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 Manhwa : histoire de la bande-dessinée coréenne

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Norvgroen
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Norvgroen


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Manhwa : histoire de la bande-dessinée coréenne Empty
MessageSujet: Manhwa : histoire de la bande-dessinée coréenne   Manhwa : histoire de la bande-dessinée coréenne I_icon_minitimeDim 15 Mar - 14:09

Manhwa : histoire de la bande-dessinée coréenne


 Nordvei le 13/05/2012 à 00:14 - I
Manhwa : histoire de la bande-dessinée coréenne Manhwa_la_bande-dessinee_coreenne_81


Trop souvent laissé pour compte au profit de son cousin japonais, le manhwa, bande dessinée coréenne, dispose lui aussi d'une longue histoire.


Le manhwa (만화 en hangeul, 漫畵 en hanja), prononcé "man-houa", est en Corée, ce qu'est le manga au Japon ou le manhua en Chine : l'art de la bande dessinée. Peu considéré en Occident, car trop souvent comparé avec son cousin nippon, le manhwa reste malgré tout une part plus qu'importante de la culture du Pays du Matin Calme, qui n'est autre que l'un des premiers pays producteurs de bandes dessinées.

Origines et histoire

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Première ébauche, 1908

L'art de la bande dessinée coréenne s'inspire très largement de l'art classique chinois, dont il tire partiellement ses racines. Ainsi, la potentielle première bande dessinée coréenne que l'on retrouve dans l'histoire se présente sous la forme d'une illustration comique, découpée en cases et expliquée à l'aide d'un bref texte. Si le concept est encore très loin des bulles occidentales et des onomatopées rocambolesques, les préceptes de la bédé sont malgré tout bien encrés. C'est vers la fin de la période Joseon, située de 1392 à 1910, que cet art se développe et se voit décliné sur divers supports : illustrations de couvertures de romans, affiches publicitaires...

Débuts dans la presse
Fin octobre 1883 paraît le tout premier journal de presse coréenne, le "Hanseongsunbo" (한성순보), suivi de très près par d'autres, tous minutieusement contrôlés par le gouvernement. Ici, pas question de bédé humoristiques, néanmoins, on retrouve une fois de plus le concept de l'illustration expliquée. Cette méthode, qui valorise et favorise la compréhension de l'actualité, s'adapte facilement au lecteur.

Publication du premier manhwa
Près de trente ans plus tard, après avoir largement tourné autour du pot, le premier manhwa voit le jour. Nous sommes le 2 juin 1909 lorsque Lee Do Yeong, célèbre caricaturiste contemporain, publie "Saphwa" (삽화), à l'occasion de la parution de la première édition du "Daehanminbo" (대한민

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). À travers cette première ébauche de ce que l'on appellera plus tard "bande dessinée", l'artiste dépeint le portrait de trois fonctionnaires japonais. Ils y sont représentés sous la forme de singes vêtus de costumes élégants. L'esprit satirique et didactique présent dans l'œuvre semble réveiller le peuple coréen... et lui plaire. Ainsi, Lee Do Yeong publiera quelques autres manhwas pendant près d'un an.

Pendant l'occupation japonaise
En août 1910 débute l'occupation japonaise. L'emprise sur le Pays du Matin Calme est tel, que toute forme de presse est annihilée, le "Daehanminbo" et ses manhwas en premier. Si le manhwa semble à ce moment s'éteindre à petits feux

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, il ne faut pas compter sur le soulèvement de mars 1919, qui permettra à la Corée de souffler un peu, et aux éditeurs, de remettre en route quelques uns de leurs magazines. En 1920, on retrouve de nouveau les manhwas de Lee Do Yeong, ainsi que ceux de nouveaux "auteurs". Toujours très caricatural, au plus grand plaisir du peuple, l'art de la bande dessinée coréenne prend son envol, largement aidé par les concours organisés par les éditeurs.

À partir de l'année 1924, "Meongteongguri heonmulkyeogi" (멍텅구리 헛물켜기), de Noh Su Hyeong, envoie un vent de fraîcheur sur le manhwa. Publié dans le "Chosun Ilbo" (조선일보), magazine fort populaire, il adopte le style occidental : on note alors l'apparition de cases bien définies, et surtout, celle de paroles sous forme de bulles. Avec l'arrivée des premiers recueils de manhwas 

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Manmun manhwa
et magazines spécialisés, la bande dessinée s'affirme. Plus question de se cacher, on l'utilise désormais pour critiquer ouvertement le gouvernement japonais et son emprise colossale, on tourne ses dirigeants au ridicule, et le public, qui voit là un signe de liberté, en raffole.

En 1928, Ahn Seok Ju renouvelle à son tour le manhwa avec un tout nouveau genre de bande dessinée : le manmun manhwa (만문만화). Ce nouveau concept, qui se décline en une seule et unique case d'illustration et de lecture, semble conquérir le pays. Il y est effectivement toujours question de dénonciation, avec, cette fois-ci, le portrait hors du commun de la vie quotidienne à Séoul durant l'occupation japonaise.

Après la libération du pays
Quelques années plus tard, suite à la Libération de 1945, la Corée reste sous 

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Professeur Kojubu
l'administration américaine et soviétique, ce qui contribue davantage à l'apogée du manhwa et à son occidentalisation. Un tout premier personnage emblématique fait alors son apparition : le Professeur Kojubu, ou "Kojubu Samgukji" (코주부삼국지). Créé par Kim Yong Hwan, auteur aujourd'hui considéré comme "le père du manhwa", ses premières aventures sont publiées dans le "Seoul Times".

Le 15 septembre 1948, soit trois ans plus tard, tout en continuant de faire vivre son personnage favori, il fonde le "Manhwa Haengjin" (만화행진), qui n'est autre que la première revue entièrement consacrée à la bande dessinée. Néanmoins, et à cause de la pression médiatique toujours très forte, le magazine ne remportera pas un franc succès auprès des gouvernements, qui trouveront le moyen de le censurer dès son premier numéro.

La relève est assurée à peine une année plus tard, puisqu'en mars 1949, le "Manhwas news" (만화뉴스) voit le jour. Magazine hebdomadaire qui livrera ses bandes dessinées durant un an, toujours avec beaucoup de succès, il publiera les meilleurs auteurs de l'époque, dont Kim Yong HwanKim Seong HwanLee Yong Chun ou encore Shin Dong Heon.

Durant la Guerre de Corée
Alors qu'éclate la Guerre de Corée de 1950 à 1953, les dessinateurs de manhwa, ou "manhwagas" (만화가) sont réunis et utilisés afin de produire de nombreux tracts de propagande. Simples et accrocheuses, les illustrations parlent d'elles-mêmes. Kim Yong Hwan créé alors le soldat Todori, qui remporte un énorme succès, notamment auprès des soldats de l'armée. Arrive alors l'âge d'or du genre ttakji manhwa (딱지만화). Ces revues, dont l'action se déroule en Occident, sont destinées à un jeune public. On y dépeint des personnages dont le courage est souvent mis à l'épreuve. Les revues sont publiées sur du papier de mauvaise qualité, mais à des prix très bas, ce qui donne un coup de fouet à l'économie du manhwa et rend la lecture de la bande dessinée accessible à un public plus large et surtout, plus ciblé.

L'après-guerre
Lorsque les conflits se tassent et que la guerre se termine, la Corée reste profondément marquée par tant d'années de souffrance. Alors qu'elle semble perdre son identité suite à l'oppressante occupation nippone et la censure subie 

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durant cette période, de nouveaux genres du manhwa se font connaître. De la fin des années 1950 jusque dans les années 1960, le genre qui prédomine est sans aucun doute le myeongrang manhwa (명랑 만화), une bande dessinée destinées aux adultes et composée de trois ou quatre pages, mais une nouvelle génération d'auteurs vient diversifier le public
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 : Shin Dong WooPark Ki Dang et Kim San Ho créent le succès du manhwa de science-fiction et fantastique, tandis qu'à côté, dans un autre registre, Park Ki Jeong nourrit ses lecteurs de manhwas historiques, revenant notamment sur l'occupation japonaise avec "Poktana" (폭탄아). Les premiers sunjeong manhwas (순정만화) font également une apparition fulgurante. Destinés à un public féminin exclusivement, ce genre est représenté par des manhwagas tels que Kwon Yeong SeopJo Won Ki, ou bien encore Jang Eun Ju.

Après un coup d'État survenu en mai de l'année 1961, la lancée du manhwa se voit freinée. De nouveau, la censure refait surface et la maison d'édition 

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"Habdong Munwhasa" (합동문화사) semble prendre le monopole des parutions de manhwas. Malgré tout, les auteurs s'efforcent de tenir le coup et continuent de réconforter les Coréens avec des bandes dessinées plus légères : font alors leur apparition, les récits comiques pour enfants ainsi que les récits plus dramatiques, pour adultes.

L'arrivée des années 1970 marque enfin une période calme pour la Corée. Le manhwa historique, très poussé graphiquement, devient emblématique de cette décennie. Bien qu'il ne soit pas sans rappeler de mauvais souvenirs au peuple coréen, il est réconfortant et leur permet de se rapprocher de leur culture originelle. Les séries deviennent de plus en plus longues, de plus en plus accrocheuses et travaillées, au plus grand plaisir des lecteurs, qui semblent avoir grand besoin de se divertir. C'est l'hebdomadaire "Sunday Seoul" (선대서울) qui domine le marché en proposant des œuvres dramatiques et historiques, notamment de Bang Hak Gi, auteur particulièrement populaire et apprécié pour son style réaliste. À côté de ces manhwas pour adulte, on retrouve néanmoins des œuvres toujours très légères, destinées aux enfants et aux adolescents.

À partir des années 1980 - 1990
En 1981, l'auteur Kim Su Jeong renverse la tendance. Il créé le tout premier personnage antipathique de l'histoire du manhwa : "Dooly, le petit dinosaure" (아기공룡 둘리). Succès phénoménal inspiré des manhwa pour enfants des années 1970, il est également la première bande dessinée à se voir adaptée 

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en série animée, puis déclinée en divers produits dérivés. Une année plus tard, l'histoire du manhwa prend également un nouveau tournant grâce à Lee Hyeon Se, manhwaga populaire, qui renouvelle le mode de diffusion des bandes dessinées, jusqu'alors présentées comme de simples revues (à l'image des comics américains). Désormais, les volumes sont
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Gongpoui Oeingudan
 plus étoffés, plus "gros" et plus longs. À l'origine de cette véritable révolution commerciale, "Gongpoui Oeingudan" (공포의 외인구단), l'histoire d'une équipe de baseball incapable qui, à force d'entraînement, finit par battre à plate couture les équipes japonaises (preuvre d'une rancune toujours présente envers le peuple japonais ?).

Le nouveau format de bande dessinée se démocratise, largement encouragé par les manhwabangs (bibliothèques réservées à la lecture de manhwas) ; les auteurs, favorables à ce changement pourtant soudain, font désormais publier leurs œuvres selon les désirs du public. En parallèle, un nouveau genre de manhwa se développe. Le succès de l'équipe de losers de Lee Hyeon Se fait envie aux auteurs amateurs, qui créent alors des scénarios à son modèle : un héros pauvre, démuni, qui se retrouve mêlé à un but qui semble impossible à réaliser.

Suit l'apaisement final de la censure et la re-publication de nouvelles revues, toujours aussi florissantes. Le manhwa féminin renaît également de ses cendres grâce aux œuvres de Hwang Mi NaKim Hye Rin ainsi que Kang Gyeong Ok, mais aussi et surtout grâce au magazine "Renaissance", publié en 1990, et exclusivement réservé au sunjeong manhwa.

Aux temps actuels
Vers la fin des années 1980, les mangas sont autorisés sur le marché coréen. Le succès qu'ils remportent dans tout le pays écrase quelque peu le phénomène des manhwas, qui ne se laisse malgré tout pas abattre aussi 

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facilement. Une "guerre" fait alors son apparition entre le marché japonais et le marché coréen. De leur côté, les coréens s'inspirent des japonais et se 
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laissent largement influencer par leur style graphique. Les revues spécialisées suivent le modèle nippon, et les auteurs réagissent également en se donnant de nouvelles libertés. Les premières bandes dessinées érotiques coréennes font leur entrée. À leur tête, "Nudlnude" (누들누드), de Yang Young Soon, sorti en 1995, qui expose au grand jour les fantasmes de l'homme et qui sera par ailleurs adapté en film d'animation quelques années plus tard (notons que l'érotisme et la pornographie restent malgré tout deux sujets traités avec des pincettes, et que, dans la plupart des œuvres, l'humour accompagne la nudité, afin de mieux "faire passer la pilule"). La violence et les faits de tous les jours sont également de plus en plus abordés. La pudeur, et surtout la censure, n'est plus. Le manhwa s'émancipe, cherche de nouveaux thèmes à traiter, plus accrocheurs, et, lors de la crise de 1997 - 1998 les mangas sont rapidement relayés au second plan, au soulagement des manhwagas.

Le manhwa "next-gen"

Depuis quelques années, un nouveau genre de manhwa se fait connaître. Au même titre que les "blogs-bédé", fort populaires en France notamment, la bande dessinée coréenne se voit déclinée sur Internet, plus précisément sur le site Daum.net. Parmi la soixantaine de manhwagas de cette génération high-tech, on trouve notamment Kang Full ("L'Idiot"

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Catsby, Kang Doha
, "Timing", "Chassés croisés"...) ainsi que Kang Doha ("Catsby", "Romance Killer"...). Les publications régulières (environ une planche par semaine par auteur, plus ou moins cinquante planches au total par semaine), et surtout l'accès gratuit à la plateforme favorisent l'appréciation du public coréen (et français !). Le phénomène dure depuis près de dix ans, et continue de prendre de l'ampleur. Selon les statistiques du site, entre 2003 et 2008, plus de 300 millions de pages ont été vues, et plus de 400 000 commentaires ont été postés sur les planches des auteurs. Des chiffres impressionnants. À tel point que, lors des publications finales des œuvres en ligne, la capacité des serveurs a dû être augmentée à plusieurs reprises.

Le manhwa en France

Envieuse d'exporter son histoire et ses œuvres à l'étranger, plus particulièrement en Occident, la péninsule coréenne tente aujourd'hui de 

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diffuser et faire connaître le manhwa. Pour ce faire, la passerelle qu'elle utilise n'est autre que le manga, très populaire aux 
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États-Unis et en Europe. C'est cela dit très timidement que la machine se met en route. En France, par exemple, quelques œuvres coréennes sont publiées depuis plusieurs années, mais à cause de la trop forte influence japonaise, les manhwas restent souvent pris pour des mangas auprès du public.

Parmi les éditeurs français, on note Kana (notamment dans la collection "Made in"), AsukaCasterman (dans la collection "Hanguk"), Tokebi / Samji ou bien encore, moins connu et surtout moins populaire, Clair de Lune. Du côté des auteurs les plus connus et les plus appréciés : Byun Ki Hyun ("Nouilles Tchajang", "Lotto Blues"...) , DOUBLE-S ("Jusqu'à ce que la mort nous sépare", "XS"...), Kim Dong Hwa ("La bicyclette rouge", "Histoire de Kisaeng"...), etc.

Notons par ailleurs qu'en 2003, le manhwa a été à l'honneur de la 30ème édition du prestigieux Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, ce qui a largement contribué à sa popularité, bien que le marché du manhwa en France ne soit toujours pas aussi florissant que celui du marché du manga.

Lexique

Il existe de nombreux termes spécifiques au domaine de la bande dessinée coréenne. Afin de les connaître et les comprendre, vous trouverez ci-dessous une liste non-exhaustive de l'ensemble des mots et expressions rattachées au manhwa.

Types de manhwas


  • Myeongrang manhwa (명랑만화) : manhwa humoristique, destiné aux adultes
  • Ttakji manhwa (딱지만화) : manhwa dont l'aventure se déroule en Occident, populaire dans les années 1950
  • Sonyung manhwa (손영만화) : manhwa destiné aux adolescents, équivalent du shounen japonais
  • Sunjeong manhwa (순정만화) : manhwa destiné aux jeunes filles, équivalent du shoujo japonais
  • Chungnyun manhwa (청년만화) : manhwa destiné aux jeunes adultes, équivalent du seinen japonais


Autres termes spécifiques


  • Manhwabang (만화방) : bibliothèque destinée à la lecture de manhwa

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