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 Le love hotel

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Norvgroen
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Norvgroen


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Le love hotel Empty
MessageSujet: Le love hotel   Le love hotel I_icon_minitimeSam 26 Oct - 20:13

culture, traditions, religionLe love hotel Icon_quote-9079c Le love hotel Icon_edit-9079d Le love hotel Icon_delete-907a2 Le love hotel Icon_ip-907a3


Le love hotel fait partie de la « culture japonaise »Le love hotel 89006(photo:Kim Ikkyon)
Peu de mots « japan-english », autrement dit anglais mais forgés au Japon, connaissent une destinée hors des frontières de l’archipel. Parmi ces rares exceptions, le mot « love hotel ». Les médias étrangers répètent à l’envi ce qu’a d’intriguant, voire d’amusant, selon eux, le concept de ce lieu spécifiquement japonais.
Comment se fait-il par exemple que, s’agissant d’un lieu que fréquentent les couples en quête de discrétion, les love hotels rivalisent de clinquant et de tape-à-l’œil ? Mettez le pied dans une chambre, la première chose qui apparaît est un grand lit éclairé d’une lumière sophistiquée. On y trouvera bien entendu quelques accessoires prophylactiques pour relation sexuelle protégée, mais aussi bien un fauteuil à massage, un jacuzzi, qu’un système de karaoké ou autre équipement de loisir. Les tarifs sont relativement bon marché.
Il semble que les étrangers adorateurs du Japon « pays des merveilles » trouvent les love hotels des lieux particulièrement charmants, et effectivement, depuis quelques années on entend régulièrement parler de jeunes touristes étrangers qui choisissent les love hotels comme solution de logement.
Pour les étrangers, le love hotel fait partie intégrante de la « culture japonaise ». C’est aussi l’avis de Mme Kim Ikkyon, auteur d’une étude sociologique sur l’évolution du love hotel.
« La culture ne pousse pas parce que quelqu’un l’a plantée, c’est quelque chose qui apparaît en réponse à un besoin de nombreuses personnes. Puis elle fleurit, à la suite de quoi elle évolue peu à peu et change de forme. C’est précisément le cas de ce que nous appelons le love hotel. Et c’est ce qui fait son intérêt : tel qu’il existe aujourd’hui, le love hotel est la matérialisation de désirs et de besoins de quantités de gens différents. »
Mais quels sont ces désirs et ces besoins auquel le concept du love hotel répond, et quelle a été son évolution ?
Les origines du love hotelLe love hotel 89007Article de 1930 présentant le « yen-shuku » (source : Yomiuri Shimbun)
Pour Mme Kim, il existait dès l’époque d’Edo des chambres à louer dans lesquelles des « femmes expertes » prenaient des clients, mais ce n’est pas ce concept qui s’est décliné en love hotel. La chambre de jour pour couples commence au début de l’ère Shôwa (à partir de 1925) avec les yen-shuku, ou « chambres à 1 yen ». Il s’agissait de chambres avec un double tarif : 2 yens pour la nuit, ou 1 yen pour un repos de quelques heures. C’est cette formule que l’on peut dire à l’origine du love hotel. Ce système faisait l’affaire d’employées de bureau aussi bien que de femmes mariées. Les journaux de l’époque parlent de « nouvelles mœurs ».
Un grand nombre de ces établissements ont disparu à cause de la guerre. Après guerre, pendant un certain temps, devant le palais impérial à Tokyo fut un lieu à la mode pour faire l’amour. À Osaka, c’était dans le pré du château d’Osaka.
Alors que se poursuit la reconstruction de l’après-guerre, la demande économique spécifique liée à la guerre de Corée (1950-1952) fait rapidement progresser la construction de logements et d’installations commerciales. En effet, l’importante main d’œuvre qui afflue dans les zones urbaines fait croître le besoin de logements ; parallèlement des auberges pour représentants de commerce en déplacement se construisent les unes après les autres. Des couples commencent alors à utiliser ce genre d’auberge, en n’occupant la chambre que quelques heures, sans y passer la nuit. Répondant à cette tendance, les gérants de ces auberges ont instauré un système de tarif pour occupation réduite, qui en outre améliorait le taux d’occupation de leurs installations.


Le love hotel 89008Il existe encore des « tsurekomi yado » de nos jours (à gauche). La « cloison-miroir » était un dispositif pour faire apparaître la chambre plus grande qu’elle n’était (à droite), qui a trouvé d’autres usages dans la mise en scène érotique. Les miroirs sont toujours largement utilisés dans les love hotels modernes. (photos : Kim Ikkyon) 
Les auberges concentrées autour des quartiers les plus animés et qui ciblaient les couples ont pris le nom de tsurekomi yado (ou « Auberge pour clients accompagnés »). Ils connurent un fort développement autour de 1960. On comptait déjà 2700 de ces auberges en 1961 à Tokyo uniquement. La loi anti-prostitution de 1958 a obligé la majorité des anciennes maisons-closes à se reconvertir dans ce segment de l’hôtellerie et le succès fut tel que certaines résidences des environs s’y sont mises aussi. Nous parlons là des quelques années qui ont précédé les Jeux Olympiques de Tokyo de 1964.Pourquoi les couples mariés vont-ils dans ces sortes d’établissement ? Que cache cette spécificité japonaise ? Pourquoi la clientèle des tsurekomi yado est-elle devenue si importante ?
Pour Mme Kim, la cause de ce phénomène est à rechercher dans la situation du logement des familles modestes au Japon à cette époque. Dans un logement japonais, le nombre de pièce était limité et d’usage polyvalent. La salle principale, souvent unique, était à la fois salon et salle à manger dans la journée, et se transformait en chambre à coucher la nuit : on replit la table et on étend les futons.
« Dans cet espace limité, toute la famille dormait ensemble, parents, enfants… Ce n’était pas à la maison que le couple pouvait avoir un peu d’intimité. Où donc croyez-vous qu’ils pouvaient fabriquer leurs enfants ? Il n’y a rien d’étonnant en fait à ce que les couples mariés aient choisi d’aller dans les tsurekomi yado pour renforcer leur amour. »
Il faut aussi prendre en compte la demande de salle de bain. À l’époque, les bains dans les tsurekomi yado étaient communs. On appelait les clients à tour de rôle par numéro de chambre : « Chambre numéro tant, c’est à vous ! » À cette époque les logements ne possédaient pas de salle de bain, tout le monde allait au bain public, ou les sexes sont séparés. Prendre le bain en couple était exceptionnel, donc particulièrement attirant, sans doute ».
L’âge d’or du love hôtel : des châteaux dans tout le pays
L’appellation love hotel s’est généralisée vers la fin des années 60, début des années 70 comme une montée en gamme du tsurekomi yado. « Cent millions de Japonais de classe moyenne », c’était le slogan social de cette époque, quand la période de la forte croissance économique, après le choc pétrolier, a cédé la place à la stabilité économique. Une époque de prospérité qui a coïncidé avec l’arrivée à l’âge adulte de la génération du baby boom.
C’est également à cette époque que les voyages à l’étranger ont connu un essor particulier, à la suite du succès de l’exposition universelle d’Osaka (1970). Un désir d’Europe et d’Amérique a soudain fait apparaître les auberges traditionnelles de type ryokan comme des endroits sinistres et dépassés. Des entrepreneurs qui avaient réussi dans le tsurekomi yado ont décidé de développer un concept d’hôtel jouant sur une apparence occidentale exacerbée, à l’extérieur aussi bien qu’à l’intérieur.

Le love hotel 89009Pionnier du love hotel de type « château moyennageux » : Le Meguro Emperor (photo : Kim Ikkyon)
L’établissement pionnier est le Meguro Emperor, love hotel qui a ouvert ses portes en 1973 dans l’arrondissement de Meguro (Tokyo), le long de la rivière du même nom. Cet étrange bâtiment aux airs de château européen du Moyen-Âge a tout de suite énormément fait parler de lui.
« L’obtention d’espaces publicitaires étant difficile aux établissements destinés à une activité sexuelle, l’idée fut de faire du bâtiment lui-même le support de sa publicité, grâce à une apparence tape-à-l’œil. Il était également nécessaire que l’établissement soit identifié au premier coup d’œil comme étant un love hotel. Le succès fut tel que de nombreux autres entrepreneurs, voulant tabler sur ce qui faisait le succès du Meguro Emperor, se sont mis à construire des “châteaux” dans tout le pays ».
Le chiffre d’affaires mensuel du Meguro Emperor à l'époque a atteint jusqu’à 40 millions de yens. C’est ce succès qui a véritablement lancé à pleine puissance le mouvement de la tendance des love hotels clinquants et fastueux, même si cette tendance s’était déjà amorcée quelques années auparavant. Des enseignes de néons totalement « bling-bling », des apparences de plus en plus extravagantes, non seulement des châteaux de contes de fées mais des églises, des paquebots de luxe… Des décors intérieurs « Jungle », « Britannia », « Ôoku » (appartements privés des shôgun et de leurs maîtresses)… qui dépassaient de loin la fonction « hôtelière » des lieux. Lit tournant, planétarium, gondole, balancelle… Plus récemment, c’est à une véritable course aux équipements les plus extravagants que l’on a assisté.


Le love hotel 89010« Le Chantilly Akasaka », dans l’arrondissement de Minato (Tokyo), a ouvert en 1973, la même année que le Meguro Emperor. Si le bâtiment est très voyant, la porte d’entrée peut être considérée comme sobre. 
Tels étaient les love hotels pendant la période de la prospérité économique. Ils devaient eux aussi s’adapter à la période de récession qui a suivi.
Bibliographie :
« Évolution du Love hôtel », Kim Ikkyon (Bungei Shunjû)
« Histoire culturelle de l’espace sexuel », Kim Ikkyon (Minerva Shobô)
Photo de titre : Hans Sautter
Le love hotel 89012
L’Amour au Japon
Les love hotels, reflets de leur époqueSociété Vie quotidienne 17.04.2013Love hotel était autrefois synonyme d’endroit louche. Puis ils sont devenus plus sobres, plus raffinés, les magazines généralistes en parlent maintenant sous le sobriquet de « love-ho », les jeunes couples les utilisent à l’occasion, preuve que c’est devenu un endroit ordinaire. Mme Kim Ikkyon raconte l’évolution du love hotel.
Le love hotel 02_663
KIM Ikkyon

Maître-assistant de l’Université Kôbe Gakuin. Née à Osaka en 1979. Résidente Coréenne au Japon de troisième génération. Docteur en sciences humaines et culturelles de l’Université Kôbe Gakuin. Ouvrages : « Évolution du love hotel » (Bungei Shunjû, 2008, Prix Hashimoto Mineo), « La Sexualité à la lecture des sub-cultures — Mécanismes et distribution de l’accélération du désir » (co-auteur, Seikyûsha, 2012), « Histoire culturelle de l’espace sexuel — de l’auberge “pour clients accompagnés” au “love hotel” (Minerva Shobô, 2012), etc.





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Les gens trouvaient bien louche cette jeune femme qui visitait systématiquement les love hotels. Il faut dire que les love hotels étaient le sujet de recherche de Kim Ikkyon. C’était pour son enquête de terrain…
« Je n’étais pas très rassurée, au début, moi non plus ! L’image du love hotel, c’est celle qu’en donnent les séries télévisées : c’est régulièrement dans une chambre de love hotel qu’on trouve un cadavre. Mais un jour, j’ai lu une publicité dans le métro : un magazine généraliste d’information parlait des love hotels comme d’endroits salubres, de lieux ordinaires pour se donner rendez-vous. Cela m’a questionné et j’ai voulu en savoir plus, enquêter, c’est ce qui m’a motivé ».

Le love hotel 89013 
L’image des love hotel a évolué avec son époque
Mme Kim était étudiante à la fin des années 1990-2000. C’est à cette époque que les love hotels ont commencé à faire leur apparition dans les magazines d’information pour les jeunes.
Il n’empêche que jusque-là, les love hotels avaient conservé une image suspecte et sombre qui faisait peur aux jeunes femmes. Au niveau des médias, seuls les hebdomadaires à scandales, les tabloïds et les émissions de télé d’après minuit en parlaient.
Dans l’ouvrage qui a été publié à partir de son étude, Mme Kim parle d’une chronique hebdomadaire sur les love hotels que publiait le mangaka Kondô Risaburô à la même époque.
« À cette époque, d’après Kondô Risaburô, il suffisait d’écrire un article avec les mots “love hotel” dans le titre pour trouver un hebdomadaire qui vous l’achetait […] Le mot lui-même suffisait pour exciter bon nombre de personnes », dit Kim Ikkyon dans Histoire culturelle de l’espace sexuel).
Quel a été le processus qui a conduit le love hotel à devenir ce que vous appelez « un endroit salubre pour se donner rendez-vous » ?
Le love hotel est devenu sobreLe love hotel 89014Chambres avec machines de jeux et karaoké (photo : Kim Ikkyon)
Comme nous l’avons vu dans la première partie de cet article, le boum de tsurekomi yado a commencé dans les années 1960, puis entre la fin des années 60 et la première moitié des années 70, en même temps que la généralisation du nom « love hotel » la tendance vers le « luxueux » s’est accentuée, aussi bien dans l’apparence extérieure du bâtiment que dans le design intérieur des chambres.
Cette tendance a pris fin à la fin des années 80, et s’est inversée pour devenir une tendance à la sobriété, déclare Mme Kim. Sobriété extérieure et intérieure des love hotel, mais qui est allée de pair avec une augmentation de l’offre de machines de jeux, systèmes de karaoké, etc. L’époque où le Meguro Emperor tirait derrière lui le concept du love hotel était révolue. Faut-il voir une coïncidence dans le fait que 1989 marquait aussi la fin de l’ère Shôwa ?
Pour Mme Kim, trois éléments principaux ont incité à la « sobriété ».

En premier lieu, la réforme de la « loi sur les établissements de plaisir ». Auparavant, les love hotel étaient régis par la même loi que les établissements de type ryokan ou « auberges traditionnelles » et autres établissements hôteliers ordinaires, placés sous la juridiction du ministère de la Santé et des Affaires Sociales. 
La loi modifiée a fait des love hotels des « commerces spéciaux sexuels et de plaisirs », soumis au contrôle de la police. Ceci a eu pour conséquence que les nouveaux établissements ont préféré éviter une apparence extérieure trop voyante qui les identifiait immédiatement comme des love hotels.Deuxièmement, la simplification des aménagements intérieurs et extérieurs permettait de réduire les coûts de construction. En troisième lieu, le changement d’époque a induit que « ce sont maintenant les femmes qui choisissent l’hôtel ».
Le love hotel 89015




Le love hotel que préfèrent les femmes
La réforme législative sur les établissements de plaisirs et la conjoncture économique ne sont pas les seuls éléments qui ont poussé à la sobriété. Les love hotels clinquants et tape-à-l’œil sont apparus ringards, dépassés, surtout quand la pratique des clients a commencé à laisser aux femmes le choix de l’hôtel pour se donner rendez-vous.
« Le love hotel n’était plus un lieu où un homme entraînait une femme, mais un endroit où un couple entre ensemble ».
Pour Mme Kim, ce phénomène remarquable est lié au traitement médiatique des magazines pour les jeunes. En 1994, le magazine d’informations urbaines Pia, (édition du Kansai, c’est à dire la région d’Osaka) a remarqué que certains love hotels avaient un tel succès que les clients faisaient la queue pour avoir une chambre. Ce fut le début d’un boum. Ce numéro spécial a eu un très grand retentissement, et les magazines concurrents ont tous voulu avoir leur numéro spécial sur les love hotels, qui se vendaient comme des petits pains.

Le love hotel 89016L’importance des produits de beauté pour gagner la confiance des femmes (photo : Kim Ikkyon)
Ce traitement façon « guide » correspondait exactement aux besoins des utilisateurs, à l’inverse du traitement sur un plan sexuel qui était celui des magazines d’informations pour adultes. Le traitement médiatique incluait maintenant une présentation des produits de consommation courante que l’on trouvait dans la chambre, ce qui a incité les gérants de ces établissements à développer leur offre de façon à attirer plus directement l’attention des femmes.
« C’est ainsi que les gérants de love hotels ont pris conscience de la nouvelle demande des utilisateurs, et se sont mis à rivaliser de services attractifs pour les femmes. Si l’on remonte aux années 80, très peu de love hotels proposaient des produits de consommation de type shampooing ou après shampooing etc. de qualité dans les chambres ».

En outre, phénomène que Kim Ikkyon a pu observer en étudiant le comportement des couples, une fois qu’un couple entre dans un hôtel, dans 90% des cas c’est la femme qui choisit la chambre. 
Ces dernières années, de nombreux hôtels proposent un « Ladies plan » bon marché. Le concept est de proposer des services de soins de beauté, voire de restauration de qualité dans une ambiance « resort », confortable, relaxante. Certes, on peut voir dans ces efforts la difficulté que les établissements ont à élargir leur clientèle, mais l’objectif secondaire est aussi que la prochaine fois, la cliente revienne avec son petit ami. Autrement dit, au-delà de la chambre, c’est maintenant l’hôtel lui-même qui est choisi par la femme.

Le love hotel 89017Les tarifs dans les love hotels : le prix est toujours pour une personne, même pour un couple. 
Avec la fin du love hotel tape-à-l’œil est apparu un effet secondaire remarquable : « maintenant, ce sont les hôtels ordinaires qui se rapprochent des love hotels », dit Mme Kim. C’est ainsi que des hôtels en zone urbaine ou les auberges traditionnelles des stations thermales introduisent de plus en plus un tarif d’utilisation de la chambre dans la journée, afin de cibler les consommateurs en couple.Le love hotel de l’avenir
Le love hotel 89018
Depuis la nouvelle révision de loi sur les établissements de plaisir de 2010, les règlements contre les love hotels se sont encore renforcés. La limite entre établissements hôteliers normaux et love hotels étant de plus en plus ténue, quelle évolution attend le love hotel ? Mme Kim explique une partie du succès des love hotels par leur rapidité à proposer dans les chambres des produits ou des équipements que les clients pouvaient rêver avoir à la maison. Mais aujourd’hui où l’on ressent plutôt la pléthore d’équipements à la maison, ce type d’argument risque d’être plus difficile à employer.
« Récemment, on parle beaucoup de sauna de roche. À tout le moins, il s’agit d’un axe que les gérants de love hotels testent. Cela montre que le love hotel est en perpétuelle évolution pour répondre à l’époque. Imaginer ce que deviendra le love hotel dans dix ans, dans vingt ans, en soi c’est déjà très amusant ».

En dernier lieu, citons quelques mots clés qui pourraient constituer une « vision » du love hotel de l’avenir, d’après l’enquête que Mme Kim a effectuée auprès de professionnels : « bien-être pour les seniors », « un espace privé confortable », « un design authentique », « complexification des fonctions », « attirer les clients étrangers », etc. C’est étrange, ne dirait-on pas un résumé des questions sociales et économiques auxquelles doit faire face le Japon dans son ensemble ? 

Bibliographie :
« Évolution du Love hôtel », Kim Ikkyon (Bungei shunjû)
« Histoire culturelle de l’espace sexuel » Kim Ikkyon (Minerva shobô) 


https://www.nippon.com/fr/views/b02701/?pnum=3 

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