Norvgroen Admin
Messages : 1006 Date d'inscription : 25/10/2019
| Sujet: Sword Art Online II Lun 28 Oct - 14:39 | |
| nekofen Le Geek
Hors ligne
Inscrit le: 25 Déc 2011 Messages: 4 577
Localisation: 71 | Posté le: Jeu 29 Jan - 17:35 (2015) Sujet du message: Sword Art Online II * | |
| 20/20
Animation et chara design tout simplement parfaits. Le thème de la réalité virtuelle est toujours aussi en vogue et SAO en est l'un des pionniers avec la saison 1 (déjà exceptionnelle). Cette saison 2 trouve encore le moyen de surprendre. le scénario est génial avec son découpage en 3 parties : Mystère, action et émotions fortes garanties. Les persos sont très fouillés et attachants. cet anime est un vrai exemple à suivre.
UNE OEUVRE D'UNE TELLE QUALITE QU'ELLE JUSTIFIE A ELLE SEULE NOTRE PASSION POUR L'ANIMATION JAPONAISE. ----------------------------------
Note: 1 Évaluer: Plus - Moins |
| Revenir en haut | | | NORVGROEN Le staff de LOM
Hors ligne
Inscrit le: 01 Nov 2009 Messages: 30 699
Localisation: AUBE
| Posté le: Lun 9 Nov - 13:51 (2015) Sujet du message: Sword Art Online II * | |
| CRITIQUE PAR MANGA NEWS
Sword Art Online II - Phantom Bullet - Arc 1 La licence Sword Art Online n’en finit pas de faire parler d’elle. Difficile pour les fans de ne pas être rassasiés entre les adaptations animées qui se succèdent, la dernière en date étant un film d’animation original, les manga édités par Ototo et bien entendu le light novel original signé Reki Kawahara. L’anime reste néanmoins le support le plus apprécié des amateurs de SAO et après une première saison proposée en versions simples et collectors chez Wakanim, @anime prend la relève et s’attaque à Sword Art Online II, suite directe de la première saison qui adapte cette fois trois arcs du light novel. Dans ce premier coffret, il est donc question de Phantom Bullet, le troisième scénario de la saga qui compte 14 épisodes.
Une année s’est écoulée depuis la fin de l’affaire SAO qui s’est conclue par la victoire de Kirito sur le créateur Akihiko Kayaba. Les rescapés du jeu ont repris une vie normale bien que Kirito, lui, entretienne des relations avec Seijiro Kikuoka, représentant du ministère qui enquête sur les mondes virtuels. Ce dernier fait d’ailleurs part au héros d’un fait-divers sordide qui a frappé le jeu Gun Gale Online, réputé pour accueillir des compétitions de niveau professionnel. Deux joueurs seraient décédés dans le monde réel après avoir été tués « in game » par un personnage du nom de Death Gun. Simple coïncidence ou nouveau complot qui se trame ? Kirito se rend alors dans GGO pour élucider cette affaire et fait rapidement la connaissance de Sinon, une joueuse talentueuse qui, dans le monde réel, est une adolescente traumatisée par les armes à feu…
Changement de cap total pour Sword Art Online ! Après deux premiers arcs plus que mitigés, se déroulant dans les univers Fantasy, la nouvelle aventure de Kirito se cadre dans un VRMMORPG de type FPS. Exit donc la féérie d’Aincrad et Alfheim, place à l’univers aux relents steampunk de Gun Gale Online. Immédiatement, le changement de ton de la saga est donné : il est question d’enquête sur un joueur fou capable de tuer ses adversaires, un sujet grave qui va de pair avec ce nouveau monde sombre et les nouvelles mécaniques de gameplay liées aux armes à feu. Mais là où le premier arc avait vite abandonné la thématique de la survie pour s’orienter exclusivement à la nouvelle réalité offerte aux joueurs, l’arc Phantom Bullet prend à cœur l’idée de mort, omniprésente, illustrée à de nombreuses reprises dans les choix de Kirito ou dans le trauma de sa nouvelle compagne de jeu, la piquante Sinon. En termes d’ambiance, l’arc réussit à nous happer et à régulièrement entretenir un suspense plus habile que dans les précédentes aventures. Pour la première fois, on ne s’ennuie pas en regardant Sword Art Online qui est devenu une série plaisante à suivre.
La saga animée adaptée des romans de Reki Kawahara prendrait-elle de la maturité ? C’est ce que laisse penser cet arc qui aborde avec plus de sérieux la question des mondes virtuels à travers le regard de Kirito, et surtout de Sinon. Plusieurs discours sont même développés, plusieurs points de vue qui questionnent notre propre conception des univers virtuels. Pour Kirito, il s’agit d’une seconde réalité dans laquelle il s’investit autant que dans le monde véritable tandis que pour Sinon, c’est une échappatoire où elle n’a pas à craindre la mort… du moins jusqu’à ce que le terrible Death Gun la débusque. La série n’oublie pas non plus les dangers liés à ces univers, que nous connaissons à notre époque par le simple biais du jeu vidéo derrière un écran, qui peuvent être source de déphasement, engendrant des pertes de repères dans la réalité.
Du côté des personnages, on est aussi agréablement surpris. Kirito, s’il garde quelques défauts et notamment sa manie de flirter avec n’importe quelle demoiselle alors qu’il est censé se trouver en couple, montre enfin des faiblesses en tant que héros. Il aura fallu attendre tout ce temps pour que les séquelles laissées par SAO soient développées, le rendant alors plus fragile, chose inédite dans la série à l’heure actuelle. Néanmoins, Sinon se révèle être le personnage le plus intéressant par son trauma et son rapport aux univers virtuels. Certes, le caractère stéréotypé de la demoiselle a de quoi agacer, mais le fond du personnage étant rapidement traiter, on en vient a largement préférer cette héroïne aux deux précédentes. Celles-ci sont d’ailleurs présentes, de même que quelques personnages qui sont brièvement apparus dans le tout premier arc, mais relégués à un rôle très secondaire, de spectatrice. Maintenant que la série s’offre un casting de joueurs de plus en plus importants, il serait dommage de ne pas exploiter tous ces personnages, notamment Klein et Agil qui ne sont que trop restés dans l’ombre.
Voilà alors l’arc que l’on attendait, celui qui traiterait enfin la série avec sérieux et parviendrait à nous intéresser à l’anime Sword Art Online. Comme s’il avait pris conscience des véritables possibilités de son univers, Reki Kawahara a écrit une histoire bien plus mature, sans se laisser aller au hasard à des péripéties vouées à rendre Kirito beau et puissant, une force qui s’impacte forcément sur l’anime puisque les studios A-1 Pictures ont pris bonne note des forces de l’intrigue. Pourtant, tout n’est pas sans défaut, le premier ayant été évoqué précédemment du côté des personnages. On peut aussi regretter que la résolution de l’enquête soit un peu trop simple, les facilités d’écriture de l’intrigue amenant Kirito à deviner l’identité de Death Gun après cinq minutes de réflexion, sachant qu’il ne s’était jamais vraiment questionné jusqu’à présent. Enfin, c’est le dernier épisode dans son ensemble qui gâche les qualités de l’arc, la faute à une conclusion abrupte pour ne pas dire expédiée, et une tendance à partir dans la surenchère pour générer du drame gratuitement… dommage sachant qu’en étant plus terre à terre, la série gagnerait en crédibilité par rapport à ses idées. La fin du second arc souffrait lui aussi de ces défauts. Gageons aussi que l’intrigue se concentrant sur la manière de traquer Death Gun, l’univers virtuel n’est jamais tellement traité, mais la situation présente obligeant les héros à se consacrer à l’enquête plutôt qu’à vivre ce nouveau monde, le choix est davantage assumé.
Sur le plan technique, A-1 Picture honore son pari, notamment dans la manière de dépeindre le monde virtuel futuriste de Gun Gale Online. Si dans la patte visuelle autant que sonore la série parvient à nous immerger, l’animation montre parfois quelques faiblesses, notamment pour une licence aussi forte que Sword Art Online qui aurait mérité un budget conséquent. Du côté des compositions musicales, Yuki Kajiura livre des sonorités tantôt discrètes, tantôt capables de nous plonger dans l’action. Notons d’ailleurs que certains thèmes sont des reprises de ceux de la première saison, mais qui s’adaptent très bien à l’arc Gun Gale Online. Les génériques, eux, sont toujours aussi transparents musicalement. La composition des images reste réussie, bien qu’on aurait apprécié que l’opening ne nous révèle pas l’identité de Death Gun…
L’édition d’@anime porte bien son appellation de collector. Le packaging se calque sur le coffret Tokyo Ghoul, le fourreau en carton épais est ainsi entouré d’un étui en plastique fin et transparent, ce qui donne un bel effet à l’objet. Le contenu est à la hauteur de nos attentes étant donné le prix de la bête : le digipack est d’excellente facture en termes d’esthétique, et le mini art-book regorge d’informations et d’interviews pour les plus curieux des spectateurs. Il faudrait néanmoins mettre le prix pour un tel objet, mais force est de constater que l’éditeur a appris de ses erreurs passées. Notons au passage que si une VF est présente en plus de la VOST, les comédiens ne sont plus les mêmes par rapport à la première saison éditée par Wakanim. Kirito écope même d’une voix qui lui sied mieux, un constat qu’on accorde globalement à tous les personnages. Le doublage est alors réussi, chaque comédien parvenant à s’imprégner correctement de son rôle sans faire de fausse note.
Swort Art Online gagne en qualité avec l’arc Phantom Bullet, plus sombre et mature qui traite de réelles thématiques tout en entretenant une ambiance qu’on ne trouvait pas dans les cycles précédents. Si certains défauts persistent et signent entre facilités narratives et final expédié, l’aventure dans Gun Gale Online nous réconcilie en partie avec la série. Espérons que les arcs Calibur et Mother Rosario qui concluent cette seconde saison restent de ce niveau.
L'avis du chroniqueur Takato
Lundi, 09 Novembre 2015 ----------------------------------
|
|
| |
|