7 légendes urbaines japonaises terrifiantes inspirées d'histoires vraies 11 2 438 4 Nautiljon aujourd'hui à 12:21 - Culture L'Amant de Marguerite Duras version manga à paraître aux...Shaman King se prépare pour un retour en force dès 2020 ! Ce soir c'est Halloween… et en terme d'histoires d'épouvante, le Japon est l'un des pays les plus nourriciers ! Voici une sélection de 7 légendes urbaines nippones qui s'inspirent directement de faits réels. À lire dans le noir, avec tout de même une lampe torche à portée de main.Hanako-san, le fantôme des toilettes
Souvent surnommée la « Bloody Mary japonaise »,
Hanako-san (花子さん) est sans aucun doute l'une des légendes urbaines les plus connues et les plus reprises dans la fiction. «
Toire no Hanako-san » est l'esprit d'une fillette japonaise qu'il est possible d'invoquer en prononçant son nom devant le miroir.
Hanako-san est réputée pour hanter le troisième cabinet de toilette du troisième étage des écoles, ce qui correspond dans la plupart des cas, aux toilettes pour filles. Pour l'invoquer, il faut se placer devant le miroir des toilettes et dire :
« Hanako-san, es-tu là ? ». Une petite voix répond alors :
« Oui je suis là » et derrière l'invocateur se tient alors une fillette aux cheveux noirs vêtue d'une robe rouge pleine de sang qui emportera sa victime avec elle dans le cabinet.
Il existe de nombreuses versions de l'histoire originelle de
Hanako-san :
- Selon certaines versions,
Hanako aurait été une jeune enfant assassinée lors de la seconde guerre mondiale : celle-ci jouait à cache-cache avec ses camarades mais fut tuée par un bombardement alors qu'elle tentait de se dissimuler dans un cabinet de toilettes.
- D'autres en revanche voient plutôt
Hanako comme étant une jeune fille, cette fois-ci plus mature, harcelée par un pervers proche (professeur, famille, etc.). Tentant d'échapper à son agresseur, elle se retrouve dans un cabinet de toilettes mais c'est ici qu'elle se fait assassiner.
- D'autres encore la voient comme une étudiante qui se serait volontairement donnée la mort dans ce cabinet de toilette, ou bien qui aurait sauté de la fenêtre.
Tomino's Hell, le poème maudit
« La sœur aînée vomit du sang, la sœur cadette crache du feu tandis que le doux petit Tomino crache les bijoux. » Ce poème horrible appelé
Tomino's Hell fera mourir tous ceux qui le liront à haute voix.
Écrit par
Saijo Yasu et publié dans un recueil en 1919, le poème parle d'un jeune garçon nommé
Tomino qui descend dans les huit niveaux de l'enfer. Certains interprètent le poème comme disant que
Tomino a perdu son âme après avoir tué l'un de ses parents, car il existe une place spéciale dans l'enfer bouddhiste pour les personnes qui commettent ce péché. D'autres y voient une métaphore de
Tomino partant en guerre et mourant à l'agonie, forcé à ne plus jamais revoir sa famille.
En 1974, le réalisateur
Terama Shuji a sorti un film basé sur l'enfer de Tomino, « Den-en ni Shisu ». Il est décédé prématurément à l'âge de 50 ans des suites d'une maladie du foie, ce qui avait déjà provoqué la formation de rumeurs selon lesquelles la lecture à haute voix de ce poème était une cause de souffrance et de mort.
La malédiction de la chambre rouge
Loin des traditions ancestrales et autres récits datant de l'époque féodale, cette histoire remonte aux années 1990, période à laquelle l'utilisation des ordinateurs personnels commençait à se développer dans les logements japonais.
Digne d'un film de J-horror, cette légende raconte que lorsqu'une fenêtre rouge apparaît sur l'écran de votre PC, vous allez mourir. Il s'agit d'une malédiction : un jour alors que vous naviguez sur votre machine, une fenêtre s'ouvre sur votre écran sans que vous ne l'ayez ouverte. Sur fond rouge, en lettres noires désordonnées, on peut lire : « tu aimes la chambre rouge ? ». Dès que vous avez lu le message, toutes les issues de la pièce où vous vous trouvez se ferment et il est impossible de fermer la fenêtre maudite. Votre corps sans vie sera alors retrouvé quelques semaines plus tard et les murs de la pièce seront peints en rouge.
Cette légende urbaine qui en a effrayé plus d'un à l'époque où Internet commençait à faire irruption dans la vie des Japonais est inspirée d'une affaire tragique qui s'est déroulée dans les années 90 : une fillette de 12 ans a été retrouvée morte à son domicile à Sasebo. C'est un camarade de classe de 11 ans qui l'avait assassinée à coups de couteau, et l'enquête avait à l'époque révélé que le jeune homme avait un lien menant à la « chambre rouge » dans ses favoris.
Le village d'Inunaki, sans foi ni loi
Au Japon, il y a des endroits que l'on rêve de visiter et d'autres où il vaudrait mieux ne jamais mettre les pieds. Le village d'
Inunaki (犬鳴) fait très certainement partie de la deuxième catégorie. Appelée le « village oublié » ou le « village perdu », cette toute petite commune située dans la préfecture de Fukuoka est connue pour être à l'origine de l'une des légendes urbaines les plus populaires du pays. On dit qu'ici, la Constitution et les lois japonaises ne s'appliquent pas : il s'agit du seul lieu dans tout l'Archipel qui soit considéré « sans foi ni loi ».
Le village n'est accessible que par un tunnel dans lequel des centaines de travailleurs ont été tués lorsqu'il s'est effondré pendant sa construction. L'abandon du village en lui-même reste un mystère, et plusieurs théories se répandent : certains pensent que c'est simplement parce qu'il est éloigné de tout, d'autres prétendent qu'une épidémie a décimé toute la population, et d'autres encore croient qu'un des habitants est soudainement devenu fou et a assassiné tous les autres à coups de hache.
Personne n'a vécu à
Inunaki depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale et il paraîtrait que les appareils électroniques cessent de fonctionner dès que l'on s'en approche… Alors, véritable lieu hanté ou simple mythe ? Toujours est-il que le village est devenu un spot idéal pour faire de l'urbex… à vos risques et périls !
Okiku, la poupée aux cheveux qui poussent
En 1918, dans la région de Hokkaido, tout au Nord du pays, un jeune homme de 18 ans fit l'acquisition au marché d'une poupée pour sa sœur cadette
Okiku. Il l'avait choisie elle car elle lui ressemblait beaucoup, avec sa coupe au bol « okappa » très à la mode à l'époque. La petite fille adorait sa poupée, à tel point qu'elle l'emmenait partout avec elle et qu'elle ne pouvait s'endormir sans elle. Hélas, quelques mois passèrent et la fillette décéda des suites d'une maladie. Ses parents décidèrent alors de prénommer la poupée «
Okiku » afin de lui rendre hommage, et l'installèrent sur l'autel funéraire de la maison.
Cependant, peu de temps près, la famille se rendit compte d'un phénomène étrange : les cheveux d'
Okiku la poupée semblaient pousser… et même lorsqu'ils tentaient de les lui couper, ceux-ci repoussaient de plus bel. Face à un événement aussi traumatisant, la famille d'
Okiku décida de léguer la poupée au temple Mannen-ji, situé dans la ville d'Iwamizawa. Aujourd'hui, elle y est toujours exposée et les scientifiques qui se sont penchés sur l'histoire sont formels : les cheveux de la poupée sont des cheveux humains.
Le sacrifice humain du château de Maruoka
Le
Hitobashira est un sacrifice humain qui a été pratiqué au Japon jusqu'au 16e siècle. Il consistait à enterrer ou emmurer des personnes vivantes sous ou près de bâtiments de grande envergure comme des barrages, des ponts et des châteaux, en guise de prière aux dieux (kami) afin que la construction en question ne soit pas détruite par des catastrophes naturelles ou par des attaques ennemies.
Le château de
Maruoka à Sakai, dans la préfecture de Fukui, abrite l'un des récits de hitobashira les plus célèbres. Lors de sa construction, un des murs ne cessait de s'effondrer : peu importe la façon dont il était renforcé, la construction finissait toujours par céder. Il fut alors décidé qu'une femme servirait de sacrifice pour apaiser les dieux, et c'est une certaine
Oshizu qui fut choisie. Elle accepta de servir d'offrande et d'être emmurée vivante à une seule condition : que l'on fasse de son fils un samouraï.
Oshizu subit donc le rituel de hitobashira mais la promesse qu'on lui avait faite à sa mort ne fut quant à elle jamais respectée. Depuis, tous les ans à la même période, les douves du château sont inondées. Au Japon, on prétend que ce sont les larmes de l'âme défunte d'
Oshizu qui cause cette catastrophe.
Le meurtrier à la cape rouge
La légende d'
Aka Manto (赤マント) s'inspire d'un faits divers qui a eu lieu dans la préfecture de Fukui, dans le centre du pays, en 1906. À cette époque, un homme portant une grande cape rouge avait enlevé et tué trois personnes.
Cette affaire tragique, qui avait à l'époque choqué le pays, a donné naissance à une légende urbaine plus moderne qui, aujourd'hui encore, continue d'être racontée dans les cours de récrée. On dit qu'
Aka Manto est une entité vêtue d'un grand manteau rouge et d'un masque blanc terrifiant. Il apparaît dans les toilettes, au moment où les victimes sont les plus vulnérables et leur demande : « Un cape rouge, ou une cape bleue ? ». Si vous répondez rouge, alors il vous décapitera, faisant couler votre sang sur vos vêtements afin de les transformer en cape rouge. Si vous répondez bleu, il vous étranglera à mort, de façon à ce que tout votre corps devienne bleu.
En d'autres termes, il n'y a pas de moyen de se sortir des griffes d'
Aka Manto : dès qu'il apparaît à vous, c'est terminé. À moins que… certains disent que pour s'en sortir, il suffirait de ne pas choisir entre rouge ou bleu et d'annoncer une autre couleur.
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