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 Le chevalier

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Norvgroen
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Norvgroen


Messages : 1006
Date d'inscription : 25/10/2019

Le chevalier Empty
MessageSujet: Le chevalier   Le chevalier I_icon_minitimeLun 28 Oct - 4:18

Le soleil était déjà haut dans le ciel quand l’un des gardes monta sur la plateforme.
-         Tiens de l’eau ! dit-il en lui présentant une paille tu dois avoir une sacrée soif depuis hier.
-         Je vous remercie beaucoup, dit Yvain après avoir tout bu, c’est vrai que j’avais très soif.
Puis, le garde vérifia la fermeture des cadenas et s’en retourna.
Ce fut l’unique visite de la journée.
La nuit tomba sans rien qui ne vienne troubler le silence qui régnait dans la cour intérieure de la prison à part de temps à autre le bruit des chaînes du supplicié quand celui-ci tentait de bouger à la recherche d’une meilleure position.
Et comme la nuit précédente, Landry vint rejoindre son ami sur la plateforme.
-         C’est moi ! dit-il une fois arrivée sur la plateforme.
-         C’est encore toi ?
-          Mais comment as tu fais ?
-         Tu n’as rencontré personne ?
-          Fais attention, tu pourrais peut-être être obligé de me tenir compagnie, lui dit-il, en lui indiquant du doigt le second pilori dressé à coté de celui où il était entravé.
-         Ne t’inquiètes pas, j’ai pris mes précautions, nous avons toute la nuit.
-         Mais si je te dérange, je peux repartir si tu veux ? dit-il en souriant
-         Ne dit pas de bêtises, je suis très content de te voir.
-         Ca tombe plutôt bien alors, répondit-il.
-         Bon commençons par t’enlever tout ça dit-il en déverrouillant la lunette qui emprisonnait le cou du chevalier, maintenant relèves toi doucement.
-         De toute façon, même si je le voulais je n’y arriverai pas, répondit Yvain, je suis complètement ankylosé.
-         Attends ! je finis de te libérer et je te ferais un petit massage.
-         Non, je te remercie, mais je vais m’en occuper moi-même.
-         Honnêtement,  je ne te le conseille pas, à moins que tu veuilles réveiller tout le quartier ! lui répondit-il en lui dégageant les poignets.
-         Oui, tu as probablement raison.
-         Peux-tu s’il te plait m’aider à me relever je ne sens plus mes jambes.
Comme la veille,  Landry soutint son commandant et l’aida à faire quelques pas afin qu’il puisse  se dégourdir les jambes. Puis s’occupa de dénouer les contractures de son cou.
-         Je suppose que tu dois avoir faim, j’ai prévu quelques bricoles dit-il en sortant une miche de pain frais et des fruits.
-         Pendant que tu manges, je vais jeter un coup d’œil sur ton oreille.
-         C’est ce que je disais, tu es une véritable mère pour moi ! dit Yvain en souriant.
-         Oh ! Arrête avec ça !
-         Ne te fâches pas, je plaisante.
-         Elle me fait déjà moins mal aujourd’hui lui dit-il en penchant la tête.
-         C’est bien, elle est  en bonne voie de guérison, lui dit-il en faisant une nouvelle fois tourner le clou sur lui-même.
-         Tu m’as fait mal dit donc !
-         Je sais, mais il faut absolument éviter que la plaie colle au métal, c’est pourquoi il faut faire naviguer le clou de ta boucle d’oreille le plus souvent possible afin de permettre au trou de cicatriser tout seul.
-          Je comprends.
-         Bon maintenant que tu t’es restauré, je te conseille de te reposer quelques heures lui dit-il en lui tendant la couverture qu’il venait de sortir de sa besace.
-         Tu as encore une rude journée qui t’attend demain, mais ce sera la dernière, tu devrais être libéré en fin de soirée.
-         En parlant de ça, il  y a quelque chose qui me dépasse, dit il en s’installant à coté de lui, nous sommes amis depuis de longues années maintenant, mais il ne me serait jamais venu à l’idée que ton haut sens de l’honneur, ta profonde droiture et ta grande loyauté te pousseraient à de telles extrémités.
-         Rends-toi compte, enfin, tu as cherché et obtenu de sa majesté qu’elle te punisse pour un crime que tu n’a pas commis et tout cela dans le seul but t’apaiser ta conscience à la sensibilité exacerbé. 
-         Mais ma plus grande surprise a été d’apprendre, de la bouche même de sa majesté, quand elle m’a convoqué, qu’elle avait suivi tes recommandations  afin que tu puisses par la suite retrouver ta sérénité.
-         Sa majesté t’a convoqué ? Pour quelle raison ?
-         Pour ça ! dit-il en sortant une petite clef en métal argenté.
-         Ah ! je comprends maintenant, pourquoi c’est toi qui es venu m’ôter mes fers.
-         De drôle de fers, répondit Landry ils ressemblent plus à des bijoux qu’à des chaînes.
-         Pourquoi dis-tu ça ? Pour moi qui les aient portées et qui les porteraient, certainement encore, je peux te dire que ce sont de vrais fers, sur ce point là tu peux me faire confiance.
-         Mais tu ne les as jamais regardés ?
-         Non pourquoi ?
-         Je voudrais bien savoir ce qu’ils peuvent bien avoir de si spécial.
-          Je vais te le dire tout de suite.
-         D’une part  le matériau dans lequel ces fers ont été forgés, est un métal  très travaillé, longuement et soigneusement poli qui pourrait ressembler à de l’argent.
-         D’autre part  il y a ces incrustations de métal jaune qui brillent tel de l’or.
-         Ecoutes, si tu fais abstractions des chaînes et que tu ne regardes que le collier et les bracelets tu peux très bien les prendre pour des bijoux.
-         En effet, quand tu regardes le collier de face, la première chose que tu vois c’est une pièce de métal jaune gravée d’armoirie au milieu d’un cercle, et partant  de chaque côté de cette pastille une bande de ce même métal se prolongeant  jusqu’au système de fermeture derrière.
-          Il en va de même pour les bracelets et les fers de chevilles où le même motif y est reproduit
-         Te souviens-tu des armoiries gravées ?
-         Oui, attends, cela me dit quelque chose je les aie vu il n’y a pas si longtemps.
-         J’y suis ce sont les mêmes que celle de ta boucle d’oreille.
-         Tu en es sûr ?
-         Oui pourquoi ?
-         Je t’explique, les armoiries sur ma boucle d’oreille, comme tu dis, sont celle de ma famille.
-         Et, si tu dis que les armoiries gravées sur les fers que tu m’as ôtés il y a deux jours sont les mêmes, cela signifie que ces entraves ont été forgés spécialement pour moi.
-         Le plus drôle dans cette histoire, tu vas rire, c’est moi qui les ai dessinées quand  j’étais plus jeune, cela vient juste de me revenir.
-         Je ne pensais pas les voir réaliser un jour et encore moins les porter.
-         Comment ?  Que dis-tu là ?
-         Je te dis que les fers dont le roi t’a confié la clef  ont été fabriqués suivant mes dessins.
-         Je vais te raconter, tu vas comprendre.
-         Voilà, il y a quelques années, alors que sa majesté et moi étions beaucoup plus jeunes, nous passions notre temps à courir partout afin d’échapper  à notre précepteur.
-         Comment, tu as grandi avec sa majesté ?
-         Oui, nous sommes des amis d’enfance, nous avons fait les 400 coups ensemble.
-         Bon je continue.
-         Je disais donc, qu’à force de courir partout pour échapper à notre précepteur nous nous sommes retrouvés dans la salle du trône, cachés derrière une tenture. Ne me demande pas comment, je ne pourrai pas te le dire.
-         A ce moment là, le père de sa majesté, le roi Arthur, était en train de rendre la justice. Au moment où nous sommes arrivés, on lui amenait, justement, un homme accusé de je ne sais plus quel crime, mais je me souviens qu’au moment où les gardes voulurent le forcer à s’agenouiller, il se débâtit si fort, qu’il réussit malgré ses poignets enchainés à se débarrasser de ses gardes et tenta de s’enfuir par là ou il était arrivé.
-         Bien sûr, comme tu t’en doutes, il n’eût pas le temps d’aller bien loin, il s’est retrouvé rapidement avec au moins trois gaillard sur le dos, si ce n’est pas plus, car d’après mes souvenirs, il se débattait comme un beau diable, ils ont dû s’y mettre à trois pour le métriser au sol, et deux si je ne me trompe pas pour lui mettre des fers aux chevilles, afin de l’empêcher de donner des coups pieds dans tous les sens.
-         Une fois qu’il eut remis debout, le pauvre bougre, était couvert de chaîne, et il fut ramené, sans ménagement devant le roi.
-         Et après ?
-         Nous étions tellement captivés par ce qui s’était passé, que nous en avions oubliés notre précepteur, et bien sûr, nous nous sommes fait prendre.
-         Mais et tes dessins dans tout ça ?
-         Attends, j’y arrive
-         Comme je te disais, notre précepteur nous a donc retrouver, et bien entendu, nous nous sommes fait punir.
-         Mais au lieu de faire les devoirs supplémentaires que l’on nous avait imposés, nous avons commenté longuement ce que nous avions vu, et nous en étions arrivés à la conclusion que si ce prisonnier avait été entravé correctement cela ne se serait pas produit. C’est à ce moment là que sa majesté me lança alors :
-         Comment aurais tu fait toi ?
-         Pour toute explication je lui fis un dessin, et lui répondit assez fier de moi :
-         Comme cela, dis-je en le lui tendant.
-         Bien entendu tu devine ce que j’avais dessiné.
-         Oui, j’en ai une petite idée.
-         Mais connais-tu la raison de leur existence ?
-         A vrai dire je suis comme toi, je ne comprends pas. A moins que…..
-         Oui, cela me revient maintenant, ça ne peut venir que de là.
-         Dit-moi, penses tu que ce soit la première fois que je me fasse punir pour une faute que je n’ai pas commise comme tu le dis si bien ?
-         Et bien, tu vois c’est la deuxième fois.
-         La première fois remonte à l’époque où sa majesté et moi étions encore enfant, je ne me rappelle plus des circonstances exactes, pour le moment, mais ce dont je me souviens c’est d’avoir pris sur moi la responsabilité de la faute commise par sa majesté car je m’en sentais responsable.
-         Pendant toute la durée de ma punition sa majesté s’est efforcée de me rendre cette claustration plus supportable. En effet j’avais été, si mes souvenirs sont  bons, confiné dans ma chambre et privé de sorties pendant une semaine.
-         Voilà c’est ça !
-         Sa majesté, avec ces étranges entraves, n’a cherché qu’à me rendre la punition moins dure.
-         Je t’explique, sa majesté aurait pu me remettre simplement entre les mains des gardes et autres geôliers qui m’auraient certainement mal mené. Mais au lieu de cela, après avoir essayé vainement de me dissuader, sa majesté  a tout mis en œuvre  pour rendre mon châtiment plus supportable. Et ces chaînes ressemblant plus à  une étrange parure de bijoux qu’a des fers censés m’entraver  y ont joué un grand rôle. Car que ce soit, les gardes, les geôliers, et même le maître des Hautes Œuvres en les voyant ont changés leur comportement envers moi.
-         Voilà tu en sais autant que moi.
-         Maintenant, je vais dormir quelques heures.
-         Tu as raison, repose toi.
Quatre heures plus tard Landry réveilla doucement son commandant et lui proposa quelques fruits en guise de petit déjeuner.
-         Le soleil ne va pas tarder à se lever ! Il est grand temps que tu m’entraves maintenant ! dit Yvain en s’agenouillant devant le pilori et comme la dernière fois présenta ses poignets à son subordonné, afin que celui-ci les emprisonne à nouveau.
-         On arrive au moment que je déteste, heureusement que c’est la dernière fois.
-         Penches-toi un peu s’il te plait, que j’attrape ta chaîne.
-         Voilà je l’ai on y va.
-         Avec précaution Landry guida le cou de son commandant dans le réceptacle prévu à cet effet puis referma dessus la dernière partie du carcan.
-         Voilà une bonne chose de faite. Je suis bien content que ce soit fini.
-         Aujourd’hui c’est le troisième et dernier jour. Normalement tu devrais être libérer ce soir.
-         Oui peut-être, je verrais bien.
-         En tout cas maintenant, il est temps que tu rentres, j’ai cru entendre du bruit.
-         Oui je pense aussi.
A ces mots, Landry, ramassa ses affaires et s’en alla.
k   

La matinée se passa tranquillement sans autre visite que celle du gardien qui comme la veille, vint lui porter de l’eau.
En fin d’après-midi l’exécuteur, accompagné des ses assistants montèrent sur la plateforme afin de libérer le prisonnier de ses entraves, et, arrivée près de lui dit :
-         Je viens vous libérer du pilori, mais ce n’est pas pour autant que vous en avez fini, il vous reste encore votre peine de prison à effectuer. C’est pourquoi dès que je vous aurais libéré de ce carcan, vous serez de nouveau enchaîner et confier aux gardes qui vous attentent en bas de ces marches afin de purger le reste de votre peine.
-         Je n’attendais plus que vous Monsieur l’officier, dit le Maître des Hautes Œuvres en voyant Landry prendre pieds sur la plateforme.
-         Puisque nous sommes tous là, nous allons pouvoir commencer, continua-t-il en souriant.
A peine eu t-il fini de prononcé ses paroles qu’il déverrouilla le joug qui emprisonnait le cou du chevalier, puis s’occupa de libérer ses poignets.
Une fois débarrassé  de son carcan, le chevalier se releva avec difficulté mais seul.
-         Monsieur,  je vais maintenant lui retirer son collier, vous pourrez ainsi lui enserrer à nouveau le cou avec le votre.
-          Vous savez,  dans l’état où il est, prenez le temps de le libérer entièrement de ses chaînes, il ne risque pas d’aller bien loin. Il tient à peine sur ces jambes.
-         Comme vous voulez !
-         Voilà, j’ai fini dit-il. Il est tout à vous.
-         Merci beaucoup. S’il vous plaît, pourriez-vous demander à l’un de vos servants de m’assister quelques instants.
Dès que l’assistant arriva à ses cotés, l’officier lui confia le coffret qu’il tenait jusqu’à présent et l’ouvrit.
Dans le même temps, le chevalier se présenta devant lui.
-         Je suis tout à vous commandant, et je vous remercie de ce léger répit.
-         Si vous êtes prêts, lui dit Landry, en lui présentant le collier de ses nouvelles entraves.
Comme il avait fait auparavant avec le roi, le chevalier enchâssa son cou à l’intérieur du cercle de métal que venait d’ouvrir son nouveau tortionnaire, puis souleva sa queue de cheval afin qu’il puisse le refermer sans gène sur son col.
La même opération fut reconduite pour l’emprisonnement de ses poignets.
Quant à ses chevilles, seule la droite fut immédiatement enchainé, la gauche par contre ne le fut qu’arrivée en bas de l’escalier. En effet, l’officier avait laissé ce pied libre au chevalier afin de lui faciliter la descente de la plateforme. D’ailleurs, il le présenta de lui-même, la dernière marche descendu.
Ensuite l’officier de la garde royale remit son prisonnier aux personnels de la prison venus l’attendre.
Dans l’instant qui suivi, le chevalier Yvain de Lescart disparu dans l’enceinte de la prison, tenu en laisse par un gardien.
k   

Le chevalier fut reconduit dans la même cellule qu’il avait quittée trois jours auparavant, et y fut détenu dans les mêmes conditions, c'est-à-dire, enchaîné au mur de sa prison.
Dans la nuit le détenu reçu une visite, et pas n’importe quelle visite. Le roi, descendu spécialement et incognito, si  l’on peut dire. Disons que sa majesté, accompagné seulement du commandant de sa garde est venu voir discrètement son ami d’enfance.
-         Ouvre la porte et laisses nous dit-il au geôlier.
Le gardien s’exécuta aussitôt s’en alla
-         Comment te sens-tu Yvain ?
-         Votre Majesté, vous n’auriez jamais dû venir ici ! C’est très imprudent de votre part et si quelqu’un vous avez reconnu ?
-         Chut !  tais- toi ! C’est toi qui va nous faire remarquer !
-         Sa majesté se repose actuellement dans sa chambre intervint Landry
-         Bon, et si je t’enlevais tous ça ? lança le roi
-         Tu n’en as plus besoin maintenant !
-         C’est bien ce que nous avions convenu non ?
-         Oui mais ……
-         Il n’y a pas de mais.
-         J’ai accédé à ta demande. Tu as été sévèrement puni. Tu as effectué ta peine. Maintenant l’affaire est close.
-         Je suis donc venu te débarrasser de tes chaînes, il est grand temps qu’elles regagnent leur coffret. Dit-il en ouvrant le dit réceptacle.
-         Landry, s’il te plait, peux-tu m’aider à me lever, je rencontre quelques difficultés, dit-il souriant.
-         Pas de problèmes, dit-il en le tirant pas le coude.
Une fois le chevalier sur ses pieds, le roi entrepris de le libérer de ses entraves.
-         Tu n’es pas mieux comme cela ? demanda-t-il à Yvain une fois le dernier fer retiré.
-         Si, votre majesté répondit-il tout en se massant les poignets.
-         Je te l’ai déjà dis, non, ne sois pas si formel, le roi est actuellement dans sa chambre.
-         Bon, je t’accorde encore  3 ou 4 jours au calme, ici, pour te reposer et te remettre de tes émotions, mais à l’issu de ce délai tu reprendras ton poste.
-                   C’est vrai ça, j’en ai marre d’assurer l’intérim répliqua Landry en riant.
-         C’est bon d’accord, si vous vous y mettez tous les deux je n’ai plus qu’à m’incliner.
Les trois amis discutèrent et s’amusèrent encore pendant quelques temps. Puis il fallu bien revenir à la réalité.
-         Ce n’est pas que je m’ennuie, je serais bien resté encore un peu, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Dit le roi en retrouvant son sérieux.
-          Il m’est difficile d’échapper à mes responsabilités très longtemps.
-         Profite de tes vacances !  Je tiens à te récupérer en pleine forme ! lui dit Landry en souriant, tout en emboitant le pas de son souverain.
-         Tu as tout à fait raison,  je compte bien en profiter lui répondit Yvain sur le même ton  joyeux.
Le roi et son suivant quittèrent alors la cellule. Quelques instants après leur départ, le chevalier entendit la clef tourner dans la serrure.
k   

Le dernier jour de sa détention, le chevalier reçu une nouvelle visite, et une fois de plus, c’était un haut personnage.
En effet, le visiteur n’était personne d’autre que le principal conseiller du roi, le Conte de Nibu.
-         Bonjour chevalier, avez-vous retrouvé la forme ?
-         Sa majesté m’a dit que vous vous reposiez et aussi où vous trouver.
-         Voilà j’aurai besoin que vous m’accordiez une faveur.
-         Une faveur Monsieur le conte ?
-         Oui, je m’explique, voilà je voudrai savoir si vous pourriez assurer la protection de ma fille. Je l’a renvoie chez nous, et j’aimerai la savoir en sécurité pendant le voyage.
-         Je sais que je vous demande beaucoup, mais sa majesté à une confiance absolue en vous, et je ne veux pas confier ma fille à un inconnu.
-         Je vous en prie accepter.
A ce moment là le chevalier réalisa que la personne qu’il avait devant lui, n’était plus le Conte de Nibu, mais tout simplement un père inquiet. Et c’est pour cette raison et uniquement cette raison qu’il décida d’accepter.
-         Bon d’accord, j’accepte la mission, j’accompagnerai votre fille sur le chemin du retour.
Après l’avoir remercié, le Conte de Nibu quitta la cellule du chevalier.
Le lendemain le Chevalier Yvain de Lescart et Mademoiselle de Nibu  quittèrent le château, direction la demeure familiale des Nibu.

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