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 le chevalier

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Norvgroen
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Norvgroen


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MessageSujet: le chevalier   le chevalier I_icon_minitimeLun 28 Oct - 5:05

Ruka
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le chevalier Icon_minipost-da18Posté le: Ven 22 Juil - 01:05 (2011)    Sujet du message: Le fil de Rukale chevalier Icon_quote-9079c le chevalier Icon_edit-9079d le chevalier Icon_delete-907a2 le chevalier Icon_ip-907a3


LE CHEVALIER - Tome 3 - La Garce

Chapitre 3

http://www.sendspace.com/file/tkf1rr


le chevalier Complot-2b0e06e


ou


Le lendemain, après avoir laissé Pierrick mijoté toute la nuit dans son cachot, Landry alla le rejoindre afin de vérifier si cette nuit de réflexion lui avez délié la langue.
Il était à peine à quelques mètres de la porte de la cellule de la bête, lorsqu’il entendit le bruit caractéristique que faisaient les chaines quand le prisonnier bougeait un tant soit peu.
Arrivé à destination, il découvrit à travers les barreaux un homme recroquevillé sur lui-même, les bras entourant ses genoux ramené sous sa poitrine. A cette vue le chevalier éclata d’un rire franc.
-         Tu ne penses quand même pas me faire croire que tu es un pauvre homme sans défense, un simple petit geôlier qui rentrait directement chez lui ?
-         Je t’ai entendu te mettre en place pour ta grande scène. Cela ne marche pas avec moi ! dit-il tout en ouvrant la porte de la cellule.
-         Tu ferais mieux de me dire directement qui tu es. Et surtout pour qui tu travail. Ce sera certainement mieux pour toi mon petit Pierrick. Encore faut-il que ce soit ton véritablement prénom.
-         C’est mon véritable prénom ! je me nomme bien Pierrick d……
-         Oui ! tu disais…. Tu t’appelles Pierrick de ….
-         J’avais raison ! a-ton déjà vu un geôlier s’appeler Pierrick de quelque chose.
-         Bon crache le morceau maintenant c’est fini. Assez rigolé.
-         Vous avez raison Messire. Cessons là ce petit jeu. Je me nomme bien Pierrick.  Mais Pierrick de Castinois.
-         De Castinois ! ……….comme Adrien de Castinois ?
-         Oui. C’était mon frère ainé. Vous connaissiez Adrien ?
-         Oui. Très bien. Nous sommes amis Yvain, Adrien et moi. Mais Adrien a disparu sans laisser de trace lors d’une mission. Cela fait presque de deux ans maintenant.
-         C’était ? interrogea le chevalier qui venait juste de réaliser que son prisonnier avait utilisé le passé.
-         Oui. On a retrouvé son corps l’année dernière dans la rivière près de chez nous. Chose étrange, quand on l’a découvert, il était entièrement vêtu de noir, et portait un collier de cuir autour du cou, semblable à ceux que portent les chiens et autres animaux de compagnie. Mais plus étrange encore, on s’est aperçu qu’il avait été poignardé dans le dos.
-         Quand on connaissait bien mon frère, ce dernier point était surprenant. Vraiment très surprenant.
-         J’ai donc mené ma petite enquête, et j’ai découvert il y a quelques mois que le meurtrier d’Adrien était le nouveau capitaine des gardes du Marquis Aizen de Guise. Malgré les mises en garde de mon père, je suis allé lui demander réparation. J’aurai très bien pu l’occire, pour ce qu’il avait fait mais je ne suis pas un assassin moi. Je me suis contenté de le blesser à l’épaule, histoire de le faire réfléchir un peu, pendant sa convalescence. Mais si j’avais su ……
-         Je crois que j’aurai mieux fait de l’achever et de me débarrasser du corps. Enfin ! Ce qui est fait est fait dit-il en soupirant
-         Qu’est-il donc arrivé ? demanda le chevalier
-         Oh ! Presque rien ! dit-il avec ironie.
-         Ce lâche a tout bonnement  été  se plaindre auprès de son maître que j’avais tenté de l’assassiner.
-         Du coup j’ai été obligé de fuir avant de me faire arrêter par les sbires du marquis. Je me suis donc caché ici, je pensais que personne n’irait me chercher là. Dans le sous-sol d’une prison. Je me trompais. Je ne sais pas comment il a fait pour me retrouver mais il l’a fait.
-         Il y a environ trois mois maintenant, il m’a mis le marché en main soit je lui obéissais, soit il me dénonçait et faisait accuser mon père de complicité. J’ai obéis. Voilà vous savez tout.
-         Je ne savais pas pour Adrien, je suis désolé. Mais je ne peux pas te laisser continuer ainsi. J’ai déjà perdu un ami, je ne veux pas en perdre un autre par ta faute.
-         Pourquoi me dites-vous ça ?
-         Je n’ai tué personne jusqu’à présent non ?
-         Jusqu’à présent non. Mais ce n’est pas passé loin. Lui répondit le Chevalier.
-         Et grâce à qui ? qui est-ce qui vous a prévenu ? hein ? C’est moi !
-         Je fais ce que je peux pour limiter les dégâts. Le plus important  pour moi est de pourvoir faire la peau à cette bande de vermine. Le marquis et son âme damnée de Vlad. Lui répliqua Pierrick avec de grands gestes de main qui faisaient teinter ses chaines tellement qu’il était énervé.
-         De plus je ne connais pas ce « Loup de Nibu ». D’après Melle de Nibu c’est une sale bête.
-         Tant qu’il reste en vie, j’ai une chance de me venger. C’est tout ce qui m’intéresse ou plutôt, m’intéressait devrais-je dire maintenant. Dit-il en tendant ses poignets ce qui fit de nouveau teinter ses chaines.
-         Si je comprends bien tu es prêts à tous pour te venger c’est ça ?
-         Alors viens, je vais te présenter à la « sale bête » comme tu dis.
-         Ce n’est pas moi qui le dis ? C’est Melle de Nibu.
-         Alors tu vas juger par toi-même !
Tout en lui parlant le chevalier commença à le libérer de ses chaines.
-         Oui, c’est vrai tu as certainement raison. Je vais voir par moi-même et me faire ma propre opinion.
-         Mais …. Pas aujourd’hui lui dit-il en le bousculant.
En effet, Landry venait juste de lui ôter son dernier fer que Pierrick le projeta en arrière et le déséquilibra.
-         Je suis désolé, mais j’ai peur pour mon père. Vous ne pouvez pas comprendre.
-         Attends ! ordonna le chevalier tout en se relevant.
-         Ou crois-tu aller ainsi ?
-         Audric ! s’écria Landry.
-         La porte vite ! Ferme là !
Le chevalier qui jusqu’à présent attendait  en retrait, se précipita et arriva in extrémis à refermer la porte avant que son occupant  s’en échappe.
Je te présente mon lieutenant, le Chevalier Audric d’Astréas.
-         Tu me déçois Pierrick, je ne crois pas que ton frère approuverait ta conduire. Ce n’est pas digne d’un Castinois !
-         Bon puisqu’il en est ainsi, je vais te traiter comme tu le mérite.
-         Mais….. Tu ne comprends pas, je n’avais pas le choix, il fallait que j’essais.
-         On a toujours le choix ! Tu as fait le mauvais ! C’est tout. Ce n’est pas plus compliqué que ça.
-         Maintenant subis en les conséquences. Dit-il à son prisonnier en le ramenant par le bras s’assoir sur la couchette de pierre.
-         Attends-moi ici, je reviens ! continua t-il tout en lui passant un fer à la cheville.
-         Mais….
Le chevalier fit celui qui n’entendait pas et quitta la cellule. Il revint quelques minutes plus tard, avec un sac de toile.
-         Voilà, c’est pour toi ! dit-il en lui tendant le sac.
-         Mets ça !
-         Pierrick ouvrit le sac et blêmit.
-         Vous voulez vraiment que je porte ça ?
-         Oui et dépêche toi !
-         Qu’est-ce que t’attends !
Le cadet des Castinois sortit du sac deux paires d’entraves reliées entre elles.
-         Et pourquoi est-ce moi qui doive faire ça ?
-         Tout simplement parce qu’il me répugne d’être obligé d’enchainer le petit frère de mon amis défunt.
-         Alors grouilles-toi maintenant ! dit-il sur un ton autoritaire.
Voyant que le chevalier commençait à s’agiter et qu’il ne changerait pas d’avis, Pierrick s’exécuta.
Il passa donc les deux premiers fers autour de ses chevilles puis s’enchaina les poignets l’un après l’autre.
-         Voila c’est fait. Satisfait !
-         Non pas tout à fait, il en reste un. Désignant le collier qui pendait au bout de la chaine.
-         Oui, c’est exact. Mais je ne peux pas le mettre tout seul. Répondit Pierrick.
-         Tu as besoin d’aide ? Je me ferais un plaisir et un devoir de t’aider ! répondit-il avec ironie.
-         Oui … c’est ça ! dit-il en soupirant j’ai besoin d’aide.
-         Alors approche !
-         Pierrick s’avança doucement devant le chevalier.
-         Donne moi ça que je te donne un coup de main dit-il avec un petit sourire.
Pierrick lui tendit alors le dernier fer. Dès qu’il eut dans les mains Landry l’ouvrit et le lui présenta.
Après quelques instants, Pierrick comprit qu’il devait boire le calice jusqu’à la lie et présenta sa gorge à l’intérieur du collier ouvert puis baissa la tête afin que le chevalier puisse le refermer sur son cou.
-         Nous pouvons y aller maintenant dit-il en le libérant du lit de pierre. Dis-toi bien que même si cela a été dur, je vais te faire connaître quelqu’un qui en a supporté beaucoup plus que ça, sans jamais mot dire.
-         Allez en route !
-         En route ? Mais où va-t-on ?
-         Je te l’ai déjà dis non ?
-         Je vais te présenter à quelqu’un de spécial.
-         Mais je ne peux pas y aller comme cela ?
-         Fallait y réfléchir avant ! Maintenant tu assumes les conséquences de tes actes.
-         De toute façon tu ferais bien de t’y habituer !  car tu t’es mis dans une sacrée galère !
-         Je crois même que ce n’est que le commencement de tes problèmes ! Car quand sa Majesté va être informée de ton rôle dans cette histoire. Mon pauvre, prépares toi à passer de sales moments.
-         Vous dites ça, mais je n’ai rien fait de mal moi !
-         Non ….. C’est sur ….. tu sers de trait d’union entre Melle de Nibu et le Marquis Aizen de Guise, tu es la pièce maîtresse de cette affaire, sans toi ils ne peuvent rien faire, et tu dis que tu n’as rien fait mal !
-         C’est vrai j’ai passé quelques messages. Mais c’est tout.
-         Après tout, je n’ai ni blessé ni tué personne. Je me suis même arrangé pour sauver la peau de ce loup de malheur.
-         Et puis comme je vous l’ai déjà dis je n’en ai rien à faire que ce maudit loup se fasse caressé les cotes à coup de fouet.
-         Ce qui m’intéressait par contre c’est que j’avais enfin réussi à avoir une occasion de me venger. Mais bon !!!!
-         Tu vas aller lui raconter ça il sera certainement très content de l’entendre !
-         Allez en route !
-         Bon comme tu veux, si tu ne veux pas te lever je vais donc employer les grands moyens.
-         A ces mots Landry alla chercher la laisse accroché à l’entrer de la cellule, puis une fois revenu auprès du captif, lui leva le menton de force et accrocha la longue à l’anneau de son collier.
-         Maintenant, fini de jouer ! dit-il avec fermeté
-         Viens ! ordonna t-il tout en tirant à coup sec sur la laisse afin de l’obliger à se lever.
Après deux tentatives infructueuses le Chevalier tenta une nouvelle fois de faire lever son prisonnier. Cette fois ci il tira tellement fort qu’il le fit hurler de douleur. Mais il réussit à le faire se lever.
-         Tu as de la chance que ce ne soit pas le collier de la bête, car tu aurais le cou en sang depuis longtemps. Mais je suis certain que ce n’est que partie remise, car si tu continue avec cette attitude butée, tu ne vas pas tardée à te retrouver enchainé au Pilori de la Bête. Tu l’auras bien cherché. Tant pis pour toi.
-         Avance !
Malgré ses réticences, Pierrick fut obligé d’obtempérer et suivi le chevalier.
 

Bonne lecture
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le chevalier Icon_minipost-da18Posté le: Mar 2 Aoû - 23:51 (2011)    Sujet du message: Le fil de Rukale chevalier Icon_quote-9079c le chevalier Icon_edit-9079d le chevalier Icon_delete-907a2 le chevalier Icon_ip-907a3


Pour me faire pardonner mon coup de sang, voici un nouvel épisode des aventures du Chevalier Yvain de Lescart

LE CHEVALIER - Tome 3 - La Garce

le chevalier 215133-2b8a47c

Chapitre 4

http://www.sendspace.com/file/rkprip

ou

Après avoir congédié son lieutenant, Landry suivi de son prisonnier qu’il trainait derrière lui, Pierrick mettant de la mauvaise volonté à le suivre, traversèrent la cour et entrèrent dans les quartiers pénitenciers.
Après avoir longé un long couloir ils arrivèrent en vue de la cellule du Loup de Nibu toujours gardé par une sentinelle.
-         Je vous amène un nouveau résident dit Landry en s’adressant au gardien.
-         Faites attention c’est un vrai renard ce petit.
-         Ce n’est plus une prison c’est un zoo !  Il y avait déjà un loup maintenant je me retrouve avec un renard. Dit le garde complètement dépité
-         Un jeune renard, impulsif et immature ! précisa le chevalier.
-         Pour le moment je viens voir le prisonnier, ouvre la porte !
-         C’est impossible sire, sa majesté s’entretient avec lui en ce moment.
-         Parfait, j’ai également des informations importantes à transmettre au roi.
Le garde frappa entra et annonça :
-         Votre Majesté le Chevalier de Ter Nova demande à être reçu.
-         Faites le rentrer, et veuillez à ce que personne de nous dérange.
-         Bien votre Majesté. Répondit le factionnaire en introduisant le chevalier auprès du roi.
-         Alors chevalier qu’avez d’intéressant à nous apprendre, votre mulot a-t-il parlé ?
-         A propos de mulot, je crois que le l’ai légèrement sous estimé ce coco là dit il en ramenant de force son prisonnier à sa hauteur.
-         Ce n’est pas un simple petit mulot tremblant et obéissant.
-         Non ! détrompez-vous ! Cet animal là continua t-il en lui levant le menton, c’est un vrai petit renard, futé et rusé. La preuve, il a failli me faire faux bond !
-         C’est pourquoi vous le tenez bien serré en laisse maintenant ? lança Whelan avec ironie.
-         Simple précaution, afin de vous le présenter Whelan !
-         Et ce renardeau a-t-il un nom ? demanda le roi
-         Renardeau ! votre Majesté s’exclama Landry
-         Oui !  C’est encore un gamin.
-         Détrompez-vous votre Majesté, ce n’est plus un gamin loin de là.
-         Bon si vous y tenez.
-         Alors a-t-il un nom ce renard ? interrogea le souverain avec ironie en appuyant bien sur le mot renard.
-         Oui, votre Majesté il se nomme …..
-         Je désire l’entendre de sa bouche. Le coupa le roi.
-         Je me nomme Pierrick de Castinois, votre Majesté.
-         De Castinois….. De Castinois… dit  le souverain réfléchissant à haute voix.
-         Comme Adrien de Castinois ? ajouta le roi
-         C’était mon frère ainé, votre Majesté.
-         Adrien ! vous parlez bien d’Adrien là ? dit soudainement Yvain qui vint s’incruster dans la conversation.
-         Yvain ?
En effet à cet instant précis ce n’était plus au chevet de Whelan que le roi était assis mais au coté de son ami d’enfance le Chevalier Yvain de Lescar.
-         Oui. Pardon, mais j’ai entendu que vous parliez d’Adrien.
-         Vous avez des nouvelles ?  Il a disparu un beau jour et depuis plus rien. Ca doit bien faire deux ans maintenant.
-         Je suis désolé Yvain, dit le Chevalier de Ter-Nova, mais je viens d’apprendre qu’Adrien est mort, et il se pourrait fort bien qu’il ait été assassiné.
-         Ce n’est pas  « il se pourrait », affirma avec force Pierrick c’est sure, c’est même sure et certain, et je le vengerai. Rien ne pourra m’en empêcher. Je ferais la peau à ce Vlad de malheur l’âme damné du marquis de Guise. Maintenant ou plus tard mais j’y arriverai.
-         Tu es bien affirmatif. Tu en es si sure que ça ? Il ne faut pas lancer d’accusations sans preuves. Il peut y avoir d’autres explications, un stupide accident, un duel ou autre. Intervint Yvain.
-         Qu’est-ce que vous en savez ? Vous ne le connaissiez même pas. Et puis un accident ? Avec une dague plantée dans son dos ? De plus Adrien était un Chevalier de la Garde Royale. Et pour le surprendre il fallait de lever de bonne heure.
-         Du calme Pierrick.  Laisses moi te présenter le Chevalier Yvain de Lescart, un grand ami de ton frère.
-         Le grand Chevalier Yvain de Lescar ?
-         Exactement.
-         Veuillez excuser mon emportement. Mon frère me parlait souvent de vous Chevalier. Il vous tenait en grande estime, et me disait souvent de prendre exemple sur vous et de tempérer mon caractère plutôt explosif.
-         A ce que je vois, tu as encore du travail à faire ? lança Yvain avec ironie.
-         C’est certain, Chevalier. J’en ai bien conscience. Mais mon frère a bien été assassiné. J’ai fait mon enquête, j’ai même trouvé un témoin. Un paysan qui a assisté à toute la scène. Mais le marquis est tout puissant. Alors ……
-         Alors quoi ? demanda le roi
-         Le fils cadet des Castinois se tourna vers la voix. Il avait complètement oublié la présence du souverain.
-         Nul n’est au dessus des lois. Et si le Marquis de Guise est bien à l’origine du décès du Chevalier Adrien de Castinois, votre frère, il en répondra devant moi.
-         J’aimerai bien le croire, mais notre métayer à trop peur pour témoigner.
-         La vengeance ne mène à rien… la preuve !
-         Vous êtes bien avancé maintenant, regardez-vous ?
-         Bon. Trêve de plaisanterie.
-         Vous avez des informations à me transmettre non ? Monsieur le Chevalier de Ter-Nova.
-         C’est exact votre Majesté.
-         Nous approchons du but. Nous avons maintenant en notre possession un maillon important de la chaîne. En effet, le petit renard que nous avons intercepté sert de messager entre Melle de Nibu et son complice.
-         Comment ?
-         Hé oui, cet impulsif et immature petit fennec, c’est mis dans une galère pas possible poussé par son inextinguible désir de vengeance.
-         Même dans la situation dans laquelle il se trouve, il cherche encore le moyen d’arriver à ses fins. Au détriment d’autres s’il le faut.
-         Vous êtes en train de me dire que ce gamin est responsable de tout.
-         Responsable, pas vraiment, mais disons qu’il n’a rien fait pour l’empêcher, sauf une fois.
-         C’est pour cette raison que je l’ai trainé jusqu’ici, pour qu’il constate le résultat de ses agissements, et fasse la connaissance de Whelan.
-         Car tout ce qu’il sait sur le Loup de Nibu, c’est Melle de Nibu qu’il lui a appris.
-         Qu’est-ce que ma maitresse à encore manigancé ? demanda soudain Whelan.
-         Pour le moment rien de nouveau Whelan. Mais nous avons trouvé comment elle se débrouillait pour te jouer tous ces vilains tours, et comment elle a tenté de te supprimer à différentes reprises.
-         Voilà le responsable dit-il en poussant Pierrick devant lui.
-         Mais je n’ai rien moi ! se défendit Pierrick.
-         Non ! c’est vrai pas grand-chose ! Tu lui sers simplement de messager, c’est tout.
-         C'est-à-dire qu’à chaque fois qu’elle t’a transmis un message, Le loup de Nibu en a souffert.
-         Voilà ce que tu as fait. Ce que tu lui as fait. Précisa Landry en désignant Whelan.
-         Au fait j’oubliais… je te présente Whelan, le Loup de Nibu.
-         Vous êtes…. le Loup de Nibu ? s’étonna Pierrick.
-         Oui....Vous avez l’air surpris…. Vous vous attendiez à quoi ?
-         A tout, mais pas à ça !
-         A en croire, Melle de Nibu, vous êtes une « sale bête  dangereuse et incontrôlable » alors….oui je suis surpris, j’en reste même quoi.
 


Bonne lecture
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le chevalier Icon_minipost-da18Posté le: Sam 13 Aoû - 00:17 (2011)    Sujet du message: Le fil de Rukale chevalier Icon_quote-9079c le chevalier Icon_edit-9079d le chevalier Icon_delete-907a2 le chevalier Icon_ip-907a3


LE CHEVALIER - Tome 3 - La Garce

Chapitre 5

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le chevalier 7-2bc310a

ou


-         Je n’en attendais pas moins de ma maîtresse.
-         De ton ex maitresse ! le corrigea le roi.
-         Elle t’a abandonné et presque tué, et de toute façon, elle t’a libéré non ? continua le souverain en indiquant le collier en cuir noir posé sur le chevet à côté du lit.
Pierrick suivit du regard la main royale désignant le collier du Loup de Nibu. Cette vision lui rappela que son frère portait le même quand on l’avait retrouvé. Sans réfléchir à la portée de ses mots, il déclara.
-         Tiens ! Adrien en portait un pareil quand on l’a retrouvé !
-         C’est quoi cette histoire ? C’est qui au juste cet Adrien demanda Whelan ?
A ce moment là Pierrick s’aperçu qu’il en avait trop dit. Le temps d’un court instant, il avait oublié qu’il ne s’adressait pas à Yvain mais à Whelan. De peur de rajouter à la confusion du Loup de Nibu, il décida de se taire et de laisser Landry réparer sa tragique erreur.
Il lui dit alors qui était au juste Adrien, puis lui raconta tout sur la disparition puis la découverte son corps il y a presque qu’une année.
-         Je comprends mieux pourquoi elle cherche par tous les moyens à se débarrasser de moi maintenant. Et à ce que j’ai compris, tu y as participé activement ?
-         Hein ! espèce de sale petit fennec.
-         C’est exact, répondit Pierrick tout penaud.
-         Mais à cet époque là, je ne savais pas ce que je sais maintenant, tout ce que je désirais à cette époque  c’était un moyen d’atteindre le but que je m’étais fixé. Me venger. Donc, j’ai fait semblant de me soumettre, et j’ai joué les messagers. J’étais indifférent aux souffrances que Melle de Nibu infligeait à sa sale bêtes par mon intermédiaire, tout ce que je voulais c’est qu’elle reste en vie assez longtemps pour pouvoir mettre mon plan à exécution.
-         Alors es tu satisfais de ma résistance ? demanda t-il avec humour.
-         Avec un loup à la peau dure et un renard aussi rusé que toi elle est mal partie ma chère maitresse ! dit-il avec un regard glacial et un sourire carnassier.
-         D’autant plus que je suis arrivé à mes fins ajouta le jeune Castinois.
-         Grâce à votre endurance dit-il avec un petit sourire sournois, j’ai enfin la possibilité de pouvoir me venger.
-         J’ai en ma possession son dernier message. Et je dois le remettre en main propre à son destinataire, le Marquis de Guise.
-         Enfin, je devais……. cela va être plus difficile maintenant.
-         Tiens ! Dit-il en le tendant à Landry.
-         Mais… pas forcément !  Répliqua Landry en récupérant le message.
-         Comment ?
-         Tu vois bien dans quel état tu m’as mis ? Que puis-je faire ainsi ? Rien !
-         Il ne tient qu’a toi de changer tout ça !
-         Et comment ?
-         Il te suffit simplement de coopérer avec mon équipe pour piéger le destinataire de cette missive.
-         Piéger ! mais je ne veux pas le piéger je veux lui faire la peau pour ce qu’il a fait subir à mon frère.
-         La vengeance toujours la vengeance, tu n’as que cette idée en tête, et à cause de cette idée fixe tu t’es mis dans de sales draps.
-         Je te propose une solution te permettant d’assouvir ta vengeance et par la même occasion de te sortir d’affaire, enfin, si sa Majesté y consent. Dit Landry en se tournant vers le roi.
-         Hors de question que ce soit une amnistie générale ! Mais par contre, je veux bien réfléchir à une réduction de peine. Et encore, cela n’est pas certain.
-         Cette affaire  n’étant pas ordinaire, je vais exceptionnellement demander à sa principale victime ce qu’elle en pense.
-         Alors Whelan  que ferais tu ?
-         Veuillez m’excuser, votre Majesté, je ne peux répondre à votre question. Mais sachez que je ne me considère aucunement comme une victime.
-         J’en déduis donc que tu n’as rien contre ?
-         C’est exact, votre Majesté, je m’en remets à votre jugement.
-         Puisqu’il en est ainsi, je consens à votre proposition  Chevalier de Ter-Nova.
-         Voilà ce que j’ai décidé, si votre prisonnier coopère avec vous, je lui accorderais une remise de peine. Celle-ci sera proportionnelle à l’aide fournie.
-         Je vous remercie, votre Majesté.
-         Tu vois ? Dit-il à Pierrick, si tu nous donne un coup de main à coincer cet immonde rat puant, tu peux très bien t’en sortir sans trop de mal.
-         Je veux bien t’aider à le coincer, mais ce que je redoute c’est qu’il s’en sorte avec une pirouette, il est puissant, je te l’ai déjà dis non ?
-         Si nous le  prenons  en flagrant délit, il est foutu, terminé, il ne pourra pas s’en sortir. C’est pour cette raison  que j’ai besoin de toi. Afin de le prendre la main dans le sac.
-         D’accord….. Je veux bien t’aider à le coincer, mais je te préviens, si par malheur il arrive quand même à s’en tirer, je m’en chargerais…. à ma manière. …..Quitte à en subir les conséquences par la suite. C’est bien compris.
-         Bon, si tu veux. Mais rassures-toi, je sais, maintenant, qu’il n’a plus aucune chance de s’en sortir.
-         Nous avons assez fatigué Whelan comme cela. Intervint soudain le souverain.
-         Dès que j’aurai du nouveau je reviendrais te voir. En attendant repose toi et reprends des forces.
Le roi se retira,  suivi de Landry trainant  toujours derrière lui son prisonnier. A peine sorti de la cellule, Amaury se retourna vers Landry.
-         Chevalier de Ter-Nova !
-         Dès que vous aurez mis au point une stratégie avec votre nouvel allié, venez m’en rendre compte immédiatement.
-         A vos ordres votre Majesté.
 

Bonne lecture
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