-ce pas gentil ?
Whelan arrêta sa lecture et ouvrit le coffret. A l’intérieur, il découvrit un nouveau collier afin de remplacer celui que le bourreau lui avait retiré lors de son supplice. Il le retira de la boite afin de mieux le regarder. Comme le précédant il était en cuir noir, mais plus haut d’environ un demi centimètre, et contrairement à l’ancien était décoré de clous à têtes bombés d’un bel effet. Mais ce qui attira l’attention du Loup de Nibu c’est la médaille accroché à l’anneau centrale, (il y avait 3 anneaux un central et 2 latéraux) en effet sur la médaille on pouvait lire « Je m’appelle Whelan » sur le côté pile et « J’appartiens à Melle de Nibu » sur le côté face. Il fit aussi une autre découverte mais plus scabreuse, l’intérieur du collier était tapisser de petites pointes, très courtes, à sa grande surprise il s’aperçu qu’elles avaient le bout arrondi, elles n’étaient donc pas faites pour blesser, mais devaient entrainer un certain inconfort voir de la douleur dans certain cas mais pas de blessures. Son examen terminé il reposa le collier dans sa boite et repris sa lecture.
Tu vas tout simplement demander à cet incapable, de réparer son erreur. J’oubliais de te dire, comme je savais que tu ferais des difficultés et que même si je m’en prenais directement à toi tu ne changerais pas d’avis, j’ai trouvé un autre moyen de persuasion. Tu vois ce que je veux dire !
Maintenant tu sais ce qui te reste à faire si tu veux que cet homme retrouve sa famille. A toi de choisir !!!!!
Mais dépêches toi, tu as jusqu’au coucher du soleil pour te décider. Si à ce moment-là tu ne portes pas ton collier (le nouveau bien sûr) le bourreau ne reverra plus ni sa femme ni sa fille.
Une dernière chose, n’essais pas de jouer au plus malin avec moi.
Après avoir fini sa lecture, il laissa tomber la lettre et poussa un gros soupir.
- Alors ? demanda Angel.
- Je sais qui est l’auteur de cet enlèvement, et je sais aussi pourquoi. Quant à votre faute, vous l’avez commise le jour où vous m’avez ôté mon collier. Sans le savoir vous m’avez libérer de son emprise. Et ça elle ne l’a pas supporté. Elle a cherché un moyen de se venger de vous et par la même occasion retrouver son ascendant sur moi. Voilà pourquoi elle a enlevé votre famille.
- En deux mots, Mademoiselle de Nibu, cherche à me récupérer par tous moyens.
- Comment ?
- Avec ça ! dit-il en lui tendant la boite. Elle veut que vous remplaciez le collier que vous m’avez enlevé par celui-là.
- C’est la raison pour laquelle elle a enlevé ma famille, pour m’obliger à venir vous voir continua le bourreau.
- C’est exact. Lui répondit-il. Mais surtout pour me forcer la main pensa-t-il.
- Maintenant que je suis là qu’est-ce que je fais ?
- Vous voulez récupérer les vôtres ?
- Oui bien sûr.
- Alors vous n’avez pas le choix et moi non plus d’ailleurs. Dit-il en se levant. Obéissez-lui et remettez-moi mon collier.
Le Loup de Nibu, s’assit devant sa table et entreprit de retirer le bandage qui protégeait son cou.
- Vous êtes certain qu’il n’y a pas d’autre solution ?
- Certain. A moins que vous soyez prêt à jouer avec la vie de votre famille. Non. C’est ce que je pensais. Alors faites ce que vous avez à faire pour la sauver.
- Vous avez raison.
Angel, le bourreau, déposa le coffret sur la table et prit le collier. Il s’apprêtait à s’en servir quand il arrêta son geste.
- Je ne vais pas vous mettre ça ! dit-il en le déposant dans sa boite. Si elle veut un collier je vais vous remettre l’ancien mais pas celui-là. Vous ne trouvez pas qu’il a une étrange ressemblance avec un autre que vous avez bien connu ?
- Oui, je sais, mais nous n’avons pas le choix, elle m’a fait comprendre qu’elle avait des yeux et des oreilles partout. Ce n’est pas le moment de jouer avec le feu, on pourrait se bruler.
- Allez finissons-en ! dit-il en lui tendant le collier. J’espère que vous allez retrouver les vôtres rapidement.
Sur ces mots, Angel, enserra le cou du Loup de Nibu avec ce nouveau collier qui ressemblait étrangement au « collier de la bête ».
Quand il eut fini. Il ne trouva pas de mot assez fort afin de le remercier pour le sacrifice qu’il venait de consentir. Il lui dit tout simplement :
- Merci !
- Maintenant partez ! et prenez bien soin de votre petite famille.
Angel se dirigea vers la porte et sorti.
Bonne lecture
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Note: 1 Évaluer: Plus - Moin
Ruka
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| | Posté le: Lun 30 Déc - 01:41 (2013) Sujet du message: Le fil de Ruka | |
| Le Chevalier - La Garce - Chapitre 14
Au même moment le chevalier de Ter-Nova recevait les rapports de ses hommes de retour de mission. Ils avaient pisté le marquis Aizen de guise afin de découvrir qui sera chargé de préparer le baume empoisonné.
Les nouvelles étaient bonnes. Ils avaient logé l'officine. Tout ce déroulait comme prévu. Le piège se refermait lentement mais surement sur le marquis.
Prochaine étape : Préparation de la souricière. Avec l'aimable participation du propriétaire. Après une sérieuse discussion et des arguments de poids (surtout pour sa santé ! ) il avait fini par donner son approbation. Vraiment ses subordonnés avaient fait un travail remarquable.
Le soleil était haut dans le ciel, quand le chevalier décida d'aller informer Pierrick des derniers évènements. Par la même occasion il irait prendre des nouvelles de Whelan, l'après midi promettait d'être belle et le Loup de Nibu avait besoin de s'aérer. Il quitta donc son bureau et pris la direction de la prison.
- J'ai des nouvelles dit en entrant dans la cellule du petit renard.
- Bien!
- Tous se met en place. Nous savons chez qui Aizen va se procurer le poison. Nous avons convaincu le propriétaire de cette officine de collaborer. Comme tu le vois tout va pour le mieux.
- Es tu certain que l'apothicaire ne va pas nous trahir au dernier moment ?
- Certain !
- Il n'a pas du tout envie de finir son existence au bout d'une corde! !
- Je vois que vous avez employé les grands moyens. Le pauvre!
- Pourquoi le pauvre?
- Parce qu'il pense certainement s'en être tiré à bon compte, mais ce qu'il ne sait pas c'est qu'il s'est fait rouler dans la farine.
- Non! C'est faux. Je lui ai promis qu'il ne finirait pas au bout d'une corde et je tiendrais parole. Mais il est vrai que s'il croit s'en sortir aussi facilement il se trompe.
- J'avais raison. J'en connais un qui va être surpris.
- C'est pour quand?
- Il a donner un délai de 3 jours à Aizen donc il faut que l'on soit dans les lieux demain soir. Afin de pouvoir lui tomber dessus le lendemain. Je passerais donc te chercher avant de partir. - D'accord mais essaies de passer un peu plus tôt, il faut que je passe chez moi, j'ai quelque chose à récupérer et je ne veux pas partir sans. - Expliques!
- Il faut que j'aille récupérer ma lame, ou plus exactement l'épée de mon frère. Tu ne croyais comme même pas que j'allais t'accompagner tout nu!
- Bon d'accord mais n'oublies pas. Nous le voulons en un seul morceau dit il avec ironie
- Je sais, je sais, je veux juste lui caresser un peu les cotes c'est tout.
- Je te comprends mais non. Il nous le faut sans bobos dit il en souriant. A moins qu'il nous échappe et là bien sûr tu pourras le courser et le taquiner un peu, dans la limite du raisonnable. Le principal c'est que tu nous le ramènes en un seul morceau et en bon état.
- Je te laisse maintenant. Je vais aller voir Whelan et lui proposer une petite promenade dans les jardins, cela lui fera le plus grand bien.
- Je te dis donc à demain soir. En attendant repose toi bien la nuit sera longue demain.
A ces mots le Chevalier de Ter-Nova, se leva et sorti. revenu dans le couloir il fit quelques pars sur sa gauche et se retrouva devant la cellule de Whelan. Là il fut interpellé par le gardien.
- Monsieur le Chevalier, le loup de Nibu ne veut voir personne.
- Comment ça il ne veut voir personne.?
- Je ne comprends pas bien, moi non plus, Il m'appelé en fin de matinée et m'a informé qu'à partir de maintenant il ne voulait plus voir personne et plus surprenant encore, il m'a aussi demandé de vérifier que le fer de sa cheville était bien verrouillée, surpris par cette demande je lui ai demandé pourquoi.
- Que vous a t-il répondu?
- Il a dit que dorénavant ce serait ma protection contre lui au cas où.
- Au cas où quoi !
- Au cas où, il n'a pas donné plus d'informations.
- J'y repense maintenant, il y a quand même une chose, et que je ne croyais plus revoir.
- Quoi encore expliquez vous?
- Il a remis son collier.
- Qui?
- Le loup de Nibu bien sûr!
- Comment? C'est impossible! Jamais Whelan ne ferait une chose pareil.
- Vérifiez par vous même !
- Landry regarda par le judas et il fut bien obligé de constater que le gardien disait vrai.
- Ouvrez moi! je vais tirer tout ça au clair, et y mettre un terme le plus rapidement possible.
Le gardien ouvrit la cellule et laissa le chevalier entré.
- J'avais pourtant dit que je ne voulais plus voir personne! dit le loup de Nibu en se retournant.
- Ah! c'est vous!
- Bonjour.- En voilà une façon d'accueillir quelqu'un venu te proposer une promenade dans les jardins. Répondit Landry
- Impossible! Je ne peux ni ne veux plus sortir d'ici. C'est pour votre sécurité.
- Mais que t'arrive t-il? Et pourquoi as tu remis ton collier? Non c'est un nouveau. Pensa t-il en apercevant l'ancien sur la table.
- Il a du t'arriver quelque chose de grave pour que tu en sois arrivé là. Racontes!
- Je n'ai rien à raconter. Laissez moi! Je vous en prie partez!
- Il n'en ai pas question!
- Vous avez eu du courrier? dit Landry en s'approchant de la table.
- J'ai eu la visite d'Angel ce matin. Il a oublié de remporter son dossier en partant. Lui répondit Whelan
- Qui est Angel? demanda Landry.
- Le bourreau. Il avait un problème de famille, et il est venu me demander un coup de main.
- Oui je vois de quoi tu parles. lui répondit-il après avoir lu l'un des courriers trainant sur la table celui annonçant le rapt.
- Oh la garce! Elle a osé aller jusque là. tempêta une nouvelle fois le chevalier de Ter-Nova. Il venait de lire celui adressé Whelan.
- Maintenant que vous savez, laissez moi seul et surtout s'il vous plait ne laissez personne et je dis bien personne m'approcher. C'est tout ce que je peux faire pour vous. Ma maîtresse a réussi à me retrouver ici,. Je ne sais pas ce qu'elle peut avoir dans la tête. Mais, si personne n'arrive jusqu'à moi, vous limitez les dégâts. Le meilleur moyens pour maintenir la sécurité du royaume et de me maintenir à l'isolement le plus strict.
- Je comprends ton point de vue, mais je ne suis pas d'accord. Je vais donc y remédier rapidement. En attendant, si nous allions prendre l'air?
- Je viens de vous dire non. Ce n'est plus possible.
- Et moi je te dis que tu ne risque rien donc. Donc nous allons faire notre promenade.
- Vous avez raison. Moi je ne risque rien, je n'ai simplement qu'a obéir. Le danger est pour vous tous!
- De toute c'est impossible. Vous ne pourrez plus ouvrir le fer de ma cheville, j'ai demandé à Will de le verrouiller et de ne l'ouvrir sous aucun prétexte.
- -Will?
- Wilburt mon gardien.
- Bien joué! Mais il y a une chose que tu semble avoir oublier, c'est qu'ici dans le quartier pénitencier, seul le roi et le commandant sa garde font autorité. Et comme tu le sais en l'absence d'Yvain parti en mission, j'assume ces fonctions.
- -Regardes!
- Garde! appela t il assez fort pour être entendu
- La porte s'ouvrit immédiatement et Will apparu.
- Débarrassé le Loup de Nibu de sa chaine, nous allons faire une promenade
- Sans la moindre hésitation le gardien s'exécuta.
- Ou désirez vous aller?
- -J'avais pensé dans les jardins.
- Pas question il y a trop de monde. Le risque est trop grand de faire une mauvaise rencontre.
- -Dans ce cas trouvons un endroit moins fréquenté, que dirais tu de la cours intérieure, là nous ne risquerons pas d'être dérangés.
- Va pour la cours intérieure alors.
- Tenez n'oubliez pas ça!
- Quoi?
- -Ça! Répondit Whelan en lui montrant la laisse sur la table. Je ne peux plus sortir sans maintenant.
- Pour aller ou l'on va on en pas besoin!
- Ma maitresse a des yeux partout, et je ne veux pas être responsable d'une autre tragédie. Donc si vous désirez sortir......
- Comme tu veux, mais ce ne sera pas moi. Je m'y refuse.
- Préparez le Loup de Nibu pour sa promenade! Ordonna Landry au garde resté présent
- Will s'exécuta immédiatement et mit le loup en laisse.
- On peux y aller maintenant?
- Je vous suis.
- Au bout d'une bonne demie heure, le Loup de Nibu demanda à réintégrer sa cellule.
n Je te laisse pour aujourd'hui lui dit il une fois qu'il l'eut raccompagné, j'ai encore à faire ce soir.
- Mais la prochaine fois que je viens, nous irons faire un tour dans les jardins. Normalement, sans tout cet attiraille. Je te le garantie.
- Mais oui, ! Soupira Whelan désabusé. Vous pouvez toujours essayer.
- Je te le garantie sur mon honneur!
- Alors je veux bien vous croire, mais en attendant ce jour, pourriez-vous demander à Will de refaire ce que vous avez défait, c'est mieux pour tout le monde actuellement.
- Si cela peut te soulager.
Après lui avoir donné satisfaction, le chevalier de Ter-Nova quitta la cellule du Loup de Nibu et se dirigea vers les appartements du roi afin de le prévenir des dernières frasques de Melle de Nibu.
Arrivée dans l'antichambre, le garde le fit entrer après l'avoir annoncé.
- Alors Monsieur le Chevalier vous avez du nouveau?
- Oui votre Majesté, nous nous mettons en place demain dans la soirée et nous lançons l'opération le lendemain afin de prendre notre cible sur le fait.
- Bien tenez moi informé du résultat de votre mission dès votre retour. Parlons maintenant de la véritable raison de votre visite Chevalier.
- Vous avez vu juste, sire, je suis surtout venu vous informer des nouveaux méfaits de Melle de Nibu.
- Qu'a t elle fait encore?
- Elle a trouvé le moyen de remettre la main sur le Loup de Nibu. Je ne sais pas comment elle a su que le bourreau lui avait retiré son collier mais c'est par son intermédiaire qu'elle lui a remis.
- Comment.? Que dites vous là. Whelan a remis son collier? Impossible.
- Pas exactement, mais le résultat revient au même.
- Expliquez-vous?
- Melle de Nibu a fait enlever la famille d'Angel le bourreau. Dans les instructions pour retrouver les siens, il était mentionné qu' il devait se rendre auprès du Loup de Nibu afin de lui remettre un coffret accompagné d'une lettre cacheté. Voici la lettre que j'ai récupéré dans la cellule de Whelan. Vous allez voir c'est assez édifiant.
- Le roi se saisi du courrier que lui tendit le Chevalier de Ter-Nova et commença a lire.
- Oh la garce! je ne pensais pas qu'elle avait l'âme aussi noire. Elle a dépassé les limites.
- Si j'ai bien compris, vous avez rendu visite à Whelan? Comment va t-il?
- Pas très bien, je dirais même pas bien du tout. Il s'est renfermé sur lui même, ne veut plus voir personne. Il s'est condamné de lui même à un isolement des plus strict, dans la crainte d'avoir à obéir à sa maitresse.
- Sa maitresse? Il a bien dit sa maitresse?
- Oui sire, malheureusement.
- Dans ce cas je comprends sa réaction, je le reconnais bien là. Il cherche a nous protéger. Comme toujours.
- Cette fois c'en est trop je vais m'occuper de son cas. Mais d'abord, je veux m'assurer qu'Angel ai retrouver sa famille.
- Garde!
- Le planton de service entra.
- Envoyez un homme chez le bourreau du château afin de vérifier discrètement si toute la famille est au complet. Revenez me le dire sans attendre.
- A vos ordres!
- J'attends de vos nouvelles.
- Le garde se retira.
- Pendant ce temps dites moi en plus sur l'opération en cours. Vous avez prévu donc d'investir discrètement l'officine avec le jeune de Castinois je crois.
- C'est ce que j'ai prévu en effet.
- Nous allons nous mettre en position demain en fin d'après-midi pour pouvoir prendre le marquis sur fait dès son arrivée.
- Je comprends, je pense que tout ce passera pour le mieux, et nous mettrons fin a tout ce cirque, et ainsi faciliter le retour d'Yvain.
- Oui moi aussi je souhaite le retour d'Yvain, mais je ne crois pas qu'il revienne avant que Whelan soit en paix. C'est pour cette raison qu'il est impératif que notre mission réussisse.
- Landry avait juste fini de s'exprimer, que l'on frappa à la porte. Le garde rentra et salua.
- Alors ? déclara le roi.
- Tout est rentré dans l'ordre Sire, la petite famille est au complet.
- Très bien, vous pouvez disposer
- Le garde se retira.
- Bon, revenons au sujet qui nous préoccupe, maintenant que cette histoire d'enlèvement est réglée. Je vais m'occuper du cas de cette folle et pas plus tard que maintenant. Vous me suivez chevalier? Je vais montrer à cette garce, de quel bois je me chauffe!
- Le roi accompagné du Chevalier de Ter-Nova quitta ses appartements et se dirigea d'un pas ferme vers le sous-sol. Direction la prison.
- Arrivée à destination, le garde de permanence, les accompagna jusqu'à la cellule de Mademoiselle de Nibu.
- Ouvrez ! Ordonna le roi
- Le garde s'exécuta et laissa le champs libre à son souverain.
- Dès que la prisonnière l'eu reconnu elle commença à se plaindre.
- Comment ce fait il que mon loup soit mieux traité que moi?
- Ce n'est qu'une sale bête après tout.
- Et pour quelle raison je me retrouve ici, je ne comprends pas, je n'ai rien fait de mal, je suis seulement venu récupérer mon bien.
- Mademoiselle de Nibu comme toujours, vous ne savez pas tenir votre langue. Méfiez vous! Un jour quelqu'un pourrait bien vous la couper!
- En attendant venez avec moi ! je voudrais vous montrer quelque chose qui vous intéressera certainement.
- Mais. .... commença t elle à dire
- Tout de suite et sans un mot ! Me suis je bien fait comprendre ? Répliqua sèchement le souverain.
- Votre majesté dit timidement le garde, je ne peux pas la laisser sortir comme ça ! cette femme ne pose que des problèmes. Elle a déjà essayé de nous fausser compagnie à plusieurs reprises et j'ai peur quelle profite de l'occasion pour s'échapper pour de bon cette fois.
- Je comprends, équipez la en conséquence alors. dit-il en ressortant de la cellule. De plus, je vais faire en sorte qu'elle ne vous pose plus de problèmes.
- Je vais l'installer dans un endroit où a séjourné son loup, comme elle dit si bien.
Voilà avec un peu de retard mon cadeau de Noël 
Bonne lecture à tous
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